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mardi 25 avril 2017

Prends garde au... coiffeur


Ça avait mal démarré: je suis arrivé avec 3/4 d'heure de retard au premier rendez-vous. Heureusement que les 7 coiffeuses déjà présentes connaissaient bien leur boulot et avaient commencé tous les préparatifs. Je suis alors parti à la découverte des multiples couloirs et escaliers du vieux bâtiment pour arriver dans un local exigu avec des postiches de barbes et moustaches sur les murs. Ce qui m'intéressait, ici, était un carton de crépons à cheveux. Lors de cette première journée, les filles et moi (j'étais le seul mec de l'équipe) avons prévu dans un grand coffre tout le matériel nécessaire pour coiffer les 30 choristes et figurants pour Carmen. Laetitia, chef coiffeuse-maquilleuse à l'Opéra de Nice, nous a expliqué les coiffures que nous devions réaliser pour les différents personnages et les changements à chaque acte.
Retard interdit lors de notre première répétition!


La course. Le monde dans tous les sens. Faire connaissance avec tous ceux dont nous devons nous occuper. La course. Prendre ses marques. Ne pas se tromper dans les changements d'accessoires et de coiffures entre deux actes. La course. 3 minutes pour poser 32 mantilles sur des filles qui doivent aussi se changer. Et toujours courir!
Au fil des jours, j'ai pu trouver un rythme, mieux comprendre les besoins de la mise en scène et arrêter de courir autant.


La bonne ambiance générale dans les coulisses de l'opéra et le bon déroulement des choses ont eu quelques entorses. Je repense à la mantille d'une jeune figurante qui manquait le soir de la représentation générale. Nous avons parcouru les couloirs de l'opéra de Nice sur plusieurs étages pour la chercher. Introuvable! Au moment du changement d'accessoire pour le 4° acte, la jeune fille en pleurs était désespérée de ne pas pouvoir terminer le spectacle pour lequel elle avait tant travaillé. Tout le monde venait s'en mêler pour savoir si nous n'avions pas oublié de chercher quelque part. In extremis, nous avons réussi à fabriquer une mantille afin qu'elle puisse continuer la représentation.
Un autre jour, la robe de Carmen a craqué sur scène. Très réactifs, des figurants se sont éclipsés pour aller chercher des épingles afin de consolider le vêtement. Les acteurs / chanteurs ont été très pro en faisant cela dans la plus grande discrétion.


Les machinistes ont eu aussi leur lot de sueurs froides avec le décor qui s'est bloqué et n'a pas voulu se mettre en place entre 2 actes. Ils couraient tous dans tous les sens en s'interpellant à travers les coulisses. Je sentais la panique et la tension qui montaient. Mais comme pour le reste, ils ont pu rapidement venir à bout de leur problème et laisser le spectacle se poursuivre. "The show must go on", comme chantait Freddire Mercury.


Les 4 semaines de répétitions puis de représentations à Nice et à Antibes se sont terminées avec beaucoup de sympathie (peut-être quelques amitiés naissantes) avec l'ensemble des équipes: coiffeuses, choristes, figurants, décorateurs, stylistes, habilleuses, etc. Grâce aussi à ses incidents qui font monter l'adrénaline et nous crée des souvenirs amusants et conviviaux.


J'attends maintenant le prochain spectacle. Mon avenir à l'Opéra de Nice est entre les mains de Laetitia et Fabienne :)




Carmen de Georges Bizet, d'après la nouvelle de Prosper Mérimée
Coproduction: Opéra de Nice Anthéa Antipolis
Direction musicale: Nicolas Krüger
Mise en scène et lumières: Daniel Benoin

Décors: Jean-Pierre Laporte

Costumes: Nathalie Bérard-Benoin, Françoise Raybaud

Vidéo: Paulo Correia, Alain Bérard

Carmen: Aurore Ugolin
Micaëla: Nathalie Manfrino

Frasquita: Amélie Robins

Mercédès: Marion Lebègue

Don José: Luc Robert
Le Remendado: Frédéric Diquero
Le Dancaïre: Michel Vaissière
Escamillo: Jean-Kristof Bouton
Moralès: Christophe Gay
Zuniga: Jean-Vincent Blot


Orchestre Philharmonique de Nice:
Vera Novakova, Robert Wächter, Reine Brigitte Sulem, Violaine Darmon, Isabella Piccioni, Marie-Anne Palayer, Eric Broudin, Kyung-Won Lim, Mark Sikora, Pauline Carpentier, Sylvie Campagne, Radu Gherghinciu, Tatiana Gourina, Orgesa Dylgjeri, Stéphane Dall'Olmo, Hélène Genvrin, Judith Le Monnier, Volkmar Holz, Hristiana Gueorguieva, Arnaud Chaudruc, Adrian Guti, Anne Merentier, Frédérique Herrmann, Jacques Butaye, Céline Tremblay, Didier Tropea, Pascal Roederer, Patrick Lee Barot, Lucie Mallet de Chauny, Jean-Pierre Morel, Magali Prévot, Hugues De Gilles, Liviu-Adrian Ionescu, Michael Henderson, Hélène Coloigner, Marino Zampieri, Elise Derobert, Marie-Joëlle Ribière, Aline Cousy, Estelle Brun, Julien Gisclard, Zela Terry, Victor Popescu, Thierry Trinari, Anne Bonifas, Pierre Delattre, Bénédicte Mulet, Thierry Palayer, Laurence Pons, Jan Szakal, Frank Touzé, Jean-Marie Marillier, Fabrizio Bruzzone, Jean-Michel Baile, Philippe Bonifas, Jean-Louis Landra, Florin Greco, Jean-Paul Heme, Isabelle Demourioux, Virginie Diquero, Pierre Marcoul, François Meyer, Serge Féral, Philippe Roy, Martin Lefèvre, Dominique Demersseman, Frédéric Richirt, Marc Duthilleul, François Dutreuil, Olivier Féral, Laurent Van Eenod, Pierre Bauler, Moïse Duhamelle, Bruno Caulier, Julien Heisse, Christophe Escavi, Hubert Apap, Hermann Ort, Franz Baumann, Jean-Christophe Haas, Axel Roberto, Jean-Claude Morisse, Jean-Christophe Pouget, Max Arbieu, Raphaël Patrix, Philippe Serra, Alain Goubaux, Philippe Biclot, Patrice Gauchon, Helvia Briggen

Partitions: Bernard Bertrand

Chœur de l'Opéra de Nice:
Yoon-Jung CHANG, Virginie MARASKIN, Sandrine MARTIN, Luisa MONTANARO, Corinne PARENTI, Liesel JÜRGENS, Nelly LACOSTE, Sandrine LENTGE, Suzanna WELLENZOHN, Isabelle BOURGEAIS, Cristina GRECO, Valérie DELEAU, Ivanka DENEVA, Barbara SIEJKA, Claudia CESARANO, Marie DESCOMPS, Sue-Jung IM, Sandra MIRKOVIC, Franck BARD, Emmanuel PERFETTI, Thierry RUSSO, Diego SAAVEDRA, Elio TROMBETTA, Hyoung-Geun YOU, Florent CHAMARD, Young-Ju CHANG, Georges KOLEV, Luben MASLAROV, François POUTARAUD, Thierry DELAUNAY, Eric FERRI, Joan HOTENSCHE, Stéphane MARIANETTI, Jean-Luc ZAKINE, Andrea FERRINI, Christophe GAUMISSOU, Dario LUSCHI
Chœur d'enfants de l'Opéra de Nice
coiffeurs, figurants, techniciens, décorateurs, stylistes, habilleuses, danseuse (pour ceux que je connais):
Laetitia, Fabienne, Anne-Marie, Chris, Fabienne, Audrey Arnaud, Laurent Micas, Mélissa Prat, Virginie Jolyet, Dorothée Marro, Cécile Cohen, Alice-Anne Monroché, Josiane Maria, Sophie Visentin, Jean-Baptiste Bouquinet, Jerome Chabreyrie, Heathcliff Bonnet, ...




lundi 14 octobre 2013

La lumière dans leurs yeux

Deux ans après, je suis de retour en Grèce pour un événement coiffure. La Méditerranée, l'Acropole, le temps sec, rien n'a changé. Nous retrouvons aussi Natasha et sa joyeuse équipe.

Au Convention Center d'Athènes, nous préparons un show sur le thème de la collection L'Oréal professionnel, It Look, et celle de la Haute Coiffure Française, Minimale.

A la suite de cette grande journée, nous animons des workshops à Thessalonique ainsi qu'à la capitale grecque. Lors de ces ateliers, de la coupe, de la coloration, des chignons et la nouveauté de L'Oréal professionnel: Hairchalk sont présentés.

Pendant les workshops, le moment que je préfère est celui où on voit le public ébahi devant les chignons. Le truc magique est d'arriver sur scène avec une fille dont les cheveux sont lâchés, juste préparés au brushing ou au fer à boucler. Sur ces textures, on fait des chignons en dix minutes (en prenant le temps) voire trois!!

En ma qualité d'assistant, je suis sur le plateau face aux spectateurs. Je peux, sans problèmes, lire leur attention sur leurs visages. Je repère facilement celui qui veut tout voir, ceux qui parlent entre eux ou celui qui baille.
Mais, à l'instant où les chignons commencent, tous les yeux, sans exceptions, se braquent dessus. Dés la première attache en moins de trois minutes, personne n'en perd une miette. Je vois la stupéfaction, l'envie, l'émerveillement dans leurs regards.
Et si jamais on propose à l'assemblée de se lever pour se rapprocher afin de mieux voir, c'est la bousculade sur l'estrade.


photos: Laurent Micas
modèles: Stefania, Julia WieczorekMagda Slodczyk


dimanche 3 février 2013

L'individualité de Michael

Voila quelques temps que la marque Label.M, issue de Tony & Guy, a choisi Michael Marenco pour ambassadeur en France.
Je profite que Michael fête son anniversaire aujourd'hui pour qu'il nous parle de ses créations:

coiffure: Michael Marenco
produits: Label.m
photo: Matthieu Delbreuve
maquillage: Camille Lutz
stylisme: Gilian Phelan

Michael Marenco: "J'ai fait cette image pour la présenter au concours HDA de Schwarzkopf dans la catégorie couleur. J'ai voulu aller dans le sens des tendances actuelles, avec des tonalités naturelles. Pas de couleurs vives. Et pour un résultat naturel, le travail doit être très élaboré. J'ai opté alors pour une technique de balayage vertical qui me donne un dégradé de couleurs avec beaucoup de luminosité. Le blond s'éclaircit progressivement en avançant vers les pointes, sans démarcation sur les longueurs. 
A propos de longueurs, j'ai choisi une coupe graphique, fluide à laquelle j'ai retiré les volumes au coiffage pour un aspect plus moderne et moins anglo-saxon. Pour une coupe boule comme celle-ci, la frange roulé au brushing est trop attendu. J'aime mélanger les styles afin d'affirmer le mien. Je me suis aussi servi de Hair Polish de Label.m afin d'avoir ce fini glossy et des cheveux qui semblent alourdis en conservant toutes leurs capacités de mouvement." 


coiffeur: Michael Marenco
produits: Label.m
photo: Antoine de Laroche 

assistant photo: Charles Calentier 
styliste: Gillian PhelanMarz Atashi pour Elie Saab
assistant stylisme: Samuel
maquillage: Vichika Yorn 

Michael Marenco: "Elie Saab m'a demandé de coiffer pour le shooting de sa collection haute couture. Le photographe n'était autre qu'Antoine de Laroche. Avec ces deux grands artistes autour de moi, j'ai mis tout le meilleur de moi-même et ai travaillé des looks très glamour. Mais glam jeune!! avec des boucles non lissées qui vivent et bougent. Etant italien, ce style romantique me correspond parfaitement."


coiffure: Michael Marenco
produits: Label.m
photo: Yuji Watanabe
maquillage: Camille Lutz
stylisme: Tania Rat-Patron

Michael Marenco: "Pour ce shooting, nous avions pour cahier des charges "Ice Queen", un mélange de Blanche-neige pour la pureté et de Lady Gaga pour l'extravagance.
A la création de la silhouette, j'ai voulu une femme forte avec cette longue chevelure imposante qui ait aussi une touche de légèreté avec cette couronne féerique de petite fleurs."


Tout sur Michael Marenco.

vendredi 30 novembre 2012

Et si tu étais..... séropositif...

Autour de moi, deux personnes très proches ont été touchées par le VIH (virus de l'immunodéficience humaine). Voir ses amis perdre pied après avoir appris une telle nouvelle n'est pas facile. Tu ne sais pas comment réagir. Tu peux imaginer ce qu'ils ressentent mais tu ne peux pas vraiment comprendre tout ce qu'ils vivent. 

En apprenant qu'ils sont séropositifs, l'un comme l'autre s'est replié sur lui-même en voulant éviter tout contact avec d'autres personnes, ayant trop peur de transmettre à leur tour l’incurable virus. Puis, il y a presque un an, mes deux amis ont vécu en même temps des situations similaires en rencontrant quelqu'un. Rien que ça, c'est déjà un pas énorme! Il leur a fallu reprendre confiance en eux, ne pas se voir comme des armes biologiques vivantes. Dans les deux cas, mes amis s'armaient de courage afin de trouver un moment pour annoncer le triste diagnostic à leurs partenaires respectifs. Je me souviens que j'ai essayé de les aider comme j'ai pu. En donnant un conseil ou un autre sur les réactions à éviter ou comment se tenir devant l'autre ou quoi lui dire... Mais je n'en savais rien: je ne vivais pas ce qu'ils vivaient.

Au moment de l'annonce, mes amis ont dû affronter le rejet, la colère, la peur ou je ne sais quoi d'autre.
Il y a celui dont le partenaire a voulu traverser le département pour aller prendre le traitement post-exposition  malgré que mon ami lui expliquait qu'ils n'avaient couru aucun risque ensemble. Mon autre ami a vu son partenaire s'effondrer comme si le poids du monde lui tombait sur les épaules et qu'il était déjà trop tard.
Aujourd'hui encore, je ne sais pas comment ils ont pu faire l'un et l'autre pour tenir le coup. Dans les deux cas, ils ont été vus comme des armes de destruction massive.

Moi-même, je sais que je n'ai pas toujours été au top. Il m'est arrivé de dire des choses et de laisser des silences qui étaient blessants. Auprès de mes deux amis, j'ai appris (c'est déjà ça) et ai pris conscience des erreurs faites à travers la prévention contre le SIDA. Depuis 30 ans, la communication est "matraquante" afin de sensibiliser et d'informer au maximum les français. Je me souviens de certaines soirées où les 6 chaînes de télévisions diffusaient en même temps un programme unique: le SIDACTION. Toute cette communication nous disait qu'il faut se protéger au risque de tomber malade, qu'une maladie mortelle se cache derrière chaque amant.

Je n'irais pas dire que la prévention n'est pas utile. Loin de là. Mais je pense qu'elle ne prend pas suffisamment en compte la vie des séropositifs. Pendant des siècles, les lépreux ont été exclus dans des camps, il ne faudrait pas que cette prévention ait le même effet social. Combien de personnes séronégatives ont réellement pris le temps de penser à une situation et de s'imaginer à la places d'un séropositif? Certainement pas assez...

On a tous des secrets que nous voulons absolument cacher parce qu'ils nous rendent plus ou moins honteux. Mais qu'est-ce que la honte? Ni plus ni moins que le regard des autres qui nous fait paraître diminuer ou inférieur. Imagine alors qu'un de tes secrets ne crée que de la peur et du rejet lorsqu'il est révélé.... ou qu'il te fasse perdre ton boulot, tes possibilités de crédit, une majorité de tes amis et connaissances, ton partenaires ou tes relations,... Tout ça existe! Et ce sont tous ces rejets qu'il faut combattre aujourd'hui en acceptant de la façon la plus naturelle les séropositifs dans notre société.

Laurent Micas
photo Arthur Bensana




Thierry Deschemin a pu rapprocher ce sujet de la coiffure:
Voila plusieurs années que L'Oréal professionnel s'est engagé aux côtés de ONUSIDA avec l'opération Coiffeurs contre le SIDA. Des milliers de coiffeurs, en France et à travers le monde, participent à ce projet en relayant les informations à leurs clientes. Des informations de prévention et d'éducation avec un questionnaire basique afin d'en apprendre un peu plus à ceux qui savent juste que "le SIDA c'est mal".

En coiffant les artistes dans les coulisses des spectacles pour les Restos du CoeurThierry Deschemin (salon Thidesarts, Paris 17°) a vite sympathisé avec différentes personnalités dont Jenifer.
Cette année, Thierry a entraîné la jeune chanteuse avec lui pour la nouvelle campagne de Coiffeurs contre le SIDA. Ainsi, ils pourront s'aider de la notoriété pour mieux faire passer le message de prévention et de tolérance. 


Thierry Deschemin et Jenifer pour Coiffeurs contre le SIDA
photo Stéphane de Bourgies


PS: Je sais que cet article parait un peu décousu. Les idées viennent un peu en vrac, selon les émotions. Je serais plus organisé dans l'écriture lorsque je parlerai à nouveau de coiffure. 

dimanche 11 novembre 2012

Merci Anthony

En octobre, Anthony Custodio était à l'honneur dans le magazine professionnel consacré à la coiffure, Biblond

Dans cet article, Anthony parle de ses shootings en studio, des produits qu'il aime utiliser, ses coiffeurs préférés, et bien sûr son site web adoré: "L'Essentiel de la Coiffure, par Laurent Micas. C'est d'actualité et il y a de l'humour."





samedi 29 septembre 2012

Dossier MCB-2012 (2): Workshop de la Fondation Guillaume

Lors du Mondial Coiffure Beauté 2012 à la Villette, Xavier Scordo présentait un workshop de la Fondation Guillaume. Cette fondation est une "porte d'entrée" ou une "préparation" pour les jeunes coiffeurs qui veulent intégrer ensuite le prestigieux organisme Intercoiffure.

J'ai pu alors découvrir Caroline Benayoun qui exécutait une coupe en rasoir en élévation afin de conserver les longueurs du dessus qui viendraient se poser sur une nuque courte.
Sandrine était entourée de deux autres coiffeurs réalisant des chignons.

De son côté, Nicolas Goudeau nous expliquait qu'il aime les lignes graphiques qui donnent de la force. Il travaillait donc un volume lisse vers l'arrière de la tête avec une mèche d'extension très raide qui vient épouser le visage. Nicolas a travaillé son coiffage avec de la mousse et de la brillantine.

Enfin, le troisième jeune coiffeur sur la scène était Alexandre Charles-Gillot qui, lui, aime la légèreté, les coiffures sensuelles et les looks rétro qu'il trouve très féminin. Sa coiffure était alors vaporeuse, tout en boucles et très sexy.

photo: Laurent Micas
coiffure: Alexandre Charles-Gillot
modèle: Charlotte Braganti

mardi 26 juin 2012

De l'Inde à la Bohème, Kali Ratan est le trait d'union

Le réveil sonne. Plusieurs fois fois avant que je l'entende. En une demi-seconde, tout me revient en tête: je dois vite me préparer afin d'aller chercher mes affaires et me diriger vers le Vieux-Nice. Après m'être rapidement préparé, je m'exécute alors: passage au salon pour prendre tout le matériel nécessaire: brosses, séchoir, fer, extensions, bijoux,... Puis, je me rends dans ce quartier si typique de Nice avec des immeubles aux façades irrégulières, jaunes ou ocres, qui semblent danser les unes avec les autres tellement les rues sont étroites. Ici, je me mets alors au travail en coiffants les 3 filles prévues pour le shooting de la marque Les Secrets de Kali.

Avant cela, je dirais même que cette histoire a débuté il y a un an:
Un groupe d'étudiants de l'IPAG voulaient mettre en scène un défilé. Ils avaient alors fait appel à différents professionnels de la mode. Parmi ceux-là, on comptait plusieurs créateurs des Alpes-Maritimes, des maquilleuses, et moi accompagné de Benoit, l'apprenti du salon. J'avais alors coiffé toutes les mannequins du jour. Pour cela, j'avais dû m'entretenir avec chaque styliste afin de connaitre ses priorités et exigences. C'est ainsi que j'ai fait la connaissance de Kali Ratan (créatrice) et de son ami Christian qui m'avaient laissé carte-blanche.

photo Christian Rahal
coiffure Laurent Micas

Pour présenter l'ensemble de sa collection, Kali a prévu une quinzaine d'ensembles avec les bijoux associés dans un univers bohème, chic et glamour. "Les femmes que j'habille se sentent belles, très féminines et elles l'assument" me dit la styliste. Pour cette collection, Kali a privilégié des lignes simples pour les coupes afin de laisser la place aux tissus. Elle met beaucoup en avant le brocard qui est son coup de coeur. Cette année, la créatrice a choisi de compléter son travail en y associant des bijoux. Que ce soit des bracelets, des colliers, des chaines de chevilles, des bijoux de pieds ou des bijoux de tête... "Le tout doit pouvoir se porter en harmonie, en cohérence".

Pour les coiffures aussi, Kali Ratan veut une image métissée et toujours bohème, avec le thème du harem. C'est pourquoi elle a choisi trois filles très différentes. De mon côté, je mixe les textures: du bouclé, de la tresse, des couleurs... La styliste me donne une ligne directive puis accueille avec plaisir mes idées et propositions qui accompagnent ses créations. "Les coiffures semblent faciles à porter et à vivre pour les femmes. Il est bien qu'elles puissent s'identifier en les voyant et se les approprier. C'est un tout avec les vêtements et les bijoux", explique Kali.

photo Christian Rahal
sur la photo:
Ceryane (modèle)
Audrey Ortega (modèle)
Youness Valo Bousslame (photographe) et son assistante
Jil Ripault (maquilleuse)
(assistante styliste)
Kathy Kat (modèle)
Kali Ratan (styliste)


lundi 11 juin 2012

L'inspiration d'Anthony Custodio

Pour agrémenter son book, la maquilleuse Estelle Binant avait besoin des services d'un coiffeur. Elle a demandé à Anthony Custodio de participer à ce shooting. Elle a eu raison de s'adresser à lui.
Anthony avait alors carte-blanche pour travailler. Il a donc choisi de gaufrer l'ensemble des cheveux de Leslie Grillot pour, ensuite, plaquer les côtés et faire ressortir un volume sur le dessus de la tête qui vient accompagner la ligne du maquillage.
Anthony a eu l'excellente idée de faire ses tresses sur les cheveux crêpés. Cela donne un effet "corde" très novateur.

maquilleuse: Estelle Binant
photo: Christophe Knausz
coiffure: Anthony Custodio
modèle: Leslie Grillot


lundi 4 juin 2012

Le roux en douceur

Les cheveux sont multiples. Les coiffeurs sont multiples. Les couleurs sont multiples. Les tendances sont multiples. Alors j'ai demandé à deux coiffeurs experts en coloration de me parler du roux.

David Lucas, installé à Paris dans son salon David Lucas en aparté, intervient régulièrement sur France Télévision. Pour David, le roux représente la femme fatale, sophistiquée et naturelle à la fois. Une femme rare, pure, à la peau claire...
Olivier Degrotte, coiffeur à Avignon, fait confiance, pour l'entretien des couleurs de ses clientes, à Startec, une marque de produits 100% naturelle avec des pigments naturels (minéraux et végétaux), sans sulfate, sans silicone, sans paraben.

coiffure: David Lucas
modèle: Léonore Masson

Laurent Micas: Comment voyez-vous l'évolution de la mode en coloration cette année?
Le roux y a-t-il sa place?
David Lucas: Nous travaillons beaucoup les teintes naturelles, mais le roux est toujours présent. Cette teinte est une niche: peu de personnes osent la porter. Mais celles-ci viennent très régulièrement en salon afin de correctement entretenir leur couleur.
Olivier Degroote: De plus en plus, nous travaillons les effets de voiles pour mixer les couleurs. On utilise alors les violines et les rouges, qu'ils soient vifs ou pastels. Le roux a parfaitement sa place, surtout en cette saison, avec les peaux dorées de l'été. 

Laurent Micas: A quoi ressemble un beau roux?
David Lucas: Pour moi, un beau roux ne doit pas être saturé.Il doit être transparent, fluide...
Olivier Degroote: La brillance est primordiale pour un roux éclatant. Pour cela, l'entretien ne doit pas être négligé.

Laurent Micas: As-tu des produits ou techniques privilégiés afin de réaliser des roux lumineux?
David Lucas: Dans mon salon appartement, j'utilise les colorations Scrupples. Ce sont des micropigments botaniques en gel. Cette gamme me permet d'obtenir des résultats naturels et très brillants. 
Olivier Degroote: Pour une bonne accroche, je préconise de faire une précoloration avec un masque Coloristeur de Startec, puis une bonne émulsion au rinçage afin de révéler tous les pigments. 

Laurent Micas: Pour l'entretien de cette teinte, que préconises-tu? (au salon ou à la maison)
David Lucas: Je n'aime pas les couleurs saturées sur les pointes par des ajouts de pigments, alors je conseille à mes clientes d'utiliser uniquement une gamme de produits hydratants (pour cheveux colorés) comme chez Fureterer
Olivier Degroote: Les shampooings et soins Coloristeur de Startec permettent un bel entretien des reflets en utilisant un mélange de Roucou et Vanille



jeudi 23 février 2012

Pour rassurer ceux qui s'inquiètent de mon travail

Facebook est une communauté énorme qui ne cesse de grandir et sur laquelle on peut trouver beaucoup de monde. Pour ma part, j'y retrouve des clients, des coiffeurs, des fournisseurs, des marques, différents prestataires,... Il arrive que plusieurs personnes travaillent dans la même société et administrent alors un groupe ou une page fan afin de communiquer sur leur travail.
Pendant 3 ans, j'ai fait la même chose. Je travaille à Nice pour un coiffeur ambassadeur de L'Oréal professionnel. Sur le réseau Facebook, j'avais alors créé un profil à mon nom ainsi qu'un groupe et une page au nom de mon employeur afin de mettre en avant toute sa créativité et les événements auxquels il participe.
Au fil du temps, des employés de L'Oréal professionnel ont exprimé leur confusion à mon patron, en lui disant qu'ils ne comprenaient pas la différence entre le profil Laurent Micas et le groupe au nom de la société. Ces personnes pensaient alors que je m'attribuais le travail de mon employeur.
Pourtant bien des enseignes ont plusieurs magasins en France ou à l'étranger avec un responsable pour s'occuper de chacun et être le lien entre les dirigeants et les clients. Sur Facebook, c'est la même chose: le profil d'une personne est administrateur d'une page ou d'un groupe comme si ce profil était le responsable d'une adresse virtuelle.

Ces remarques m'ont valu de longues discussion avec le coiffeur ambassadeur qui ne voulait pas laisser s'installer la confusion. Pour éviter cela, j'ai donc dû lui céder le profil sur lequel je travaillais depuis 3 ans. Au bout de quelques temps, j'ai alors créé un nouveau profil sur Facebook et suis reparti de zéro.

En amoureux de mon métier, j'ai toujours beaucoup travaillé. J'ai rarement pris mes 5 semaines de congés par an. J'ai participé gratuitement à bien des événements. Et je continue encore. J'ai suivi beaucoup de stages avant d'en proposer moi-même à mes collègues. J'ai longtemps travaillé 6 jours par semaine en acceptant les pires conditions.
Et, depuis un an et demi, j'écris pour un blog L'Essentiel de la Coiffure. Sur celui-ci, je parle de tout ce qui m'intéresse dans le métier. Lorsque je vois de belles coiffures. Lorsque je connais un produit qui apporte un résultat intéressant. Lorsque j'ai un conseil coiffure à partager... Et je fais tout cela gratuitement. Ce blog n'a aucun revenu.

Aujourd'hui, d'autres prestataires de mon employeur lui demandent si je travaille encore pour lui. Comme je publie des articles de L'Essentiel de la Coiffure sur Facebook, ils imaginent que je ne suis plus dans l'équipe son équipe.


Alors pour que tout soit transparent, voici la liste de mon travail sur internet (il est facile d'y voir que la communication pour les salons qui m'emploient n'y est pas négligée):

blog:
L'Essentiel de la Coiffure: http://www.lessentieldelacoiffure.com/

Pages Facebook:
Haute Coiffure Française (FANS): https://www.facebook.com/pages/Haute-Coiffure-Fran%C3%A7aise-FANS-/235609813146621
L'Essentiel de la Coiffure: https://www.facebook.com/LEssentielDeLaCoiffure
Tes cheveux poussent trop vite en racines et jamais assez aux pointes: https://www.facebook.com/pages/Tes-cheveux-poussent-trop-vite-en-racines-et-jamais-assez-aux-pointes/140004482767954

Miss/Mister hairdresser on Facebook: https://www.facebook.com/groups/140599914899/

mises à jour:


Pour résumer: 
Je travaille depuis 4 ans dans le même salon.
Je suis passionné par mon métier et souhaite partager, avec le plus grand nombre, toute la beauté que j'y trouve. Cela passe par les nombreux supports dont je m'occupe sur internet. 

Laurent Micas





jeudi 2 février 2012

Do you hear me?

Lorsque j'habitais à Bordeaux, L'Oréal professionnel me contactait parfois pour animer des journées ou des soirées pour de la formation ou de la promotion.


Une de ces interventions avait pour public les enseignants des écoles de coiffure de l'agglomération bordelaise. Ce jour-là, alors que j'effectuais une coupe de cheveux, le professeur d'une école privée me demande si la technique que j'utilisais à l'instant portait un certain nom anglais, trop long et trop compliqué pour que j'ai pu le retenir. Ma réponse l'a laissé pantois: "Je l'ignore". Effectivement, lorsque j'avais moi-même appris ce geste, la personne qui me le transmettait ne l'a pas nommé et je n'en ai jamais eu besoin. C'est pourquoi, à mon tour, je ne pouvais pas renseigner ce professeur. Je lui ai simplement dit que c'était "une forme d'effilage".

Depuis, j'ai très souvent entendu des coiffeurs, formateurs ou non, donner un nom anglais à une technique de coupe, de coiffage ou de balayage. Mais qu'elle est l'utilité d'apporter une identité d'outre-Manche ou d'outre-Atlantique à un geste réalisable dans le monde entier? Cet appellation apporte-t-elle une quelconque valeur ajoutée? Rend-elle plus professionnel ce geste?

Il est amusant de savoir que l'inverse se produit aux Etats-Unis où le balayage, dit Tye and Die ici, est appelé Ombré Hair, là-bas.
A croire que, dans tous les pays, on a besoin d'exotisme dans le travail

samedi 21 janvier 2012

Le Kult du Rock (et de la coiffure)

Rien ne se perd, tout se transforme.
C'est ainsi que lorsque le salon niçois Rock des Coiffeurs, a fermé ses portes, son énergie est restée vivante, ranimée par les anciens employés du salon.


Magali, varoise d'origine, a fait son apprentissage sur Nice avant d'intégrer l'équipe de Rock des Coiffeurs. Elle a pu s'y épanouir pendant 4 ans avant que celui-ci ne ferme.
C'est alors qu'elle a choisi d'ouvrir son propre espace: Kult de la Coiffure. Un salon dans lequel elle a investi toute sa force professionnelle. Elle a souhaité recréer l'énergie et l'ambiance qui lui plaisaient tant dans son ancien salon en y ajoutant sa touche d'organisation.


Lorsque je suis venu à la rencontre de Magali, j'ai découvert un local où tout inspire à la convivialité. Pêle-mêle dans ce salon aux pierres apparentes, je vois un vieux vélo accroché à la balustrade de la mezzanine, un Bouddha, un lustre baroque, un drapeau arc-en-ciel, une horloge de gare, des silhouettes de magazines découpées et collées partout sur les murs de l'escalier et, surtout!, trois visages souriants qui m'accueillent chaleureusement.


Aimant connaitre tous les points de vue et avis différents, j'ai alors interrogé Christophe et Jennifer (Antoine était au CFA ce jour-là), employés de Kult de la Coiffure:

Laurent Micas: Comment êtes-vous arrivés dans ce salon?
Jennifer: Je passais devant. J'ai eu comme un déclic en voyant la vitrine: c'était le salon que j'imaginais pour moi. Dès que j'ai pu, je suis revenue pour me présenter à Magali chez qui j'ai fait quelques stages avant de faire un contrat pour mon BP. 
Christophe: Je travaillais à Saint-Laurent-du-Var, Magali avait entendu parler de moi par des clientes et elle m'a appelé directement afin que nous nous rencontrions. Le contact a été immédiat entre nous deux. 



Laurent Micas: Qu'appréciez-vous particulièrement dans le salon Kult de la Coiffure
Christophe: Le travail y est fini, précis et jamais bâclé. Tout s'y fait de façon simple et sincère. 
Jennifer: J'aime beaucoup l'ambiance et le relationnel ici. La clientèle est plutôt jeune, nous nous comprenons alors assez facilement. 

Laurent Micas: Quel conseil voudriez-vous partager aujourd'hui?
Christophe: Osez!  Osez faire des choses inattendues. Stoppez l'auto-censure. Autant pour les coiffeurs que pour nos consommatrices. 


Laurent Micas: Et côté produits?
Jennifer: J'ai une grosse clientèle masculine. Et sur les hommes, j'utilise souvent Totaly Baked de Tigi. C'est une mousse "meringue" texturisante qui s'applique sur cheveux humides. En séchant, les cheveux ont un galbe et un volume très intéressants et faciles à placer. 

Laurent Micas: Je vous sens tous les deux très impliqués dans ce salon. Dans quelle direction aimeriez-vous que Magali fasse évoluer Kult de la Coiffure avec vous?
Christophe: J'aimerais que nous développions un pôle maquillage. C'est un sujet qui m'intéresse beaucoup. J'aime à m'y essayer. Le maquillage me semble complémentaire de la coiffure. 


Pendant cette entrevue, Magali, appliquée, continue de s'occuper des clients. Je la vois prendre son temps dans les finitions de son travail. Elle discute et rit avec tous, tout en gardant un oeil sur les couleurs et balayages.
Je reviens à elle pour lui poser cette ultime question: Quel avenir imagines-tu pour ton salon et toi?
Magali: Dans un premier temps, j'aimerais pouvoir changer de local. Trouver quelque chose de plus grand et de mieux placé dans Nice. Ainsi, je pourrais aussi agrandir l'équipe. Ensuite, je voudrais ouvrir un autre salon à l'étranger et pouvoir imaginer des échanges entre les deux.... Un jour...

dimanche 15 janvier 2012

Grigoris Pyrpylis, maquilleur grec de référence, μακιγιάζ ελληνική αναφοράς

En octobre dernier, je racontais mon début de séjour à Athènes  pour des shows et des formations. A cette occasion, j'avais rencontré Grigoris Pyrpylis et ai pu découvrir son travail.

Avec D-Tales Creative Agency, Grigoris est de tous les évènements: Athens Fashion Week, Eurovision, MAD awards,... Il maquille les chanteurs pour leurs clips vidéo ou leurs albums. Il est aussi présent aux côtés des acteurs et de beaucoup d'autres personnalités. Grigoris est sollicité par les plus grands magazines: Elle, Vogue, Madame Figaro, Marie-Claire, Cosmopolitan,...

Depuis maintenant 3 ans, Grigoris Pyrpylis est aussi le maquilleur grec de référence pour Maybeline New York. Pour la marque leadeuse mondiale du maquillage, il est sur tous les fronts. Il est dans les coulisses des défilés. Il est l'interlocuteur pour les rédacteurs de tous les magazines de mode. Il maquille lors d'émissions de télévision et représente la marque partout où c'est nécessaire.

Grigoris est un touche-à-tout dans sa profession. Il ne refuse aucun challenge. "Je veux toujours rendre les femmes belles et sexy par mon travail" me confie-t-il.

Aujourd'hui, cet artiste du pinceau et du blush, admiratif de Lloyd Symmonds, Tom Pecheux et Aaron De Mey, veut aller plus loin dans son travail. Il veut partir à la conquête de Paris, "le centre mondial de la beauté et des cosmétiques", comme il l'appelle. Grigoris ambitionne de maquiller pour les plus grands défilés de la Fashion Week parisienne ainsi que pour les éditions françaises de Vogue, Numéro, Citizen K,... et tous!

Grigoris Pyrpylis
photo: Laurent Micas

Maybelline New York étant une parque du groupe L'Oréal, il est donc tout naturel que Grigoris Pyrpylis se soit retrouvé avec nous sur les shows d'Athènes en septembre 2011.

photo: Laurent Micas

Laurent Micas: Quelle était ta mission pour cet évènement?
Grigoris Pyrpylis: Avec mon équipe, je devais créer des looks en parfait accord avec les coiffures qui ont été mises en place pour les défilés. 

photo: Laurent Micas

Laurent Micas: Qui décidait des maquillages à faire?
Grigoris Pyrpylis: Aris Georgiadis, le styliste, était en charge de la coordination de l'ensemble. En début de journée, Aris, Eric et moi avons discuté des looks des filles en prenant compte, des vêtements, de la coiffure et du maquillage. Puis Aris m'a laissé libre de faire ce que je voulais car il connait mon professionnalisme. Eric a eu entièrement confiance. C'était comme un grand puzzle où chacun apporte sa pièce. Le résultat était magnifique. 

photo: Laurent Micas

Laurent Micas: Pour ces défilés, tu as collaboré avec un coiffeur français. Comment cela s'est-il passé?
Grigoris Pyrpylis: Travailler avec lui était un honneur pour moi. J'ai toujours un grand plaisir à travailler avec des français car ils ont une grande finesse et vont au-delà du style demandé. Ils se surpassent. Avant d'arriver à l'académie L'Oréal professionnel pour commencer les maquillages, j'étais un peu nerveux puis Eric et toi m'avez mis à mon aise. Je me suis senti libre, c'est pourquoi j'ai pu donner le meilleur de moi. Tout est dans l'énergie qu'on donne et qu'on reçoit.

photo: Laurent Micas

Laurent Micas: Qu'as-tu pensé lorsque tu as vu le résultat final?
Grigoris Pyrpylis: Voir les filles avec ces chevelures incroyables, les maquillages glamour et ces looks était ma récompense. J'étais alors heureux et fier pour moi et l'équipe entière. Maintenant, je voudrais recommencer encore, et encore... et encore!!!

photo: Laurent Micas

mercredi 7 décembre 2011

Test sur Crispy Curl

J'ai mon expérience de coiffeur et ma connaissance des produits, mais aujourd'hui, j'ai demandé à une amie, Muriel,  de tester pour moi une nouveauté de Play Ball (L'Oréal professionnel): Crispy Curl.

Le témoignage de Muriel:


"Crispy Curl est très étonnant. Il porte bien son nom. On l'entend crisper dans la main. Et il a un parfum de bonbon qui rappelle l'enfance. 
Mais bon, pour commencer j'ai d'abord été séduite par son flacon coloré et son gros bouchon rond et transparent. Lorsque j'ai voulu utiliser le produit pour la première fois, j'ai été surprise: il faut en mettre peu et la mousse gonfle rapidement dans le creux de la main. Malgré qu'il soit très (trop) chimique, le parfum m'a fait penser aux bonbons que je grignotais lorsque j'étais enfant. 
Le produit s'applique et se répartit aisément sur la chevelure. Quand j'enroule une mèche sur mon doigt, celle-ci garde bien la forme. Les boucles ont une jolie définition. 
La fixation est aussi très agréable car elle tient toute la journée, tout en restant naturelle. La coiffure n'est pas durcit."