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jeudi 29 août 2013

Temple de la coiffure

Le salon Burny's à Axel (Pays-Bas) pourrait être appelé "temple de la coiffure" étant situé dans une ancienne église. Dans ce petit village, Berni Ottjes a créé un lieu de luxe absolu en noir et blanc. Dans cet univers très lumineux, les hollandais peuvent profiter des bien-faits des produits Shu Uemura Art of Hair avant de confier leur chevelure à ce coiffeur talentueux. 




Burny's salon & SPA
Weststraat 25, Axel (NL)


vendredi 8 mars 2013

Femmes, on vous aime!

A l'occasion de la journée de la femme, le salon L'Essentiel de Gradignan (Gironde) offre un soin au bac à chacune de ses clientes.
C'est aujourd'hui!!!!!
VITE!!!!


mercredi 26 septembre 2012

10 ans à Talence


A l'occasion du dixième anniversaire de son salon de Talence (Gironde), Vania Laporte organise un cocktail en soirée avec un show, le jeudi 4 octobre.

Afin de remercier ses clients de leur fidélité, Vania propose un tirage au sort auquel les participants pourront gagner des forfaits "shampooing/coupe/coiffage" et d'autres cadeaux.

Courez vite remplir votre bon à glisser dans l'urne!!!!


lundi 20 août 2012

Le site essentiel

En 2001 , le premier salon de coiffure L'Essentiel voyait le jour à Gradignan. En 2002, Villenave d'Ornon et Bordeaux-Saint Augustin ouvraient leurs portes. Ainsi, le groupe de salons de coiffure s'est construit à Bordeaux et dans ses environs en multipliant les stages et les formations en commun. Chaque salon a su aussi développer une identité propre. 
Au fil des années, 2 nouvelles enseignes ont ouvert: à Bordeaux-Bastide et à Bordeaux-Arlac



Pour la dixième année du groupe, les salons L'Essentiel ont repensé leur site internet afin qu'il corresponde mieux aux looks décalés des salons L'Essentiel.

Aujourd'hui, vous pouvez visualiser l'univers de chacun des 5 salons plus facilement et partager votre avis sur  les services proposés, tarifs, hygiène... à l'aide d'un questionnaire à remplir.



samedi 17 mars 2012

L'humilité du luxe

Récemment, Stéphane Amaru m'a offert la possibilité de visiter son salon de coiffure Didact Hair Building dans le centre de Paris.


Une porte très discrète permet l'accès à ce salon dont l'accueil est au premier étage et la partie coiffure aux niveaux supérieurs. Je suis reçu par deux charmantes jeunes filles qui me débarrassent de ma veste (il fait quand même -5° dehors). Très vite, Alexandre, l'associé de Stéphane Amaru, vient à ma rencontre afin de me faire visiter le lieu et de m'expliquer le concept du salon. Nous montons au deuxième étage, directement dans la "boutique". Un espace avec 2 gammes Schwarzkopf: une de produits naturels et une de synthétiques. Les clientes du salon ont alors le choix de prendre des shampooings, soins ou autres coiffants dont l'impact sur la planète et sur le corps est plus ou moins réduit.


Juste à côté, Alexandre me présente le Comptoir à franges et le Comptoir à cheveux longs. Pour chaque saison, une proposition de différentes attaches est faite. Les clientes peuvent alors en choisir une à faire réaliser en 30 minutes.
L'étage supérieur est une grande pièce mansardée qui sert aux coupes de cheveux pour le quotidien mais aussi pour les formations les lundis et aux shootings occasionnels. Elle est également louée à des coiffeurs indépendants qui recherchent un lieu pour leurs prises de vue.
A chaque niveau, les bacs à shampooing sont isolés par une cloison qui permet une meilleure détente pour la personne qui veut profiter du massage du shampooing ainsi que de celui fait par le fauteuil vibrant.


En me présentant Didact Hair Building, Alexandre me fait surtout découvrir un salon très impliqué sur le respect de la personne, du cheveu et de la planète. Alors, en plus des gammes de produits naturels, les éclairages et les séchoirs sont à basse tension, les robinets ont des économiseurs d'eau, les magazines disponibles pour l'attente sont axés sur le développement durable, les entreprises ayant travaillé pour la réalisation du salon avaient un cahier des charges strict à ce sujet,...
Lorsqu'une personne souhaite faire un service technique (mèches, forme) trop agressif pour son cheveu, le coiffeur lui explique cet impact et lui propose une autre alternative plus en respect avec sa chevelure. A elle de trancher ensuite et de faire son choix avec l'information qui lui a été apportée.

Cette visite du salon était l'occasion pour moi de rencontrer Damien Roux et Fabien Jacobs dont j'avais déjà  parlé dans ce blog (Damien, Fabien). Je les vois habillés très classe avec une veste, une cravate ou un noeud papillon puisque la tenue élégante est de rigueur ici.
Le souhait de la direction est d'apporter un service ultra luxe à des tarifs abordables afin d'en faire profiter le plus grand nombre.

S'il me fallait recommander une adresse de salon de coiffure à Paris, je commencerais par celle-ci: 2, rue du jour, Paris 1°.





vendredi 3 février 2012

Jean-Yves, de 9h à...

La jeune fille installée au bac à shampooings m'explique qu'après une première visite en août, elle a choisi de revenir aujourd'hui pour sa coupe. Anaïs, qui lui lave les cheveux, est venue à la rencontre de Jean-Yves en répondant à une annonce. Le salon ouvrait juste. Ce salon qui en constamment en travaux depuis trois ans. Jean-Yves s'en charge lui-même, weekend après weekend. Il peint les lambris, il monte un mur de pierre, il chine de nouveaux objets de décoration,... Au point que c'est devenu un des sujets principaux de conversation. "Alors, quoi de nouveau depuis la dernière visite? Qu'est-ce qui a changé?", questionnent les clients.


Juste avant d'entrer dans le salon, j'ai d'abord été frappé par les inscriptions sur la porte:

Comment?
sans rendez-vous
Quand?
de mardi à samedi
de 9h à ...

Ces trois petits points représentent bien Jean-Yves qui ne se contente pas des "petits horaires". Il travaille, simplement, et tant que ça lui plait. Dans cet état d'esprit, Jean-Yves et Anaïs ont coiffé pendant un an et demi lors des soirées Rainbow Power, les dimanches soirs. Et avant d'être à Nice, Jean-Yves animait des shows pour Sebastian à Paris ou ailleurs. Plus jeune encore, il avait commencé en participant à une édition du Mondial Coiffure Beauté avec un employeur aquitain.


Aujourd'hui, les journées au salon n'ont donc pas de limites arbitraires. Jean-Yves non-plus. Dans son travail, il n'aime pas se cantonner. Il ne recule devant aucune demande. Jean-Yves a donc fait le choix de ne pas mettre en avant une prestation au détriment des autres. C'est un coiffeur complet. Et ses clients sont ravis de cette ouverture d'esprit. Ils n'hésitent pas à le lui dire. En direct au salon, mais aussi sur le site de Qype où il est le salon le mieux référencé de France.

Lorsque je demande à Anaïs ce qu'elle imagine pour l'avenir du salon, elle pense à faire des nocturnes afin de toucher une autre clientèle. Jean-Yves, lui, l'esprit toujours aussi libre, fourmille d'idées qui vont du développement du salon niçois à un retour à Paris.

L'avenir est plein de surprises et ce jeune coiffeur aime se laisser surprendre.



samedi 21 janvier 2012

Le Kult du Rock (et de la coiffure)

Rien ne se perd, tout se transforme.
C'est ainsi que lorsque le salon niçois Rock des Coiffeurs, a fermé ses portes, son énergie est restée vivante, ranimée par les anciens employés du salon.


Magali, varoise d'origine, a fait son apprentissage sur Nice avant d'intégrer l'équipe de Rock des Coiffeurs. Elle a pu s'y épanouir pendant 4 ans avant que celui-ci ne ferme.
C'est alors qu'elle a choisi d'ouvrir son propre espace: Kult de la Coiffure. Un salon dans lequel elle a investi toute sa force professionnelle. Elle a souhaité recréer l'énergie et l'ambiance qui lui plaisaient tant dans son ancien salon en y ajoutant sa touche d'organisation.


Lorsque je suis venu à la rencontre de Magali, j'ai découvert un local où tout inspire à la convivialité. Pêle-mêle dans ce salon aux pierres apparentes, je vois un vieux vélo accroché à la balustrade de la mezzanine, un Bouddha, un lustre baroque, un drapeau arc-en-ciel, une horloge de gare, des silhouettes de magazines découpées et collées partout sur les murs de l'escalier et, surtout!, trois visages souriants qui m'accueillent chaleureusement.


Aimant connaitre tous les points de vue et avis différents, j'ai alors interrogé Christophe et Jennifer (Antoine était au CFA ce jour-là), employés de Kult de la Coiffure:

Laurent Micas: Comment êtes-vous arrivés dans ce salon?
Jennifer: Je passais devant. J'ai eu comme un déclic en voyant la vitrine: c'était le salon que j'imaginais pour moi. Dès que j'ai pu, je suis revenue pour me présenter à Magali chez qui j'ai fait quelques stages avant de faire un contrat pour mon BP. 
Christophe: Je travaillais à Saint-Laurent-du-Var, Magali avait entendu parler de moi par des clientes et elle m'a appelé directement afin que nous nous rencontrions. Le contact a été immédiat entre nous deux. 



Laurent Micas: Qu'appréciez-vous particulièrement dans le salon Kult de la Coiffure
Christophe: Le travail y est fini, précis et jamais bâclé. Tout s'y fait de façon simple et sincère. 
Jennifer: J'aime beaucoup l'ambiance et le relationnel ici. La clientèle est plutôt jeune, nous nous comprenons alors assez facilement. 

Laurent Micas: Quel conseil voudriez-vous partager aujourd'hui?
Christophe: Osez!  Osez faire des choses inattendues. Stoppez l'auto-censure. Autant pour les coiffeurs que pour nos consommatrices. 


Laurent Micas: Et côté produits?
Jennifer: J'ai une grosse clientèle masculine. Et sur les hommes, j'utilise souvent Totaly Baked de Tigi. C'est une mousse "meringue" texturisante qui s'applique sur cheveux humides. En séchant, les cheveux ont un galbe et un volume très intéressants et faciles à placer. 

Laurent Micas: Je vous sens tous les deux très impliqués dans ce salon. Dans quelle direction aimeriez-vous que Magali fasse évoluer Kult de la Coiffure avec vous?
Christophe: J'aimerais que nous développions un pôle maquillage. C'est un sujet qui m'intéresse beaucoup. J'aime à m'y essayer. Le maquillage me semble complémentaire de la coiffure. 


Pendant cette entrevue, Magali, appliquée, continue de s'occuper des clients. Je la vois prendre son temps dans les finitions de son travail. Elle discute et rit avec tous, tout en gardant un oeil sur les couleurs et balayages.
Je reviens à elle pour lui poser cette ultime question: Quel avenir imagines-tu pour ton salon et toi?
Magali: Dans un premier temps, j'aimerais pouvoir changer de local. Trouver quelque chose de plus grand et de mieux placé dans Nice. Ainsi, je pourrais aussi agrandir l'équipe. Ensuite, je voudrais ouvrir un autre salon à l'étranger et pouvoir imaginer des échanges entre les deux.... Un jour...

lundi 16 janvier 2012

Les soldes à Bordeaux

A Bordeaux, un petit groupe de salons né il y a une dizaine d'année m'est cher au coeur: L'Essentiel.
Aujourd'hui, ce sont les soldes au salon L'Essentiel de Bordeaux-Bastide. Chaque semaine, une nouvelle offre.

Côté produits:
-30% sur les lisseurs GHD
-15% sur l'ensemble de Tigi
-10% sur la gamme de maquillage Studio 78 (produits bio, label ECOCERT)
-10% sur les produits d'esthétique ar457

Côté prestations:
-15 euro pour l'achat d'un bon cadeau
-10 euro sur chaque soin esthétique

Alors profitez-en vite! C'est jusqu'à la fin légale des soldes.

Et, comme dans le vêtement, il y aura une "braderie": tout une soirée, vous pourrez faire l'économie de 50% sur la marque Tigi et de 20% tous les autres produits disponibles dans le salon. Un tirage au sort sera également organisé afin de faire encore plus de cadeaux!!!

Salon L'ESSENTIEL
BORDEAUX BASTIDE:

31 avenue Thiers
05.56.86.20.08

vendredi 4 novembre 2011

Assurance qualité...

Dans les salons de coiffure, chacun fait tout son possible pour garder le lieu et le matériel rangé et nettoyé. Chaque coiffeur est plus ou moins consciencieux sur ce point et dans les moments de travail intense comme les vendredis ou les samedis, la tâche devient plus difficile à être respectée.

Pierre Barré a travaillé dans plusieurs salons et a vu les petits défauts que chacun peut avoir: linge réutilisé avant lavage, lames de rasoir non changées,...
Après avoir aidé les salons dans lesquels il pouvait exercer, Pierre a voulu aider la profession dans son ensemble en créant l'association Hygiène Plus en 2005. Il est entouré d'une qualiticienne, d'un infectiologue, d'une infirmière hygiéniste et de professionnels de la coiffure, de l'esthétique et de l'effraction cutanée. Ensemble, ils ont défini le degré nécessaire d'hygiène entre l'exigible et le réalisable ainsi que les différents protocoles.
La prise de conscience et la responsabilisation du professionnel sont essentielles.


Trouvant cette initiative hautement intéressante, j'ai posé quelques questions à Pierre:

Laurent Micas: Qu'apportez-vous concrètement comme aide aux entreprises qui souhaitent votre label?
Pierre Barré: Pour le professionnel :
- Un accompagnement dans la prévention des risques professionnels, des affichages obligatoires, ainsi dans la mise en conformité avec les obligations réglementaires,
- Une valorisation du professionnalisme,
- Des formations Hygiène et Qualité (prochainement),
- Une meilleure fidélisation des clients,
- Un nouvel outil de communication, de prospection,
- La Charte qualité Hygiène, les visuels associés.

Pour les consommateurs :
- L'assurance de prestations en toute sécurité : linge propre, matériel désinfecté,
- L'identification des consommateurs à un organisme référant en matière d'hygiène.

LM:Vous êtes une association, quels sont les frais d'inscription?
 PB: Les droits d'entrée sont de 100€ et 50€/an après avoir validé le questionnaire préalable (le nouveau est en ligne).
Avec des produits d'hygiène adaptés, l'agrément revient seulement à quelques centimes d'euros par client.
(matériel pour emballer les brosses de façon individuelle, spray et lingettes désinfectantes, rasoirs à usage unique et en emballage individuel pour la taille du duvet).

LM: Faites-vous de la communication pour vos adhérents?
PB: Très prochainement, les établissements Approuvés seront référencés sur le site Hygiène Plus.
Le logo de vitrine, annuel, permet de donner une visibilité aux clients, passants et clients potentiels.
La possibilité pour le salon Approuvé d'utiliser le logo sur son site web et dans sa communication, dans le respect du règlement d'usage de la marque collective H+.



vendredi 2 septembre 2011

De Caracas à Merida

En août, je suis allé visiter le Vénézuela. Après un bref passage à Caracas, j'ai surtout profité de Mérida pendant quelques jours.
Entre un séjour à Los Llanos entouré d’innombrables oiseaux et de caïmans, et un vol en parapente, j'ai aussi cherché les salons de coiffure. Et il n'y a pas de quoi fantasmer. Je n'ai rien vu d'extraordinaire dans la décoration ou l'agencement. Quoique.... d'un certain côté, j'en ai vu des fantastiques. Avec ce salon dont les murs sont tapissés de motifs zébrés. Ou celui qui n'a pas de vitrine mais une porte par laquelle il faut passer de profil tellement elle est étroite.

photo: Laurent Micas

En observant aussi les vénézueliens, rien ne m'a bouleversé. Au niveau coiffure, le pays ressemble beaucoup à ce que nous avions début 90'. J'ai vu des dégradés plein de marques de ciseaux, des mèches qui ressemblent à des rayures blanches.
Il y en avait quand même un! J'ai rencontré un styliste qui crée des vêtements et des accessoires pour Volatile (vous les trouverez sur un site et sur Facebook). Ce garçon porte une coiffure contemporaine sans être excentrique pour autant. Il habite le nord du pays, proche de la mer des Caraïbes. Pour le lui avoir demandé, il me disait que seul 2 ou 3 salons de coiffure lui semblent convenables dans sa région.

Comme beaucoup de pays d’Amérique latine, le Vénézuela n'est pas au top de sa forme au niveau économique. Je ne peux que souhaiter à tous les vénézueliens que les choses changent pour eux. Qu'ils aient plus de moyens et de facilités dans leur vie au quotidien. Puis qu'ils en profitent pour s'actualiser côté mode et coiffure.

photo: Carlos Molina

lundi 11 juillet 2011

Et si on changeait de vitrine?

En ce moment, le magazine Coiffure de Paris vous propose de relooker et de moderniser la vitrine de votre salon. Pour cela, il suffit simplement d'envoyer quelques photos de votre salon (la vitrine bien-sûr) à sellero@ reedbusiness.fr

Un reportage avant-après sera évidemment consacré dans un prochain numéro de la revue.

mercredi 18 mai 2011

Quand le salon devient bureau des plaintes

Lu dans Biblond n°20:


Lorsqu’une cliente vient se plaindre, on n’a qu’une envie : se cacher sous son fauteuil pour se faire oublier ! Et pourtant, il faut se montrer à la hauteur de la situation. Conseils…
Humain, rien qu’humain
« Il n’y a pas plus humain qu’une erreur ! », rappelle Sébastien Delarue, du salon Chic Rive Droite, à Rouen. Gardez cela en tête lorsque vous êtes confronté à une cliente mécontente. N’oubliez jamais que l’erreur fait partie des aléas du métier. À vous de la gérer au mieux : la diplomatie aussi fait partie des qualités humaines!

Une écoute de qualité
Il est essentiel d’admettre votre erreur ou du moins de reconnaître que vous n’avez pas bien compris ce que souhaitait votre cliente. Même si vous estimez qu’elle fait preuve d’incohérence, soyez à l’écoute, montrez-lui que son avis compte pour vous. Sébastien Lampanoza, du salon parisien Messieurs-Dames, a un « truc » :
« Je fais attention aux termes employés par la cliente pour me décrire son ressenti, et je réutilise les mêmes mots, confie-t-il. Cela lui permet de se sentir comprise et entendue. »

Jouez les intermédiaires
Il est parfois nécessaire de placer un intermédiaire entre le coiffeur et la cliente pour décoincer la situation. « Un coiffeur référent ou un autre membre de l’équipe doit se positionner comme médiateur afin de favoriser le dialogue », souligne Sébastien Delarue. « C’est le rôle du manager, renchérit Sébastien Lampanoza, il est le dernier rempart ! »

Cherchez une solution
« Une fois que la tension est descendue, il faut avancer des propositions, indique Sébastien Lampanoza. Est-il possible de récupérer la couleur ? De redonner un coup de ciseaux qui peut faire la différence ? » C’est le moment de faire un geste commercial pour rattraper votre erreur. Le responsable du salon doit avoir défini sa politique commerciale en amont, afin d’éviter l’improvisation.

Attention au bouche-à-oreille !
Si vous laissez une cliente partir mécontente du salon, vous pouvez être sûr qu’elle déconseillera votre adresse à ses amies. Pensez-y : faites tout votre possible pour lui redonner le sourire.


APPRENEZ DE VOS ERREURS
Essayez de comprendre pourquoi cette cliente n’a pas été satisfaite du service que vous lui avez apporté. S’agit-il d’une faute dans le diagnostic ? D’un problème d’écoute ? Manquiez-vous de temps pour travailler dans de bonnes conditions ce jour-là ? Il peut être nécessaire d’en parler en équipe, sans montrer du doigt le coiffeur concerné. Cela peut permettre de dénouer des crises… et d’avancer.
Virginie de Rocquigny



Patrick Lagré, invité à la rédaction:
Bien gérer les plaintes est primordial pour l’image du salon, très peu de clients osent se plaindre, nous devrions donc les remercier de nous permettre de nous améliorer ! Mais avant tout, ce sont bien souvent les coiffeurs qu’il faut gérer pour éviter les plaintes, ce sont bien souvent les mêmes qui sont concernés.
Le rôle du manager est de faire évoluer ses collaborateurs en travaillant sur leurs points faibles, en général la consultation (l’écoute, la compréhension, l’approche) et la notion de service.

mardi 26 avril 2011

Tu me passes une serviette, s'il-te-plait!!

 "Pavé dans la marre" pourrait être le titre de cet article aussi...


Aujourd'hui je vais certainement faire peur à bien des personnes. Et j'espère surtout faire réagir un maximum de coiffeurs et faire avancer les choses dans le bon sens pour le bien-être de tous.

Je commence par un exemple domestique que tout le monde peut parfaitement comprendre.
A la maison, tu fais un brin de ménage: tu passes l'aspirateur qui est rangé dans un débarras. Cette tâche faite, dans le débarras en question, tu attrapes une serpillère et laves le sol avec.
A la suite, tu passes dans la dans la salle de bain. Lorsque tu sors de la douche, tu prends, sur une étagère du placard, une serviette pour t'essuyer le corps. Si tu as les cheveux longs, tu en prends même une seconde, sur la même pile, afin de la placer autour de ta chevelure pour éviter que de l'eau coule dans ton dos. Ces 2 serviettes pourraient facilement être interverties un autre jour.
Bien évidemment (tu vas me prendre pour un fou a cette évocation), il ne te viendrait pas a l'idée d'utiliser la serviette enturbannée sur ta tête pour essuyer l'eau qui a ruisselé au sol après la douche. De la même façon, tu n'imaginerais jamais ranger ta serpillère dans la salle de bain au milieu de la pile de serviettes.



Mon histoire semble un peu étrange, mais j'en viens au fait:



Et bien, dans un salon de coiffure, le concept de serviette pour la tête ou de serpillère pour le sol n'existe pas. Ce sont les mêmes qui servent à essuyer une chevelure juste avant le sol. Aucun tri. Toutes sur une étagère commune. Et toutes pour tous les usages: cheveux, sol, poussière, vitres...

Oui, j'avoue, c'est répugnant, dégoutant ou tout ce qu'on veut. Mais pourtant ça existe. Et bien trop souvent.

Alors, toi, lecteur, si tu travailles dans un salon de coiffure, essaie de faire attention à ce que ce genre de pratique n'arrive plus.
Si tu travailles dans l'encadrement de coiffeurs (école, fournisseur, centre de formation, management...), parle-leur de cet exemple afin de leur faire prendre conscience de l'erreur monstrueuse et sale faite par ce geste qui semble si anodin de jeter une serviette à terre.
Si tu ne bosses pas autour de la profession, par contre il t'arrive d'aller faire entretenir ta chevelure dans un salon, alors raconte aussi cette folle histoire à ton coiffeur. Histoire de le sensibiliser.


2012 est, parait-il, l'année de la fin du monde. J'espère surtout qu'à cette date, cette histoire ne fera rougir de honte plus personne, plus aucun coiffeur.

lundi 25 avril 2011

Une nouvelle histoire

Dans Biblond n° 18, l'histoire d'un client mystère envoyé par le journal afin savoir ce qui se passe au sein des salons:


Challenge : tester un coiffeur le matin du réveillon du 31 décembre. Quitte ou double. Le test est un succès, je suis la reine de la soirée… C’est un total raté, mon réveillon se transforme en fête costumée et je porterai une perruque. 
« Vous avez un coiffeur pré
féré ? », me demande-t-on. « Celui qui ne me fera pas pleurer devant la glace. » On rigole au téléphone. Bon feeling.

Analyse devant miroir

Le salon grouille de jeunes gens, j’ai un peu de mal à identifier celui qui va prendre soin de moi pendant… deux heures trente. Après un rapide passage devant les ordis mis à disposition – gratuitement – des clients pour surfer sur Internet, Thomas m’installe devant la glace. « Qu’est ce qui vous amène ? » Les mensonges – par omission – commencent… « J’ai envie de changer de tête (menteuse). Ça fait un an que ma coupe est la même (vrai). »
Thomas me propose de « redessiner les contours de mon visage ». Il a interdiction formelle de toucher à mes longueurs mais je lui laisse carte blanche pour la frange. « On va éviter une frange droite, vous allez croiser dix filles dans la rue qui ont la même…» En quinze minutes, il m’a mise à l’aise, je décide de lui faire confiance.

Le temps de bien faire les choses

En plus de la coupe, je décide de refaire également mes mèches. « Il y a un peu de racines, décrit Thomas, et puis c’est la fête ce soir ! » Le garçon sait trouver les arguments. Je me laisse faire « un blond bébé », sans regarder sa montre. « On a tout notre temps, je suis là pour vous », Thomas est parti pour une heure de « tartinage » de mèches. J’ai même droit à des explications sur l’utilisation de l’ouate « pour chauffer » plutôt que l’habituelle cellophane. J’ai le temps de voir défiler les clients, qui claquent la bise à leur coiffeur et le tutoient. Je suis en plein Marais parisien, et pourtant j’ai l’impression d’être chez le coiffeur du quartier.

« I’m bac » !

Mes cheveux sont un peu fatigués avec l’hiver. Thomas est beaucoup plus indulgent : « je trouve qu’ils sont en forme ». Je lui détaille les produits que j’utilise. Il ne me proposera pas d’en acheter de toute la séance. Le salon ne pousse pas à la revente. Direction le bac. Le shampooing est un peu vif, le massage nettement moins, mais toujours trop court ! Le démêlage est consciencieux et pas violent.
« Magnifique », commente Thomas… J’ai hâte de retrouver le miroir ! Ta dam !
La couleur a parfaitement pris. Même si Thomas a surveillé de loin ma tête, il a sonné la fin de la récré lecture (VSD, Têtu) juste à temps. Armé de ses ciseaux, il a une façon assez originale de les manipuler. Le brushing bouclé est fait à l’ancienne, avec une brosse rouleau. Au bout de deux heures trente, la satisfaction se lit sur mon visage. Un jour, moi aussi je ferai la bise à Thomas…




MON BILAN

- Accueil : 8/10 Ponctualité, accueil par le patron du salon très souriant.
- Vitrine : 6/10 Assez dépouillée, étagère de flacons en devanture, tarifs peu visibles. Un soulagement : pas de Père Noël !
- Ambiance : 9/10 Calme, petite musique électronique d’ambiance pas énervante. lumières Cosy.
- Coupe et couleur : 8/10 Un joli effilé sur les mèches, et sur le contour du visage. Bravo !
- Prix : 7/10 133 euros, un peu cher pour une couleur et une coupe cheveux longs.

L’avis du pro, Xavier Scordo
« La cliente sort satisfaite, pour moi c’est le principal. Trois petits détails quand même. Au niveau de l’accueil, une armée de coiffeurs à la caisse peut mettre mal à l’aise. Le coiffeur est très à l’écoute, mais il aurait pu la questionner davantage sur la frange. Il est bien tombé, mais il aurait pu être à côté. Pour ce qui est de la revente produits, il aurait dû placer quelques conseils, mais j’attends moi aussi de bien connaître la cliente, qu’elle me fasse confiance, pour lui proposer des produits.»


Article d'origine sur Biblond

samedi 12 mars 2011

Quatre questions à Philippe Vottero

Lu sur Coiffure de Paris n°1166:



Coiffure de Paris: Vous lancez un salon "social"à Marseille. Pouvez-vous nous expliquer de quoi il s'agit?
Philippe Vottero: C'est un salon de 20m² avec 6 postes de coiffage, juste à côté de mon salon ouvert en 1990. Ce local est destiné à tous les coiffeurs qui ont des soucis et n'ont pas de lieu où coiffer. Ils peuvent en disposer toute la journée pour 50 euro. Avec une fiche moyenne à 36 euro, ils rentrent très vite dans leurs frais. Le public devrait être varié et de tous les a^ges: coiffeurs qui ont mis la clé sous la porte pour cause de crise, jeunes en possession d'un BP qui veulent ouvrir leur salon mais n'y arrivent pas, auto-entrepreneurs qui souhaitent se constituer une clientèle... Tous devraient y trouver leur compte.

CdP: Pourquoi une telle aventure?
P.V.: J'ai eu moi-même un parcours assez chaotique, avec des périodes de chômage assez longues. J'ai aussi été obligé de travailler gratuitement et j'ai mis beaucoup de temps à m'installer. D'ailleurs, à 18 ans, je pensais déjà créer un salon pour tous les coiffeurs exclus du système. Il y a, en effet, énormément de jeunes au chômage et s'ils n'ont pas leurs parents derrière, ils n'y arrivent pas.


CdP: Comment les coiffeurs interviennet-ils dans le salon?

P.V.: Le local a été entièrement refait, avec un beau décor agréable à vivre. Les coiffeurs qui veulent venir me passent un coup de fil, pour voir s'il reste de la place.

CdP: Comptez-vous vous arrêter là?
P.V.: Non, la formule pourrait, d'ailleurs, faire des petits. J'y crois vraiment et j'aimerais bien en ouvrir un second.

mercredi 15 décembre 2010

L'Ecosalon. Partageons nos idées durables

Lu sur Coiffure de Paris n°1163:


Montrer qu'un salon écolo n'est pas forcément bobo et cher, tout en ouvrant un dialogue responsable avec ses clients et ses voisins commerçants. Tel est le pari d'Olivier Delange avec l'Ecosalon.

Olivier Delange
Parce que le développement durable, c'est aussi utiliser l'existant, il s'est gardé de tout changer. Ça tombait bien, le local était déjà un salon de coiffure. Les postes de coiffage sont donc restés en l'état. Quant aux halogènes qui assurent l'éclairage au plafond, s'il a décidé d'en ôter quelques-uns, il attend patiemment que les autres cessent de fonctionner pour les remplacer par des LED, moins consommateurs d'énergie. Le 9 octobre, Olivier Delange a ouvert l'Ecosalon, rue Olivier de Serres, dans le XV° arrondissement de Paris. Un salon de coiffure qui se veut expert du développement durable et qui entend partager cette culture tant avec ces clients qu'avec les commerçants voisins. Vin bio et discussions autour de l'implication des PME et des TPE sur cette vaste question étaient donc au programme d'une soirée d'inauguration où l'on pouvait à la fois découvrir les aménagements du salon et échanger avec les acteurs du secteur. Rien d'étonnant, lorsqu'on sait que Loïc Fel, l'associé d'Olivier Delange, est aussi et surtout le responsable développement durable de l'agence de communication BETC Euro RSCG. C'est, d'ailleurs, ensemble qu'ils ont conçu l'Ecosalon, avec l'idée que le discours sur le développement durable devait dépasser les ONG et les grandes entreprises. De quoi se confronter à une réalité plus populaire et, dans le cadre d'un salon de coiffure, se départir d'une image "trop bobo et trop chère".
C'est un petit sacrifice et un pari, mais Olivier Delange a choisi de s'aligner sur les prix du quartier, et de ne pas répercuter le surcoût de son équipement et de ses fournitures à la clientèle. Car, côté produits, il a évidemment opté pour des gammes bio ou les plus naturelles possible - à l'huile d'argan par exemple, comme les produits Kaé ou Couleur Papillon -, qui sont souvent plus chères. Même chose pour son café, certifié Rainforest Alliance, une organisation qui œuvre pour la préservation de l'environnement par le développement d'une agriculture durable. Comme la gestion des déchets fait naturellement partie de sa démarche, il utilise d'ailleurs le marc, aux vertus antioxydantes, pour ses préparations capillaires.

Des soins sur-mesure fabrication maison
Car Olivier Delange, qui dit avoir un petit côté Rika Zaraï, a imaginé tout une série de soins sur-mesure qu'il fabrique lui-même. Avec du miel, du gingembre, des clous de girofle, mélangés à de l'huile d'amande douce ou de noix de coco. Et, s'il a déposé le nom Ecosalon, c'est justement parce qu'il ambitionne, dans un deuxième temps, d'avoir sa propre ligne de produits, pour ne pas dépendre des groupes pour son approvisionnement.
Dans ses choix durables, on note encore une peinture murale bénéficiant d'un écolabel européen pour sa faible émission de composés organiques volatils, des séchoirs en plastique recyclé à basse consommation, des noix de lavage indiennes pour le linge, des plantes et un étonnant meuble de stockage pour les cheveux coupés, imaginé pour cacher la tuyauterie des bacs déplacés lors du réaménagement du salon. L'avantage, c'est qu'il est ensuite possible de récupérer les cheveux et de les mettre au pied des plantes de la cour et, ainsi, les protéger du gel en hiver. Un embryon de recyclage. Mais, demain, il sera peut-être possible d'aller plus loin. Comme le note Loïc Fel, la marée noire dans le golfe du Mexique a montré que l'on pouvait monter une filière de valorisation industrielle pour les cheveux. Enfin, comme le développement durable passe aussi par le management, Olivier Delange, dont c'est le premier salon - il était auparavant coiffeur studio -, est allé choisir avec son apprenti le mobilier de la pièce de repos de 20 m² attenante au salon. Un espace conséquent, avec réfrigérateur et micro-ondes, qu'il juge crucial. "Il faut être bien dans sa peau et dans sa tête pour bien travailler", dit-il. Difficile de le contredire!

vendredi 9 juillet 2010

Des coiffeurs au camping

Vu dans l'Eclaireur:


Stephane Auger habite et travaille dans le Var, en bord de mer, région bien connue et appréciée des amateurs de farniente et de bronzage. Les terrains de camping y sont nombreux. Peu à peu, voyant les vacanciers prendre possession de leurs tentes et autre mobile-homes, il a perçu un potentiel en matière de coiffure. D'autant que, loin du cliché du campeur désargenté, certains mobile-homes se louent relativement cher. Il a donc pris l'initiative, voilà 5 ans, de créer des "salons temporaires". "Je loue un mobile-home dans 5 camping de la côte, de préférence des sites 4 ou 5 étoiles. Les services pratiqués: surtout des coupes-shampooings. Pour y travailler, je prends des jeunes sortant du BP, logés sur place. Ils ont des horaires sympas: 11 heures-13 heures et 17 heures-20 heures. A 20 ans, j'aurais adoré cela!" Stéphane Auger s'apprête à réitérer l'opération pour la 6° année consécutive, même si les récentes inondations n'ont pas épargné les campings concernés. Et, clin d'oeil à ses salons "Tête d'affiche", il a baptisé ces salons temporaires "Tête de campeur"...