samedi 30 juillet 2011

Enquête chez Biblond

Régulièrement sur ce blog, tu peux lire des articles ou informations provenant de différents magazines pro (ici ceux de Biblond). Pour faire les présentations, j'ai quitté Nice et suis allé à Paris, à la rencontre de l'équipe de Biblond.

Je suis arrivé dans la petite impasse du Désir et ai découvert un lieu surprenant avec un salon et une cuisine au rez-de-chaussée, un chat qui se promène du sofa à la fenêtre.
Aux côtés de François Brouard, l'éditeur, j'ai fait la connaissance de Leslie, Anjela et Jerry, chacun derrière son écran d'ordinateur à l'étage qui fait office de bureau dans ce lieu atypique.
Sur les étagères, je découvre de grandes piles d'ouvrages sur la coiffure. Il y a même des manuels de coupe et de couleur. Je vois aussi les nombreux dossiers de presse et autres kits médias envoyés par les coiffeurs ou les fabricants de produits et matériels. Evidemment, je trouve aussi l'intégralité des anciens numéros de Biblond!

photo Laurent Micas

François, qui travaille au magazine depuis sa création, m'explique que l'idée est née dans la tête de Barbara de Mirbeck. Celle-ci faisait partie de l'équipe de Coiffure de Paris et voulait apporter l'information de façon gratuite aux coiffeurs. Ce souhait n'étant pas partagé par sa direction, elle a démarré l'aventure sous le nom de Biblond, accompagnée de François en 2007.

Je passe la journée à discuter de mille sujets avec cette petite équipe si accueillante. Nous évoquons les thèmes que nous avons respectivement traités, eux dans leur magazine, moi sur mon blog. Nous parlons de nos idées futures.

Depuis presque le début de l'aventure, Stéphane Amaru intervient comme coiffeur référent au magazine. Ainsi, il peut donner une nouvelle tournure aux débats au sein de l'équipe et apporter un point de vue et l'expérience d'un coiffeur.
En contre-partie, Leslie Bazelot, responsable de la publication de Biblond, insiste pour avoir un second coiffeur invité à la rédaction pour chaque numéro. Alors la recherche des idées et les débats peuvent aller encore plus loin et être plus aboutis.

Après avoir déjeuné avec l'équipe, Leslie m'explique le long cheminement pour parvenir au magazine que nous recevons tous en salon. C'est un parcours ponctué de dates butoires: pour la réception des dossiers de presse et des images publicitaires, pour la mise en page, pour les textes des journalistes et de chaque intervenant. La liste des impératifs continue avec l'envoi de la maquette à l'imprimeur qui retourne un premier exemplaire au passage du Désir pour validation avant qu'un routeur ne s'occupe de la distribution de 35000 exemplaires à travers la France.

En fin d'après-midi, j'ai pu quitter les bureaux de Biblond en connaissant mieux son fonctionnement et l'état d'esprit de l'équipe du magazine que je peux partager avec vous aujourd'hui.

mardi 26 juillet 2011

Les petites histoires de Flo... mai 2011

Je viens de récupérer un texte très frais et amusant d'une chroniqueuse tunisienne:
(je l'ai agrémenté de quelques liens vers des photos)





Enfin, en mai, on fait ce qu'il nous plait dit le proverbe... et ça, ça.... ça peut nous mener très, très loin.


Imaginez?


En mai je ne vais plus travailler... parce que ça me plait de rester à la maison les doigts de pieds en éventail!


En mai, je claque tout mon salaire dans une paire de sandales Louboutin... parce que ça me plait! Et tant pis pour le loyer, la Steg n'a qu'à couper, on se fera une ambiance romantique à la bougie et pour remplacer la télé, j'ai bien une ou deux idées... à pratiquer à deux justement.


Et parce que ça me plait, en mai, je saute sur le jeune serveur du nouveau salon de thé zen que je fréquente assidûment  peut-être encore plus pour les beaux yeux bleus du jeune homme que pour la tisane pomme/pissenlit censée me désaltérer tout en agissant sur l'éclat de mon teint!


Et parce que ça me plait et que je le vaux bien, en mai... JE CHANGE DE TÊTE!


Et là c'est plus dur... sauf que changer de tête, dans la mienne, équivaut à changer de coiffure, vu que les têtes interchangeables ne sont pas encore sur le marché.


Je ne sais pas pour vous, mais moi, je suis incapable de programmer un RDV chez le coiffeur sauf pour un mariage ou une soirée et encore... non, impossible! Il doit y avoir un insecte, le "lezemus hajemis" qui me pique toujours par surprise et m'inocule un besoin immédiat et irrépressible de couper, colorer, modifier ma fibre capillaire dans l'heure qui suit, sous peine de mort par suicide sous le premier métro venu!


Pourquoi n'y a-t-il pas un samu du cheveu, hein? Pourquoi? Moi, quand la sale bête me pique, je deviens hystérique... je me mets à téléphoner à tous les coiffeurs de mon répertoire et celui qui n'est pas disponible, devient mon pire ennemi GRRRRRRRR! Heureusement que je finis toujours pas en trouver un. Ouf! quel soulagement de s'asseoir sur le fauteuil et de voir approcher les mains qui vont extirper le mal... mais ce n'est pas si simple, je veux changer, mais j'ai les cheveux courts, ça complique!


Alors, mon coiffeur près de moi, je me mets à rechercher avec frénésie un modèle qui pourra changer radicalement ma tête sans passer par la chirurgie esthétique..


"Et ça qu'est-ce que vous en dîtes? C'est pas mal cette coupe à la Louise Brooks avec un noir de jais, non?"


"Mouais, mais bon le noir ça durcit les traits, et la frange je vous conseille pas, ça fait ressortir les joues..."


Et oui, car j'ai oublié de vous dire que si le coiffeur est monotone, il est aussi paresseux... je crois que c'est lui-même qui envoie des nuées de "lezemus hajemis" pour ramener des clientes au salon mais, point trop n'en faut, il n'aime pas se compliquer la vie... il a des ciseaux téléguidés qui ne connaissent que quelques itinéraires, toujours les mêmes... et des brosses à brushing pour les cheveux longs à tirer toujours de la même façon. Si, tout à coup, une troubleuse d'ordre établi vient bouleverser son rythme habituel pour demander ÇÀ! CETTE COUPE LÀ! JAMAIS RÉALISÉE EN 20 ANS DE CARRIÈRE, EFFILÉE, DÉSTRUCTURÉE ET ROUGE CERISE!


Le pourvoyeur d'insectes racoleurs se retrouve aplati comme une crêpe, dépité, déstabilisé.


Heureusement, quand même, parmi ces affreux coupeurs de cheveux en quatre, il y a quelques artistes... celui qui a osé me faire des mèches plumes rouges sur un carré plongeant noir... celle qui m'a posé des rajouts miel et noisette pour un mi-long sauvageonne des bois, celui d'une coupe artichaut couleur aubergine et celui-là, ce jeune coiffeur aux cheveux longs et aux yeux bleus qui vient de peindre le coucher de soleil sur ma tête... à ce jeune fou aux mains d'or qui a bien voulu me faire rousse, un vrai poil de carotte! MERCI!


Allez, une petite coupe?

vendredi 22 juillet 2011

Album de tendances

Je sais que c'est un peu tard pour parler de printemps-été 2011, mais un travail de création en équipe est toujours bon à mettre en avant (même avec du retard).

Chez Echos Coiffure, quelques personnes (coiffeur, maquilleur, styliste, photographe, réalisateur, producteur) se réunissent deux fois par an dans un studio afin de mettre en image les tendances de la saison.

Pour que nous puissions vivre un peu cette journée avec eux, ils nous ont fait un petit film:

jeudi 21 juillet 2011

New hair for Teen Top

Le boys-band coréen, Teen Top, interprète de Clap, a dévoilé les nouvelles coiffures de ses 6 garçons, il y a quelques jours.
Les looks sont radicalement différents de ceux  portés pour le clip de Supa Luv.





Clap


Supa Luv

Inverse


Stéphane Amaru nous propose 6 coupes différentes sur la même personne.
Comme quoi, il ne faut vraiment pas se priver de changer de longueur de cheveux quand on en a envie.

samedi 16 juillet 2011

Un mouton, deux moutons, trois moutons,...

-Tu savais qu'il fallait trois moutons pour faire un pull en laine?

- Non, je ne savais même pas qu'ils savaient tricoter...

vendredi 15 juillet 2011

La déformation en formation

Dans le magazine Biblond du mois de juin, Stéphane Amaru poste un article qui l'interpelle et me plait énormément.

Stéphane a travaillé longtemps dans le groupe britannique Toni & Guy autant à Londres qu'à Paris. Au sein de l'académie de la marque, il a formé 6000 coiffeurs par an.

Dans son article, Stéphane évoque son parcours parsemé de stages dans lesquels la complexité des coupes lui plaisait sans qu'il ne se préoccupe de leur faisabilité en salon. Il parle des techniques de coupe dont la terminologie était de plus en plus compliquée chaque année; des shows, auxquels il a pu assister, dont les acteurs étaient plus là pour démontrer que pour éduquer. Stéphane regrette un manque de "logique d'éducation".
Se former ne veut pas dire que l'on se forme bien.

Stéphane Amaru nous dit que, pour être efficace, une technique doit être simple, commerciale et rapide à apprendre, envisageable sur tout type de client et de texture.
Se former ne suffit pas, encore faut-il se former juste.


Pour ma part, j'ai suivi aussi beaucoup de formations. De Bordeaux à Paris, en passant par Toulouse, Colmar ou Nice. J'ai participé à des stages dans plusieurs académies: Stephan, Mod's Hair, Jean-Claude Biguine, Foreign, Franck de Roche,... Mais aussi Tigi qui est un peu la petite soeur de Tony & Guy. Certains pouvaient être simples dans la technique de travail et d'autres beaucoup plus compliqués.
J'ai également animé différentes formations. A Bordeaux avec mes collègues, dans toute la France ou à l'étranger pour L'Oréal professionnel. Il m'est arrivé de devoir faire la démonstration de techniques de coupe qui n'avait que le nom de simple (et encore...).

Je suis alors ravi de lire que je ne suis pas le seul fou à penser que les choses simples sont les plus efficaces. Dans un salon de coiffure, avec les clients qui s’enchaînent, on n'a pas besoin de devoir se prendre la tête à réfléchir si on fait telle ou telle séparation ni sous quel angle....
Lorsqu'on peut avoir une seule technique pour toutes les coupes, c'est autrement plus facile et on peut travailler rapidement et se libérer l'esprit pour d'autres conversations ou préoccupations.

photo: Francesco Borgia

jeudi 14 juillet 2011

Révolution

A la fin du 18° siècle, la scène politique de la France et de Paris était très troublée. Ce qui mena l'ensemble de la population dans une grade révolution où les alliances se faisaient et se défaisaient du jour au lendemain.
En 1789, le 14 juillet fut une journée hautement sanglante, notamment pour la prise de la Bastille où tout le monde se tirait dessus sans plus savoir qui est avec qui ni qui est contre qui.
Un an plus tard, le 14 juillet 1790, la Fédération voulut fêter cet anniversaire dans une grande manifestation pendant laquelle le roi Louis XVI prêta serment à la Nation et à la loi. Il fut largement plébiscité à cet instant là.

C'est justement ce 14 juillet 1790 et ce "symbole de l'union fraternel de toutes les parties de la France et de tous les citoyens dans la liberté et l'égalité"* que la République Française a choisi de commémorer en décrétant comme fête nationale chaque 14 juillet.



Ce long préambule pour en venir à une autre question, sur un autre sujet:
Guerre, rébellion, avancée sociale... quelles sont les grandes révolutions culturelles et capillaires qui ont pu créer des bouleversements puis des stabilisations dans la mode?


Si le 19° siècle a connu une longue série de troubles en France, le 20° siècle les a eu de façon plus ponctuelle.
A commencer par la grande guerre de 1914 à 1918 qui a tué beaucoup de monde, beaucoup d'hommes.
Les usines vidées des hommes (partis pendant la guerre ou décédés après cette guerre), les femmes ont du retrousser leurs manches et se mettre au travail. Plus que leurs manches, ce sont surtout les corsets qu'elles ont posés et les chignons qu'elles ont arrêtés pour libérer des cheveux raccourcis.
Les femmes qui prenaient alors la place des hommes au travail ont voulu montrer qu'elles leur ressemblent. La mode et le féminisme ont suivi. Les formes des vêtements se sont faites droites afin de marquer la différence avec le corset qui donnait une taille fine et une poitrine et des hanches opulentes. Les jupes se sont raccourcies.  Les coiffures se sont faites courtes et sans volume. On a vu naître, à cette période, des carrés courts au-dessus de l'implantation de la nuque, des franges très droites et épaisses, des crans gominés et plaqués au cuir chevelu,...


Dans les années 1940, avec la seconde guerre mondiale, les femmes ont à nouveau dû prendre la place des hommes au travail. Progressivement, les femmes avaient moins de temps disponible. Pour être correctement coiffées, elles se faisaient alors faire une mise en plis qui tenait une semaine.
La féminité est revenu dans le stylisme. Les cheveux ont repris de la longueur ce qui permettait de les attacher.


La fin des années 1960 a connu de nouveaux bouleversements (et dans plusieurs pays). Chacun se rebellait contre l'ordre établi et souhaitait plus de liberté et de considération. A cette époque, les cheveux ont pris beaucoup plus de longueur et les coiffages furent moins figés. Il y avait une volonté de se différencier des autres générations en laissant les cheveux longs et libres avant que la mode ne s'empare de cette tendance.


Des années 1970 à 1990, les villes se sont beaucoup agrandies, les voitures se généralisaient, , le travail devenait le quotidien de tout le monde, hommes et femmes.
La coiffure a alors connu de gros bouleversements. Les mises en plis sont devenues des permanentes. Les mexicaines ont changé pour des brushings. Les femmes voulaient des coiffures qu'elles puissent refaire chez elles ou partout où elles se situaient.
Toute l'industrie capillaire est allée dans ce sens. Les séchoirs à main se démocratisaient. Les franchises de salon ont été créées puis quadrillaient toutes les grandes villes. Les fabricants de produits déployèrent de grands moyens pour trouver des solutions aux nouvelles coiffures. Les coiffeurs ont développé des techniques de coupe afin que les cheveux puissent se placer correctement en séchant librement.


Aujourd'hui, nous suivons toujours ce fil conducteur. Nous avons une myriade de shampoings, soins, gels, cires et même colorants pour que chaque personne trouve sa ou ses réponses. Les coiffages se font de plus en plus à la maison avec des plaques lissantes ou des fers à boucler qui sont vraiment la révolution des années 2000 grâce à la céramique.



Et dans l'avenir, quelles seront les envies futures?
Les produits bio et naturels seront-ils encore plus performants?
Quel prochain mouvement social ou politique bouleversera les besoins?



* M. Henri Martin au Sénat le 29 juin 1880.

mercredi 13 juillet 2011

Dreadlocks

Parti à l'aventure quelques jours à Paris, me voila dans un appartement que je ne connais pas. Sur une étagère, je découvre un livre  intitulé "Dreadlocks".


Comme ces volumineuses tignasses sont d'énormes sacs de noeuds qu'il ne faut pas couper pour gagner doucement des centimètres, mon identité de coiffeur (qui voudrait que chaque chevelure soit démêlée, coiffée, coupée) ne m'a jamais poussé à m'y intéresser.

Mais là, en voyant ce titre: "Dreadlocks", je réalise que ce sont toujours des cheveux. Juste une autre façon de les porter que celles que je connais déjà.

Dans cet ouvrage, je découvre alors un monde que je ne soupçonnais même pas.

En 1930, le ras Tafari fut couronné empereur d'Ethiopie sous le nom de Hailé Sélassié I° "le lion de Judée". Certains le voyaient comme un messie.
Cinq ans plus tard, l'Italie envahit l'Ethiopie et l'empereur est exilé. Ceux qui le soutenaient jurèrent de ne pas se couper les cheveux (à son image) tant qu'il ne reprenait pas sa place sur le trône.  Ce fut alors le début du rastafarisme.


Mais les dreadlocks (mèches redoutables) sont beaucoup plus anciens et multiples.

Il y a, évidemment, les rastas en Jamaïque. Marcus Garvey, fervent chrétien, fonde l'Universal Negro Improvement Association à la fin des années 1920 aux Etats-Unis. Il est expulsé dans son pays de naissance, la Jamaïque, d'où il est perçu comme un prophète. C'est lui qui annonce la venue d'un messie reconnu dix ans plus tard dans les traits du ras Tafari.

Au Japon, les bouddhistes rasta laissent pousser les dreadlocks en signe de soumission à l'ordre divin de la nature.

En Nouvelle-Zélande, les guerriers Maoris portent des dreadlocks comme un signe extérieur de rébellion en plus de leurs tatouages faciaux.


L'Ancien Testament raconte l'histoire de Sanson et Dalila, celle d'un homme dont la puissance réside dans les "sept mèches" qu'il porte sur la tête.

En Inde, depuis plus de 2000 ans, les sadhus et sadhvis portent des dreadlocks qui indiquent l'adhésion à des règles spirituelles et sexuelles très strictes telles que la pauvreté et le célibat. C'est le symbole de l'alliance entre les sadhus et Shiva.

Au Nigeria, le peuple des Ibos considère les porteurs de dreadlocks, les "dada", comme des chamans.

En Ethiopie, les Oromos, les Amharas et les Tigres portent des dreadlocks.

Au Kenia, en Namibie, en Angola, plusieurs tribus font évoluer le nombre et la forme de dreadlocks ou de tresses ainsi que leur position vers l'avant, le côté ou l'arrière selon leur âge ou leur statut matrimonial.


On les appelle Dreads, Jatta, Ndiagne, Palu selon les peuples et sont boucles serrées, tresses délicates, cheveux d'étoupe,...



A lire: "Dreadlocks" de Francesco Mastilia et Alfonse Pagano aux éditions Könemann.





mardi 12 juillet 2011

Qui es-tu?

Toi qui viens sur mon blog. Toi le visiteur. Tu passes sur mon blog pour un instant, pour une heure. Tu laisses quelques traces furtives par tes commentaires.
Mais Je ne te vois pas.

Quoique....

Je sais depuis longtemps que tu privilégies les idées et les tendances en coiffure. Je sais aussi que "tu" es beaucoup plus nombreux chaque mois: presque 15000 en juin.

Aujourd'hui, un mini sondage en haut du blog me permet aussi d'apprendre que les personnes qui prennent le temps de se poser un moment sur un des articles travaillent dans une branche ou une autre de la coiffure pour un tiers (32%).

Depuis la création de ce blog, en juin 2010, mon souhait est d'ouvrir l'univers de la coiffure à tous.
A tous, car internet est disponible partout, tout le temps et pour tout le monde.
Ainsi je m'adresse parfois aux coiffeurs pour leur parler de formation, parfois aux "non-coiffeurs" pour leur donner des astuces pour se coiffer.
A ce jour, c'est cette dernière partie que je développe davantage pour apporter mon expérience, ma connaissance des cheveux  à tous ceux qui  cherchent sur ce sujet.

Les liens qui grandissent donc le plus vite en ce moment:
-portail des idées coiffure
-conseil beauté
-produit