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vendredi 22 juillet 2011

Album de tendances

Je sais que c'est un peu tard pour parler de printemps-été 2011, mais un travail de création en équipe est toujours bon à mettre en avant (même avec du retard).

Chez Echos Coiffure, quelques personnes (coiffeur, maquilleur, styliste, photographe, réalisateur, producteur) se réunissent deux fois par an dans un studio afin de mettre en image les tendances de la saison.

Pour que nous puissions vivre un peu cette journée avec eux, ils nous ont fait un petit film:

mardi 25 janvier 2011

Cindarella se préoccupe des TMS... et de la planète

Lu sur Echos Coiffure n°33:



Cindarella se préoccupe des TMS...

L'enseigne de mobilier lance la ligne Cocoon, dessinée par Design Pool-Vitrac, et développée autour de la prévention. "Le premier bac en accord avec votre corps", un slogan qui entre pile poil dans la vague ergonomique qui déferle sur le mobilier. Dédiés à la prévention des TMS, troubles musculo-squelettiques (douleurs à la colonne vertébrale, au rachis et aux membres supérieurs), les bacs Cocoon apportent un confort de travail optimal avec une colonne de lavage mobile par pression d'un bouton (rétro éclairé).



...et de la planète

Cindarella sort également la première ligne de mobilier écologique, baptisée Biovision. Une gamme écoresponsable et recyclable composée de fauteuil, bac de lavage et coiffeuse fabriqués à partir de bois certifié PEFC (gestion durable des forêts), de mousse à base de soja, de tissu à 80% issu de matières naturelles. La ligne est disponible dans quatre coloris (Lemon, Lemon fil, Cyclamet Buffalo), et un ton bois (bois clair vernis). "La ligne écologique, explique Vanessa Ghorayeb, directrice générale de Cindarella, est au même prix que la ligne moyen de gamme. Aujourd'hui, un bac à shampooing écologique ne coûte pas beaucoup plus cher qu'un bac à shampooing plus classique."

lundi 24 janvier 2011

Mais qui est Sarah Guetta?

Lu sur Echos Coiffure n°33:


D'où vient ce petit bout de femme au tempérament de feu, membre du jury de L'Espoir de l'année sur M6 en novembre dernier? Peu connue de la profession, celle que l'on appelle "la coiffeuse de Patrick Bruel" sort enfin de l'ombre. Surprise: son CV est digne des plus beaux carnets mondains et affiche des références impressionnantes.
Rencontre avec Sarah Guetta, coiffeuse passionnée et passionnante.



Comment devient-on coiffeuse pour la télévision et le cinéma ?
En rendant service à la femme de Claude Zidi, à la fois amie et cliente à l’époque où je travaillais pour Maniatis. Je devais coiffer durant quarante-huit heures pour le film Pédale douce avec Richard Berry et Fanny Ardant. Finalement je suis restée durant tout le tournage. Très vite je m’y suis sentie comme chez moi, aussi bien sur le plateau qu’à la cantine. J’avais l’impression d’avoir toujours fait ça.

Qu’est-ce qui a fait votre succès ?
En 1995, au cinéma, on avait interdiction de couper les cheveux, on ne faisait que coiffer. Beaucoup trop même. Moi, je suis venue avec mes ciseaux et j’ai apporté des coupes toutes fraîches. Puis j’ai fait La Vie rêvée des anges, où mes coupes vraies et justes ont été particulièrement remarquées. Nicole Garcia a fait appel à moi et j’ai ainsi enchaîné films et pièces de théâtre.

Où avez-vous appris la coiffure ?
J’ai commencé chez Carita. Maria était encore vivante. C’était la grande époque. Il fallait être impeccable. On arrivait une demi-heure à l’ avance, on vous maquillait, on vous coiffait et on vous enfilait une blouse blanche. Et on rentrait dans un personnage. J’étais l’assistante de Christophe Carita : je mettais les épingles, préparais la matière (cheveu), apportais sur un plateau ses ciseaux en or. La plupart du temps, le séchoir coincé entre les jambes et les épingles sur les bras, j’étais un vrai plateau ambulant. Il fallait être partout,
efficace, et en même temps apprendre en regardant.

C’est là que vous avez rencontré vos premières stars ?
Je découvrais Barbara, Catherine Deneuve dont la chevelure impressionnante ne passait pas sous le casque. Je copinais avec Farah Diba, la reine d’Iran qui arrivait en hélicoptère sur le toit de chez Carita. Je partais avec Christophe dans les plus grands hôtels coiffer Jacques Chazot, la baronne de Rothschild ; j’étais sa coqueluche.

Que vous a enseigné Christophe Carita ?
Le neveu des sœurs Carita, toujours très élégant, réalisait un chignon banane en sept secondes ; c’était magique. Il avait une grande personnalité et un regard exceptionnel. Chez Carita, j’ai appris le « solfège », les bases classiques. On savait réaliser des crans fabuleux en dix minutes. La coiffure est avant tout un travail de la matière. Aujourd’hui encore, j’ai gardé ce rapport à la matière, j’ai besoin de la sentir, la main sur le crâne. À la mort de Christophe, je me suis sentie triste et abandonnée.

Et auprès de Maniatis, qu’avez-vous appris ?
Jean-Marc est un grand séducteur. Dans les années 70, il a inventé les lignes de coupe. Jean-Marc, c’était la coupe à sec, un coup de ciseaux et un effilage extraordinaires. La pub Dim, c’était lui, une référence à l’époque. Je suivais Jean-Marc sur les défilés. Je lui ai apporté ma spécialisation en chignons de mariées. Le samedi, rue de Sèvres, je réalisais de véritables sculptures, des pièces montées. En contrepartie, j’apprenais la coupe.

Là-bas, vous avez aussi fait des rencontres.
Je coiffais déjà les gens du showbiz, comme Marc Lavoine. Puis Jean-Marc Maniatis m’a appelé pour coiffer telle ou telle personnalité. Et le bouche à oreille a bien fonctionné. Ça m’a éclaté de sortir du salon et de jouer un rôle, de me créer un personnage. On connaît la vie de tout le monde, on rentre dans l’histoire des gens célèbres…

La coiffure était-elle pour vous une vocation ?
Mes parents étaient forains. J’ai passé mon enfance à vendre des bonbons. J’adorais les marchés, le contact avec les gens. Mais je n’aimais pas la coiffure. Au lycée Élisa Lemonnier, je m’intéressais davantage à la cuisine et à la photo. Puis est arrivé un grand malheur : ma soeur qui était coiffeuse est décédée à 18 ans, et ma mère a alors voulu que je reprenne le métier. Maman m’a ainsi permis de découvrir un talent que j’avais en moi. J’avais des notes fabuleuses, sans travailler. C’est certainement ma soeur qui m’a envoyé son don.

Quels conseils donneriez-vous à un jeune coiffeur qui rêve de travailler pour le cinéma ?
Il faut croire en soi. C’est la volonté qui fait le pouvoir, pas le contraire. Il faut croire à sa chance, à son destin. On a tous une étoile. John Nollet (coiffeur studio) est arrivé après moi dans la profession, il a vite fait du business, il s’est placé et a été reconnu tout de suite. Malheureusement, il n’y a pas d’école pour apprendre à coiffer pour le cinéma ou le théâtre. C’est particulier. Personne ne m’a appris à lire un scénario ou à faire des raccords. Il faut essayer de faire des stages. Je travaille ainsi avec trois ou quatre assistants que je forme.

Aujourd’hui vous ouvrez votre atelier de coiffure. Pourquoi ?
Je n’étais jamais chez moi. Je partais régulièrement pour des tournages qui duraient plusieurs mois. Je suis partie quatre mois dans le désert pour Le Boulet, quatre mois au Portugal pour Quasimodo. Je n’avais pas de vie privée. Et j’ai adoré ça. Jusqu’à ce que je rencontre mon mari sur un tournage, à Paris.
Maintenant, j’ai envie de poser mes valises. C’est pourquoi j’ai créé cet atelier à Paris, où je reçois les gens chez moi pour les coiffer en privé.

7’Hair, votre atelier, est-il réservé aux beautiful people ?
Dans une heure, je coiffe Richard Berry et dans deux heures, ma boulangère. Et je vais m’en occuper avec autant de bonheur que d’attention. Beaucoup de monde aujourd’hui a envie d’intimité. J’ai voulu faire un lieu où la personne est reine. C’est notre métier que d’être au service des gens.

mardi 7 décembre 2010

jeudi 4 novembre 2010

A l'aube du changement

Éditorial d'Échos Coiffure n°32:

"De tous les peuples de la Gaulle, les Belges sont les plus braves", écrivit, il y a deux millénaires, Jules César. Heureux visionnaire car ce "plat pays" n'a cessé d'étonner les plus grandes nations. Il a fallu l'impertinence -à moins que ce ne soit le courage- d'un hennuyer (précisions, pour qui n'aurait pas une connaissance suffisante de la géographie belge, qu'un hennuyer n'est pas une personne contrariée, mais originaire de la province du Hainaut, en Belgique méridionale!) pour que s'impose Échos Coiffure dans l'hexagone. A son menu, toutes les tendances de France et d'ailleurs, des reportages de nos journalistes chevronnés, des interviews sur le vif.


Echos Coiffure a grandi, s'est implanté dans ses propres bureaux à Paris, a inauguré un studio de production photographique, pour illustrer les pages de son album éponyme.
Le magazine sera plus que jamais présent sur les grnads évènements tels que le MCB et le Beauté Sélection Lyon, un salon à ne surtout pas manquer.

J'ai participé, depuis les débuts, à l'édifice de cette belle aventure. Avec enthousiasme mais aussi crainte de votre jugement. D'autres horizons s'ouvrent à moi. Je vous trousse ces derniers mots en guise d'au revoir.

Bonne chance à tous!

Claude Muyls
Rédactrice en chef

jeudi 16 septembre 2010

Naturellement...


Vu sur Echos Coiffure n°31:


Marcapar, "la couleur végétale grandeur nature", a créé une gamme de coloration 100% végétale, 100% naturelle. Cette nouvelle collection se décline du blond au chêne foncé en passant par le rouge garance...
Les plus: couverture totale du cheveu blanc et coloration longue durée! Magique!

info: 06.98.24.05.54

vendredi 10 septembre 2010

Anthony Mascolo (portrait)

Par Judith Ritchie pour Échos Coiffure n°31:


Coiffeur avant-gardiste et homme d'affaire visionnaire, Anthony Mascolo est une véritable icône de l'industrie de la coiffure. Portrait d'un homme inspirant au parcours cousu... de mèches d'or.


Quand on demande à Anthony Mascolo quelle est sa philosophie de vie, il répond sans hésiter: "Toujours aller de l'avant! Ce qui est nouveau aujourd'hui sera vieux demain". Après avoir occupé le poste de directeur artistique chez Tony & Guy pendant près de trente ans, Anthony Mascolo a renoncé en 2002 à racheter une partie de l'entreprise pour se concentrer sur la croissance internationale de la marque Tigi avec ses frères Bruno et Guy. En l'espace de quelques années, il a monté une équipe solide et fondé la Tigi International Creative Academy à Londres. Un franc succès.

Cadet d'une famille de cinq garçons (dont les quatre premiers étaient coiffeurs), Anthony MAscolo n'a jamais songé à emprunter un autre chemin que celui qui lui était si clairement tracé. A 12 ans, il passe ses vacances d'été à faire des shampooings. A 15 ans, il quitte l'école et prend un cours de perfectionnement en coiffure. Lorsque les frères Mascolo ouvrent leur premier salon au centre de Londres en 1974, Anthony est déjà un coiffeur expérimenté à l'imagination débordante. Eternel enthousiaste, il est toujours à la recherche de nouvelles idées et sa forte personnalité ne passe jamais inaperçue "Je parle fort et je prends de la place!" avoue-t-il. Accompagné de ses frères, il commence rapidement à faire des présentations sur scène... Sa carrière est lancée. "Un des moments les plus marquants de ma carrière est la première fois où j'ai eu une ovation debout dans ma jeune vingtaine", confie-t-il.

Pour lui, le futur de l'industrie de la coiffure repose sur la formation et la vente de produits. "Les coiffeurs ne peuvent avoir du succès uniquement en coupant les cheveux. En plus d'offrir un service impeccable, ils doivent vendre des produits et être en perpétuelle formation", explique celui qui a gagné le British Hairdresser de l'année à trois reprises. La clé du succès selon Anthony Mascolo? Rester créatif. Penser autrement. Regarder, observer, flairer les nouvelles idées et les partager avec les autres afin de stimuler sa propre réflexion.

Lorsqu'on l'interroge sur le produit de ses rêves, il répond sans hésiter. "Pour mon utilisation personnelle, j'aimerais inventer un produit qui sache rendre mes cheveux frisés ultra-droits.Pour mon travail, l'idéal serait un produit qui facilite la coupe des cheveux, qui offre une belle texture et une finition parfaite. Nous essayons toujours de créer des produits pour sublimer nos coiffures. Et des coupes qui fonctionnent avec les produits que nous créons", explique-t-il. Ses inspirations?Les catwalks internationaux, les films, la musique, l'art, l'architecture, la mode de rue, son équipe et sa ville d'adoption, Londres. "La jeune tribu de Londres est définitivement la plus intéressante à observer. Les ens n'ont pas peur d'être uniques et inventifs."

Et lorsqu'il n'a pas la tête plongée dans le capillaire, le coiffeur aime savourer des instant en famille: "j'aime aller à la plage, skier sur une montagne et me relaxer une journée au SPA. Mais ensuite, je reviens aux cheveux, c'est trop important pour moi!"



http://www.echoscoiffure.com/echos/_FRA/index_fra.php