samedi 12 mars 2011

Quatre questions à Philippe Vottero

Lu sur Coiffure de Paris n°1166:



Coiffure de Paris: Vous lancez un salon "social"à Marseille. Pouvez-vous nous expliquer de quoi il s'agit?
Philippe Vottero: C'est un salon de 20m² avec 6 postes de coiffage, juste à côté de mon salon ouvert en 1990. Ce local est destiné à tous les coiffeurs qui ont des soucis et n'ont pas de lieu où coiffer. Ils peuvent en disposer toute la journée pour 50 euro. Avec une fiche moyenne à 36 euro, ils rentrent très vite dans leurs frais. Le public devrait être varié et de tous les a^ges: coiffeurs qui ont mis la clé sous la porte pour cause de crise, jeunes en possession d'un BP qui veulent ouvrir leur salon mais n'y arrivent pas, auto-entrepreneurs qui souhaitent se constituer une clientèle... Tous devraient y trouver leur compte.

CdP: Pourquoi une telle aventure?
P.V.: J'ai eu moi-même un parcours assez chaotique, avec des périodes de chômage assez longues. J'ai aussi été obligé de travailler gratuitement et j'ai mis beaucoup de temps à m'installer. D'ailleurs, à 18 ans, je pensais déjà créer un salon pour tous les coiffeurs exclus du système. Il y a, en effet, énormément de jeunes au chômage et s'ils n'ont pas leurs parents derrière, ils n'y arrivent pas.


CdP: Comment les coiffeurs interviennet-ils dans le salon?

P.V.: Le local a été entièrement refait, avec un beau décor agréable à vivre. Les coiffeurs qui veulent venir me passent un coup de fil, pour voir s'il reste de la place.

CdP: Comptez-vous vous arrêter là?
P.V.: Non, la formule pourrait, d'ailleurs, faire des petits. J'y crois vraiment et j'aimerais bien en ouvrir un second.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire