mercredi 29 février 2012

Année bissex style

Andrej Pejic

Baptiste Giabiconi


Marilyn Manson

Martin Cohn

maquilleur: Yann Broussand Larcher

Andrej Pejic


Léa T. (transsexuelle)

Martin Cohn
maquillage: Yann Boussand Larcher II
coiffure: Sandra Lamzabi Yazoue
modèle: Alexandre Wetter
photo: Nicolas Méphane
 


dimanche 26 février 2012

Géométrie et esthétisme

La Croatie, c'est un pays riche d'une culture faite avec les grecs, les romains, les croisés, les russes et bien d'autres...
La Croatie, c'est aussi une terre très cultivée, des îles baignées par la chaleur et la douceur de la mer Adriatique.
La Croatie, c'est également un peuple qui s'est déchiré, qui a souffert et qui se reconstruit aujourd'hui.
Pour la coiffure, la Croatie, c'est surtout ZGAT.

ZGAT, ou Zagreb Art Team, est une équipe de coiffeurs-formateurs très créatifs. Pour leurs clients, ils s'appliquent à leur apporter le meilleur de la coiffure avec des conseils avisés et une proposition large et réfléchie sur les couleurs et coupes.
Et pour rester au top de leur créativité, les coiffeurs de l'équipe ZGAT poussent toujours plus loin leur  créativité lors de shootings. J'avais déjà publié trois images réalisées par Marina Bukovac. Aujourd'hui, c'est une création de Mario Mesaric qui a retenu mon attention.

Mario a voulu une combinaison esthétique de lignes géographiques. La couleur nacrée pastel vient souligner le dessin de la coupe sur une ligne de contour de la frange. Cela apporte une belle énergie à cette coiffure minimaliste. 


Coiffure: Mario Mesarić
Coloration: Vlasta Menges, Ana Marija Baretić
Maquillage: Simona Antonović
Photo: Jelena Balić
Stylisme: Fjaba


jeudi 23 février 2012

Pour rassurer ceux qui s'inquiètent de mon travail

Facebook est une communauté énorme qui ne cesse de grandir et sur laquelle on peut trouver beaucoup de monde. Pour ma part, j'y retrouve des clients, des coiffeurs, des fournisseurs, des marques, différents prestataires,... Il arrive que plusieurs personnes travaillent dans la même société et administrent alors un groupe ou une page fan afin de communiquer sur leur travail.
Pendant 3 ans, j'ai fait la même chose. Je travaille à Nice pour un coiffeur ambassadeur de L'Oréal professionnel. Sur le réseau Facebook, j'avais alors créé un profil à mon nom ainsi qu'un groupe et une page au nom de mon employeur afin de mettre en avant toute sa créativité et les événements auxquels il participe.
Au fil du temps, des employés de L'Oréal professionnel ont exprimé leur confusion à mon patron, en lui disant qu'ils ne comprenaient pas la différence entre le profil Laurent Micas et le groupe au nom de la société. Ces personnes pensaient alors que je m'attribuais le travail de mon employeur.
Pourtant bien des enseignes ont plusieurs magasins en France ou à l'étranger avec un responsable pour s'occuper de chacun et être le lien entre les dirigeants et les clients. Sur Facebook, c'est la même chose: le profil d'une personne est administrateur d'une page ou d'un groupe comme si ce profil était le responsable d'une adresse virtuelle.

Ces remarques m'ont valu de longues discussion avec le coiffeur ambassadeur qui ne voulait pas laisser s'installer la confusion. Pour éviter cela, j'ai donc dû lui céder le profil sur lequel je travaillais depuis 3 ans. Au bout de quelques temps, j'ai alors créé un nouveau profil sur Facebook et suis reparti de zéro.

En amoureux de mon métier, j'ai toujours beaucoup travaillé. J'ai rarement pris mes 5 semaines de congés par an. J'ai participé gratuitement à bien des événements. Et je continue encore. J'ai suivi beaucoup de stages avant d'en proposer moi-même à mes collègues. J'ai longtemps travaillé 6 jours par semaine en acceptant les pires conditions.
Et, depuis un an et demi, j'écris pour un blog L'Essentiel de la Coiffure. Sur celui-ci, je parle de tout ce qui m'intéresse dans le métier. Lorsque je vois de belles coiffures. Lorsque je connais un produit qui apporte un résultat intéressant. Lorsque j'ai un conseil coiffure à partager... Et je fais tout cela gratuitement. Ce blog n'a aucun revenu.

Aujourd'hui, d'autres prestataires de mon employeur lui demandent si je travaille encore pour lui. Comme je publie des articles de L'Essentiel de la Coiffure sur Facebook, ils imaginent que je ne suis plus dans l'équipe son équipe.


Alors pour que tout soit transparent, voici la liste de mon travail sur internet (il est facile d'y voir que la communication pour les salons qui m'emploient n'y est pas négligée):

blog:
L'Essentiel de la Coiffure: http://www.lessentieldelacoiffure.com/

Pages Facebook:
Haute Coiffure Française (FANS): https://www.facebook.com/pages/Haute-Coiffure-Fran%C3%A7aise-FANS-/235609813146621
L'Essentiel de la Coiffure: https://www.facebook.com/LEssentielDeLaCoiffure
Tes cheveux poussent trop vite en racines et jamais assez aux pointes: https://www.facebook.com/pages/Tes-cheveux-poussent-trop-vite-en-racines-et-jamais-assez-aux-pointes/140004482767954

Miss/Mister hairdresser on Facebook: https://www.facebook.com/groups/140599914899/

mises à jour:


Pour résumer: 
Je travaille depuis 4 ans dans le même salon.
Je suis passionné par mon métier et souhaite partager, avec le plus grand nombre, toute la beauté que j'y trouve. Cela passe par les nombreux supports dont je m'occupe sur internet. 

Laurent Micas





mardi 14 février 2012

De la réalisation au show

production: L'Oréal professionnel



production: L'Oréal professionnel

production: L'Oréal professionnel

production: L'Oréal professionnel






mercredi 8 février 2012

Peinture, Marie-Antoinette et volume

"Peinture, Marie-Antoinette et volume" était la consigne que le photographe Andreas Licht a donnée à Jonathan Dadoun pour un shooting.

La photo a donc été conçue comme un tableau. Un modèle fixe qui pose. Un bijou tout aussi immobile qui vient l'accessoiriser. Un teint pâle rehaussé d'un maquillage qui souligne les pommettes et les lèvres sans en faire trop.
En pensant à Marie-Antoinette, Jonathan a imaginé un style bouclé, figé en favorisant un port-de-tête digne d'une reine.
Andreas voulait du volume. Jonathan s'est exécuté... Pour cela, il a commencé par gaufrer puis crêper tout autour du vertex. A la suite, il a bouclé tous les contours et les a délicatement placés autour de la première partie en détachant précieusement chaque mèche. Il a fixé le tout avec le spray Stay Styled de Wella professionals.

Andreas Licht a reçu un prix grâce à ce visuel.

Photo: Andreas Licht
Maquillage: Gerda Oomenks
Coiffure: Jonathan Dadoun 
Modèle: Emma
Stylisme: Mariel Coombes


lundi 6 février 2012

Offre réservée aux lecteurs de L'Essentiel de la Coiffure

Parmi les nombreux grossistes-détaillants, il y a ceux qui ouvrent un magasin et fournissent les salons environnant puis il y a ceux qui cherchent toujours de nouvelles idées pour aider leurs clients, les coiffeurs, à mieux développer leur activité.

C'est le cas de la CAC (Centrale des Artisans Coiffeurs* ) qui a, depuis plus de 100 ans, l'esprit de service et de créativité. Ainsi la CAC propose depuis longtemps un large choix de marques de produits, évidemment, mais aussi de la formation, de l'agencement, ainsi que d'autres services (assurance, audit...).
Depuis un an, la CAC offre la possibilité à tous les coiffeurs de créer un mini-site sur Yoo!Page *. Le fournisseur a également développé un site complet, jesuiscoiffeur.com, où on peut trouver plein d'infos.


Aujourd'hui, via son site jesuiscoiffeur.com, la CAC propose la vente en ligne. Chaque coiffeur peut alors préparer et valider ses commandes de chez lui, au calme, sans que cela le gêne dans sa journée de travail. En choisissant lui-même sur le catalogue informatique, le coiffeur évite alors les erreurs de commandes dues aux intermédiaires.

Pour aller encore plus loin, la CAC offre une remise aux lecteurs de L'Essentiel de la Coiffure. En effet, les 50 premières personnes à passer commande avec le code LESSENTIEL bénéficieront d'une réduction de 10 euro sur leur facture. 


Conditions d'utilisation :
-Offre limitée à une utilisation pour toute première commande sur http://www.jesuiscoiffeur.com dans la limite des 50 premières utilisations du code LESSENTIEL et sans minimum d'achat, hors frais de port (9 € HT) avant le 01/06/2012.








samedi 4 février 2012

Toi, tu es plutôt gel ou cire? (2° partie: cire)

Pour te coiffer, il existe une tonne de produits. Chaque marque offre une grande gamme de coiffants. Selon tes cheveux, ta coupe et ce que tu aimes en faire, tu peux choisir un gel, une cire, ou autres...

Baptiste Giabiconi

Pour ne parler que des gels et des cires, il faut déjà savoir que la différence majeure entre les deux est que les premiers sont fabriqués à partir d'une solution aqueuse quand les seconds sont formulés avec une base lipidique. Les cires ne vont donc pas mouiller les cheveux et les guideront vers un coiffage lisse ou détendu plutôt que frisé.

Jude Law

Mais même parmi toutes les cires, il existe bien des différences. Il y a les mates, les brillantes, les fluides, les épaisses, les fibreuses, les argileuses,.... Alors comment on s'y retrouve entre une cire et une autre?

Ricky Martin

Pour faire ton choix, tu dois savoir quelles sont tes priorités et ce que tu es capable d'accepter. D'une façon générale, une cire fluide laissera les cheveux assez souples et apportera de la brillance. C'est le cas de Metallic Gloss (L'Oréal professionnel) qui permet des coiffages sans volume avec une grande brillance.

Les cires épaisses ont un fini mat et apporte de la tenue à ta coiffure. Ce qui autorise des coiffages hérissés ou des crêtes. Dans cette catégorie, tu trouveras Clay (L'Oréal professionnel) ou Matte Hed Extra (Fudge).

Entre ces deux extrêmes, des cires comme Manipulator (Tigi) ou  Deviation Paste (L'Oréal professionnel) apportent une tenue correcte, un minimum de volume et une brillance naturelle qui ne sera pas exagérée.

Et dans un genre nouveau, tu as aussi Super Dust (L'Oréal professionnel) qui se présente non-pas en pâte mais en poudre. Elle a une très grande fixation.




vendredi 3 février 2012

Jean-Yves, de 9h à...

La jeune fille installée au bac à shampooings m'explique qu'après une première visite en août, elle a choisi de revenir aujourd'hui pour sa coupe. Anaïs, qui lui lave les cheveux, est venue à la rencontre de Jean-Yves en répondant à une annonce. Le salon ouvrait juste. Ce salon qui en constamment en travaux depuis trois ans. Jean-Yves s'en charge lui-même, weekend après weekend. Il peint les lambris, il monte un mur de pierre, il chine de nouveaux objets de décoration,... Au point que c'est devenu un des sujets principaux de conversation. "Alors, quoi de nouveau depuis la dernière visite? Qu'est-ce qui a changé?", questionnent les clients.


Juste avant d'entrer dans le salon, j'ai d'abord été frappé par les inscriptions sur la porte:

Comment?
sans rendez-vous
Quand?
de mardi à samedi
de 9h à ...

Ces trois petits points représentent bien Jean-Yves qui ne se contente pas des "petits horaires". Il travaille, simplement, et tant que ça lui plait. Dans cet état d'esprit, Jean-Yves et Anaïs ont coiffé pendant un an et demi lors des soirées Rainbow Power, les dimanches soirs. Et avant d'être à Nice, Jean-Yves animait des shows pour Sebastian à Paris ou ailleurs. Plus jeune encore, il avait commencé en participant à une édition du Mondial Coiffure Beauté avec un employeur aquitain.


Aujourd'hui, les journées au salon n'ont donc pas de limites arbitraires. Jean-Yves non-plus. Dans son travail, il n'aime pas se cantonner. Il ne recule devant aucune demande. Jean-Yves a donc fait le choix de ne pas mettre en avant une prestation au détriment des autres. C'est un coiffeur complet. Et ses clients sont ravis de cette ouverture d'esprit. Ils n'hésitent pas à le lui dire. En direct au salon, mais aussi sur le site de Qype où il est le salon le mieux référencé de France.

Lorsque je demande à Anaïs ce qu'elle imagine pour l'avenir du salon, elle pense à faire des nocturnes afin de toucher une autre clientèle. Jean-Yves, lui, l'esprit toujours aussi libre, fourmille d'idées qui vont du développement du salon niçois à un retour à Paris.

L'avenir est plein de surprises et ce jeune coiffeur aime se laisser surprendre.



jeudi 2 février 2012

Do you hear me?

Lorsque j'habitais à Bordeaux, L'Oréal professionnel me contactait parfois pour animer des journées ou des soirées pour de la formation ou de la promotion.


Une de ces interventions avait pour public les enseignants des écoles de coiffure de l'agglomération bordelaise. Ce jour-là, alors que j'effectuais une coupe de cheveux, le professeur d'une école privée me demande si la technique que j'utilisais à l'instant portait un certain nom anglais, trop long et trop compliqué pour que j'ai pu le retenir. Ma réponse l'a laissé pantois: "Je l'ignore". Effectivement, lorsque j'avais moi-même appris ce geste, la personne qui me le transmettait ne l'a pas nommé et je n'en ai jamais eu besoin. C'est pourquoi, à mon tour, je ne pouvais pas renseigner ce professeur. Je lui ai simplement dit que c'était "une forme d'effilage".

Depuis, j'ai très souvent entendu des coiffeurs, formateurs ou non, donner un nom anglais à une technique de coupe, de coiffage ou de balayage. Mais qu'elle est l'utilité d'apporter une identité d'outre-Manche ou d'outre-Atlantique à un geste réalisable dans le monde entier? Cet appellation apporte-t-elle une quelconque valeur ajoutée? Rend-elle plus professionnel ce geste?

Il est amusant de savoir que l'inverse se produit aux Etats-Unis où le balayage, dit Tye and Die ici, est appelé Ombré Hair, là-bas.
A croire que, dans tous les pays, on a besoin d'exotisme dans le travail