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jeudi 31 janvier 2013

Bougies dans l'ombre

Beaucoup de monde travaille à promouvoir l'univers magique et merveilleux de la coiffure. Et pas que des coiffeurs! Bien d'autres personnes interviennent afin de mettre en valeur les créations capillaires.
Parmi ces acteurs de l'ombre, il y en a Leslie.

Leslie Bazelot est à la rédaction du magazine de presse professionnelle, Biblond *. Depuis 5 ans, Leslie déniche les nouveaux talents, les supers produits, et les plus belles coiffures pour les partager avec l'ensemble de la profession.

coiffure: Walter Armanno
maquillage: Susana Santos



lundi 14 mai 2012

L'Album par Biblond

Le magazine professionnel de coiffure, Biblond, a édité cette année L'Album #1, livre de tendances avec des idées coiffures pour tous les styles et tous les cheveux. Cet album piloté par Stéphane Amaru donne, pour chaque coupe, le temps nécessaire pour se coiffer à la maison comme sur la photo et le temps d'attente entre 2 coupes de cheveux avant de devoir retourner au salon de coiffure.


Ainsi, on sait que la coupe ébouriffée avec les côtés rasés réalisée par Nahéma Abaroudi pour Jean-Claude Aubry se coiffe en 15 minutes et s'entretient tous les mois,

coiffure: Nahéma Abaroudi pour Jean-Claude Aubry

Ou que cette coiffure rousse réalisée par Laurent Decreton se prépare en 20 minutes et demande un réajustement tous les 2 mois.

coiffure: Laurent Decreton

samedi 8 octobre 2011

Duel au vestiaire

Biblond s'interroge au sujet du code vestimentaire en entreprise.
"Faut-il laisser chacun libre de son style quitte à risquer de graves fautes de goût, ou imposer un uniforme pour faciliter le quotidien de son équipe?"

Dans les salons de coiffure, beaucoup de règles différentes existent. Certains employeurs fournissent un uniforme dans son intégralité ou juste un t-shirt ou une chemise. D'autres laissent libre choix sur le vêtement, du moment qu'il est noir ou blanc. Il y a également ceux qui n'attachent pas d'importance à la couleur mais au style: moderne ou classique selon les cas. Et enfin, quelques coiffeurs ne donnent aucune règle.

Dans le magazine, on peut lire le témoignage de Laurent Delafoy (Maison Gérard Laurent) qui  nous explique que le noir est de rigueur dans son salon: "de l'apprenti aux managers, tout le monde est vêtu de la même façon. Je crois que mes collaborateurs apprécient cette uniformité..... Je pense aussi que le noir donne de l'assurance au coiffeur devant la cliente: en noir, on en impose."

Avec un avis différent, Xavier Scordo se dit incapable de travailler dans un salon où l'on impose une tenue. Il préfère un univers de mode et de diversité. Xavier raconte aussi que c'est une bataille quotidienne car les coiffeurs n'ont pas tous du goût!

Jérôme Guezou et Sébastien Bafcop (Angel Studio Concept Store), invités à la rédaction du numéro 22 de Biblond donnent leur avis sur le sujet: "pour nous, pas d'uniforme, mais une harmonie de couleurs imposée. Le salon étant déjà très coloré et personnalisé, on évite ainsi l'esprit "dépareillé" sans enlever la personnalité de chacun des collaborateurs."


Pour ma part, je suis assez perplexe après la lecture de ces témoignages. Entre celui qui assume parfaitement ses règles vestimentaires, le second qui se veut libre mais surveille que les looks correspondent au salon. Et les derniers qui ne veulent pas d'uniforme mais une harmonie de couleurs. Finalement, tous ont leurs règles à eux. Plus ou moins strictes. Plus ou moins avouées. Chacun veut quand même contrôler d'une façon ou d'une autre les tenues de ses équipes.
Les employeurs qui laissent carte blanche à leur staff sur l'habillement sont très rares. Mais en y pensant, le même phénomène existe dans certains bureaux où le personnel est "autorisé" à avoir une tenue décontractée le vendredi. Tenue qui a des codes tout aussi drastiques que l'inévitable "costume-cravate". On peut mettre un jean, oui, mais pas troué. On peut oublier la cravate, oui, mais pas plus d'un bouton de chemise de défait. On peut se chausser plus confortablement, oui, mais pas en tongs......

Certaines "libertés" sont beaucoup plus réglementées que les règles elles-mêmes.

mardi 23 août 2011

Pour ne rien râter de Biblond

Cela fait maintenant plus de 4 ans que Biblond est distribué gratuitement à 35000 exemplaires dans la France.
En effet, Biblond est un jeune magazine qui monte et qui a pleins de projets pour aller beaucoup plus loin.
Seulement, la gratuité a ses limites ainsi que le portefeuille des annonceurs. En revanche le nombre d'entreprises de coiffure (donc de lecteurs potentiels) est croissant.

Aujourd'hui, Biblond est toujours offert à 35000 salons de coiffure et 50000 revendeurs. Cette gracieuse distribution est "tournante" sur l'hexagone, selon les actualités professionnelles propres à une région et pour que chacun reçoive un "échantillon" de ce que l'équipe de François Brouard produit. Ainsi donc, chaque salon français peut recevoir le magazine gratuitement 2 à 3 fois par an.

Afin d'être certain de na manquer aucun numéro, de tous les recevoir sans exception, une formule d'abonnement à l'année existe à 19.50 euro.

photo Laurent Micas

samedi 30 juillet 2011

Enquête chez Biblond

Régulièrement sur ce blog, tu peux lire des articles ou informations provenant de différents magazines pro (ici ceux de Biblond). Pour faire les présentations, j'ai quitté Nice et suis allé à Paris, à la rencontre de l'équipe de Biblond.

Je suis arrivé dans la petite impasse du Désir et ai découvert un lieu surprenant avec un salon et une cuisine au rez-de-chaussée, un chat qui se promène du sofa à la fenêtre.
Aux côtés de François Brouard, l'éditeur, j'ai fait la connaissance de Leslie, Anjela et Jerry, chacun derrière son écran d'ordinateur à l'étage qui fait office de bureau dans ce lieu atypique.
Sur les étagères, je découvre de grandes piles d'ouvrages sur la coiffure. Il y a même des manuels de coupe et de couleur. Je vois aussi les nombreux dossiers de presse et autres kits médias envoyés par les coiffeurs ou les fabricants de produits et matériels. Evidemment, je trouve aussi l'intégralité des anciens numéros de Biblond!

photo Laurent Micas

François, qui travaille au magazine depuis sa création, m'explique que l'idée est née dans la tête de Barbara de Mirbeck. Celle-ci faisait partie de l'équipe de Coiffure de Paris et voulait apporter l'information de façon gratuite aux coiffeurs. Ce souhait n'étant pas partagé par sa direction, elle a démarré l'aventure sous le nom de Biblond, accompagnée de François en 2007.

Je passe la journée à discuter de mille sujets avec cette petite équipe si accueillante. Nous évoquons les thèmes que nous avons respectivement traités, eux dans leur magazine, moi sur mon blog. Nous parlons de nos idées futures.

Depuis presque le début de l'aventure, Stéphane Amaru intervient comme coiffeur référent au magazine. Ainsi, il peut donner une nouvelle tournure aux débats au sein de l'équipe et apporter un point de vue et l'expérience d'un coiffeur.
En contre-partie, Leslie Bazelot, responsable de la publication de Biblond, insiste pour avoir un second coiffeur invité à la rédaction pour chaque numéro. Alors la recherche des idées et les débats peuvent aller encore plus loin et être plus aboutis.

Après avoir déjeuné avec l'équipe, Leslie m'explique le long cheminement pour parvenir au magazine que nous recevons tous en salon. C'est un parcours ponctué de dates butoires: pour la réception des dossiers de presse et des images publicitaires, pour la mise en page, pour les textes des journalistes et de chaque intervenant. La liste des impératifs continue avec l'envoi de la maquette à l'imprimeur qui retourne un premier exemplaire au passage du Désir pour validation avant qu'un routeur ne s'occupe de la distribution de 35000 exemplaires à travers la France.

En fin d'après-midi, j'ai pu quitter les bureaux de Biblond en connaissant mieux son fonctionnement et l'état d'esprit de l'équipe du magazine que je peux partager avec vous aujourd'hui.

vendredi 15 juillet 2011

La déformation en formation

Dans le magazine Biblond du mois de juin, Stéphane Amaru poste un article qui l'interpelle et me plait énormément.

Stéphane a travaillé longtemps dans le groupe britannique Toni & Guy autant à Londres qu'à Paris. Au sein de l'académie de la marque, il a formé 6000 coiffeurs par an.

Dans son article, Stéphane évoque son parcours parsemé de stages dans lesquels la complexité des coupes lui plaisait sans qu'il ne se préoccupe de leur faisabilité en salon. Il parle des techniques de coupe dont la terminologie était de plus en plus compliquée chaque année; des shows, auxquels il a pu assister, dont les acteurs étaient plus là pour démontrer que pour éduquer. Stéphane regrette un manque de "logique d'éducation".
Se former ne veut pas dire que l'on se forme bien.

Stéphane Amaru nous dit que, pour être efficace, une technique doit être simple, commerciale et rapide à apprendre, envisageable sur tout type de client et de texture.
Se former ne suffit pas, encore faut-il se former juste.


Pour ma part, j'ai suivi aussi beaucoup de formations. De Bordeaux à Paris, en passant par Toulouse, Colmar ou Nice. J'ai participé à des stages dans plusieurs académies: Stephan, Mod's Hair, Jean-Claude Biguine, Foreign, Franck de Roche,... Mais aussi Tigi qui est un peu la petite soeur de Tony & Guy. Certains pouvaient être simples dans la technique de travail et d'autres beaucoup plus compliqués.
J'ai également animé différentes formations. A Bordeaux avec mes collègues, dans toute la France ou à l'étranger pour L'Oréal professionnel. Il m'est arrivé de devoir faire la démonstration de techniques de coupe qui n'avait que le nom de simple (et encore...).

Je suis alors ravi de lire que je ne suis pas le seul fou à penser que les choses simples sont les plus efficaces. Dans un salon de coiffure, avec les clients qui s’enchaînent, on n'a pas besoin de devoir se prendre la tête à réfléchir si on fait telle ou telle séparation ni sous quel angle....
Lorsqu'on peut avoir une seule technique pour toutes les coupes, c'est autrement plus facile et on peut travailler rapidement et se libérer l'esprit pour d'autres conversations ou préoccupations.

photo: Francesco Borgia

mercredi 18 mai 2011

Quand le salon devient bureau des plaintes

Lu dans Biblond n°20:


Lorsqu’une cliente vient se plaindre, on n’a qu’une envie : se cacher sous son fauteuil pour se faire oublier ! Et pourtant, il faut se montrer à la hauteur de la situation. Conseils…
Humain, rien qu’humain
« Il n’y a pas plus humain qu’une erreur ! », rappelle Sébastien Delarue, du salon Chic Rive Droite, à Rouen. Gardez cela en tête lorsque vous êtes confronté à une cliente mécontente. N’oubliez jamais que l’erreur fait partie des aléas du métier. À vous de la gérer au mieux : la diplomatie aussi fait partie des qualités humaines!

Une écoute de qualité
Il est essentiel d’admettre votre erreur ou du moins de reconnaître que vous n’avez pas bien compris ce que souhaitait votre cliente. Même si vous estimez qu’elle fait preuve d’incohérence, soyez à l’écoute, montrez-lui que son avis compte pour vous. Sébastien Lampanoza, du salon parisien Messieurs-Dames, a un « truc » :
« Je fais attention aux termes employés par la cliente pour me décrire son ressenti, et je réutilise les mêmes mots, confie-t-il. Cela lui permet de se sentir comprise et entendue. »

Jouez les intermédiaires
Il est parfois nécessaire de placer un intermédiaire entre le coiffeur et la cliente pour décoincer la situation. « Un coiffeur référent ou un autre membre de l’équipe doit se positionner comme médiateur afin de favoriser le dialogue », souligne Sébastien Delarue. « C’est le rôle du manager, renchérit Sébastien Lampanoza, il est le dernier rempart ! »

Cherchez une solution
« Une fois que la tension est descendue, il faut avancer des propositions, indique Sébastien Lampanoza. Est-il possible de récupérer la couleur ? De redonner un coup de ciseaux qui peut faire la différence ? » C’est le moment de faire un geste commercial pour rattraper votre erreur. Le responsable du salon doit avoir défini sa politique commerciale en amont, afin d’éviter l’improvisation.

Attention au bouche-à-oreille !
Si vous laissez une cliente partir mécontente du salon, vous pouvez être sûr qu’elle déconseillera votre adresse à ses amies. Pensez-y : faites tout votre possible pour lui redonner le sourire.


APPRENEZ DE VOS ERREURS
Essayez de comprendre pourquoi cette cliente n’a pas été satisfaite du service que vous lui avez apporté. S’agit-il d’une faute dans le diagnostic ? D’un problème d’écoute ? Manquiez-vous de temps pour travailler dans de bonnes conditions ce jour-là ? Il peut être nécessaire d’en parler en équipe, sans montrer du doigt le coiffeur concerné. Cela peut permettre de dénouer des crises… et d’avancer.
Virginie de Rocquigny



Patrick Lagré, invité à la rédaction:
Bien gérer les plaintes est primordial pour l’image du salon, très peu de clients osent se plaindre, nous devrions donc les remercier de nous permettre de nous améliorer ! Mais avant tout, ce sont bien souvent les coiffeurs qu’il faut gérer pour éviter les plaintes, ce sont bien souvent les mêmes qui sont concernés.
Le rôle du manager est de faire évoluer ses collaborateurs en travaillant sur leurs points faibles, en général la consultation (l’écoute, la compréhension, l’approche) et la notion de service.

lundi 25 avril 2011

Une nouvelle histoire

Dans Biblond n° 18, l'histoire d'un client mystère envoyé par le journal afin savoir ce qui se passe au sein des salons:


Challenge : tester un coiffeur le matin du réveillon du 31 décembre. Quitte ou double. Le test est un succès, je suis la reine de la soirée… C’est un total raté, mon réveillon se transforme en fête costumée et je porterai une perruque. 
« Vous avez un coiffeur pré
féré ? », me demande-t-on. « Celui qui ne me fera pas pleurer devant la glace. » On rigole au téléphone. Bon feeling.

Analyse devant miroir

Le salon grouille de jeunes gens, j’ai un peu de mal à identifier celui qui va prendre soin de moi pendant… deux heures trente. Après un rapide passage devant les ordis mis à disposition – gratuitement – des clients pour surfer sur Internet, Thomas m’installe devant la glace. « Qu’est ce qui vous amène ? » Les mensonges – par omission – commencent… « J’ai envie de changer de tête (menteuse). Ça fait un an que ma coupe est la même (vrai). »
Thomas me propose de « redessiner les contours de mon visage ». Il a interdiction formelle de toucher à mes longueurs mais je lui laisse carte blanche pour la frange. « On va éviter une frange droite, vous allez croiser dix filles dans la rue qui ont la même…» En quinze minutes, il m’a mise à l’aise, je décide de lui faire confiance.

Le temps de bien faire les choses

En plus de la coupe, je décide de refaire également mes mèches. « Il y a un peu de racines, décrit Thomas, et puis c’est la fête ce soir ! » Le garçon sait trouver les arguments. Je me laisse faire « un blond bébé », sans regarder sa montre. « On a tout notre temps, je suis là pour vous », Thomas est parti pour une heure de « tartinage » de mèches. J’ai même droit à des explications sur l’utilisation de l’ouate « pour chauffer » plutôt que l’habituelle cellophane. J’ai le temps de voir défiler les clients, qui claquent la bise à leur coiffeur et le tutoient. Je suis en plein Marais parisien, et pourtant j’ai l’impression d’être chez le coiffeur du quartier.

« I’m bac » !

Mes cheveux sont un peu fatigués avec l’hiver. Thomas est beaucoup plus indulgent : « je trouve qu’ils sont en forme ». Je lui détaille les produits que j’utilise. Il ne me proposera pas d’en acheter de toute la séance. Le salon ne pousse pas à la revente. Direction le bac. Le shampooing est un peu vif, le massage nettement moins, mais toujours trop court ! Le démêlage est consciencieux et pas violent.
« Magnifique », commente Thomas… J’ai hâte de retrouver le miroir ! Ta dam !
La couleur a parfaitement pris. Même si Thomas a surveillé de loin ma tête, il a sonné la fin de la récré lecture (VSD, Têtu) juste à temps. Armé de ses ciseaux, il a une façon assez originale de les manipuler. Le brushing bouclé est fait à l’ancienne, avec une brosse rouleau. Au bout de deux heures trente, la satisfaction se lit sur mon visage. Un jour, moi aussi je ferai la bise à Thomas…




MON BILAN

- Accueil : 8/10 Ponctualité, accueil par le patron du salon très souriant.
- Vitrine : 6/10 Assez dépouillée, étagère de flacons en devanture, tarifs peu visibles. Un soulagement : pas de Père Noël !
- Ambiance : 9/10 Calme, petite musique électronique d’ambiance pas énervante. lumières Cosy.
- Coupe et couleur : 8/10 Un joli effilé sur les mèches, et sur le contour du visage. Bravo !
- Prix : 7/10 133 euros, un peu cher pour une couleur et une coupe cheveux longs.

L’avis du pro, Xavier Scordo
« La cliente sort satisfaite, pour moi c’est le principal. Trois petits détails quand même. Au niveau de l’accueil, une armée de coiffeurs à la caisse peut mettre mal à l’aise. Le coiffeur est très à l’écoute, mais il aurait pu la questionner davantage sur la frange. Il est bien tombé, mais il aurait pu être à côté. Pour ce qui est de la revente produits, il aurait dû placer quelques conseils, mais j’attends moi aussi de bien connaître la cliente, qu’elle me fasse confiance, pour lui proposer des produits.»


Article d'origine sur Biblond

jeudi 17 février 2011

Créer sa page web, en deux temps et trois clics

Lu sur Biblond:


Être présent sur le web est incontournable aujourd’hui. Lancez-vous sur la Toile grâce au tutoriel concocté par Biblond !

À quoi va vous servir votre page Internet ?
Avant de faire le premier pas, prenez une page blanche et réfléchissez. Quel est votre objectif sur Internet ? Communiquer avec vos clients ? En recruter de nouveaux ? Diffuser vos informations ? Cette base de réflexion doit vous aider à choisir une des trois options présentées ci-dessous.

L’option blog
Gratuite et rapide, la création d’un blog est à la portée de tous. Il suffit d’utiliser une plate-forme comme Canablog, Blogger, Hautetfort ou Wordpress. Une fois le nom défini, choisissez le look qui correspond à l’identité de votre salon.
Vous pouvez personnaliser la bannière avec une photo, insérer les infos pratiques sur une des colonnes latérales, puis poster les actus du salon.
Le + : Gratuit, rapide, permet de mettre facilement des news en ligne (offres spéciales, événement…).
Le - : La navigation se fait chronologiquement et non par rubrique, puisqu’un blog est d’abord un journal de bord.

L’option site Internet

C’est un projet ambitieux. Vous pouvez faire appel à un webmaster ou à une entreprise spécialisée. Si vous maîtrisez bien l’informatique, vous pouvez vous lancer seul, notamment grâce aux logiciels Wix, Google Site ou Wordpress. Il faut réserver un nom de domaine et choisir un hébergeur (comptez 60 euros par an au minimum).
Le + : Une vitrine professionnelle et crédible, entièrement personnalisable.
Le - : Créer un site demande du temps, ou de l’argent si vous faites appel à un prestataire.

L’option Facebook
Simple et efficace ! À partir de votre profil personnel, choisissez l’option « Créer une page ». Description de votre activité, photos, news, commentaires… À vous d’en personnaliser le contenu.
Le + : Vous pouvez communiquer avec vos clients (et les « amis » de vos clients !). C’est un outil de fidélisation et de communication.
Le - : Cette option cible surtout une clientèle jeune, adepte des réseaux sociaux.

Soyez dans le coup !
L’apparence de votre page web sera déterminante. Si les internautes la jugent « ringarde », ils ne mettront jamais les pieds dans votre salon ! Préférez un contenu sobre, mais de bonne qualité. Les images sont essentielles : mieux vaut la qualité que la quantité !

Faites relire votre contenu rédactionnel
Soignez vos textes. La règle d’or : des phrases courtes, des formules accrocheuses et une orthographe impeccable. N’hésitez pas à rédiger sur word avant de mettre en ligne, afin de bénéficier de la correction orthographique. Donnez votre rédactionnel à relire à des proches !

Un coup de pouce ?
Vous pouvez faire appel à des entreprises spécialisées dans le secteur de la coiffure pour créer votre site Internet : Pivot Point et Coopéré proposent des sites professionnels personnalisables.

mercredi 19 janvier 2011

Gare aux produits chimiques!

Lu sur Biblond n°17:



Institutions de la Coiffure
Asthme, eczéma, troubles respiratoires, allergies,... Les coiffeurs sont particulièrement exposés à ces maladies du fait de l’utilisation de produits chimiques. Des mesures de précautions s’imposent et doivent être généralisées.

L’exposition aux produits chimiques, c’est le côté obscur du métier de coiffeur… Les maladies respiratoires et cutanées progressent dans le métier. D’après une étude datant de 2000, près de 3 % des chefs d’entreprise ont cessé la coiffure pour cause d’invalidité liée aux allergies respiratoires. Ces maladies professionnelles sont graves et peuvent coûter très cher. Elles peuvent pourtant être évitées grâce à des mesures de prévention simples.

Si le shampooing paraît inoffensif, sa pratique répétitive peut entraîner des réactions cutanées. Les apprentis sont particulièrement exposés. Il faut varier les tâches de chacun des employés, se laver les mains avec du savon surgras ou neutre, porter des gants si les mains sont abîmées (gants en latex naturel chloriné ou en nitrile) et appliquer des crèmes protectrices avant le poste, et régénératrices après.

Les poudres de décoloration sont une des causes les plus fréquentes d’asthme. Il faut éviter les produits volatils, qui restent en suspension dans le salon, et mettre en place un système d’aspiration localisée pour le poste de coloration : cela permet d’extraire les polluants le plus rapidement possible. N’utilisez surtout pas le balai ou le sèche-cheveux pour nettoyer un poste : cela ne fait que remettre dans l’air les particules polluantes ! Aérez le salon au maximum.

Portez des gants lors de l’application d’une décoloration ou d’une coloration, mais aussi pour la préparation, le rinçage et le nettoyage du matériel.

La permanente n’est pas sans risque. Les produits utilisés peuvent entraîner des eczémas et des irritations respiratoires ou cutanées. Favorisez les techniques limitant le contact des produits avec la peau. Portez des gants tout au long du processus. Isolez le linge utilisé lors de la permanente et évitez le port de bijoux.

Le salon Ere Création, à Lyon, montre l’exemple
Dans ce salon lyonnais, on ne lésine pas sur la santé des employés. En début de service, ils enlèvent leurs bijoux et s’appliquent une crème protectrice pour les mains. « Nous avons choisi une crème médicale spécialisée », souligne Ève Charmont, responsable administrative. Une affichette rappelle également que le port des gants est obligatoire. Ere Création a choisi des gants Matador, assez fins et montant jusqu’au coude. Dans le local technique, une ventilation avec charbons actifs est en cours d’installation. « Ce système captera très rapidement toutes les émanations des préparations techniques », explique Ève Charmont. L’équipe a vite adopté ces bonnes pratiques et ne s’en porte que mieux !


Pdf pour plus d'informations sur l'hygiène et la sécurité dans la coiffure

jeudi 11 novembre 2010

Redken, la marque généreuse

 Lu dans Biblond n°16:

 Le 30 septembre dernier, c’était journée « Une coupe, un don » avec Redken France. Dans sept Studios et Académies, les femmes ont pu se faire couper les
cheveux par les Redken Artists pour 30 €, avec un duo shampooing/conditionner Redken remis en cadeau. L’ ensemble des dons de la journée a été reversé au fond de dotation de Marie Claire.

jeudi 21 octobre 2010

Comment encourager ses salariés à tirer profit des formations?

Dans Biblond n°15:

Envoyer ses collaborateurs en formation est une chose, s'assurer que cela aura un réel impact sur la vie du salon en est une autre... Managers et chefs d'entreprise doivent impérativement définir des objectifs et assurer un suivi pour que les formations soient efficaces.


Les formateurs le regrettent souvent: les coiffeurs qu'ils accueillent pour quelques jours sont rarement motivés. "La plupart sont là parce qu'on leur a dit de venir, se désole Stéphane Amaru. Ils n'en retirent pas tous quelque chose... Il faudrait presque un examen à la fin pour les motiver!"
Comment faire en sorte que les formations soient efficaces?


Le bilan de compétences
"Il faut en prévoir chaque semestre, souligne Franck d'Angleterre, directeur du réseau Michel Dervyn pour la France et le Benelux. Lors de ce rendez-vous, le chef d'entreprise ou le manager identifie les "carences" du salarié concerné. A partir de ce constat, il doit cibler une formation adaptée et expliquer les objectifs qualitatifs de ce stage." L'explication est donc le maître mot. Cela évitera à certains de se retrouver assis dans une académie sans savoir pourquoi ils sont là, ce qui arrive malheureusement souvent...

Pour le choix des formations, Matthieu Meyer, directeur artistique de Foreign, recommande de choisir un centre et de s'y tenir: "Il faut rester cohérent et sélectionner une académie en fonction de l'identité du salon." Avant le jour J, le manager ne doit pas hésiter à donner des conseils à son équipe. "Il faut, par exemple, encourager les salariés à prendre des notes et des photos", indique Matthieu Meyer.

L'importance du suivi
Une fois la formation terminée, rien n'est encore acquis. Les rapports des formateurs permettent de savoir comment s'est déroulée la session. "Beaucoup croient qu'il suffit d'envoyer le salarié en formation pour le faire progresser, déplore Franck d'Angleterre. Or, à l'issue d'un stage, le suivi est essentiel. Le collaborateur doit être plus fort au retour et capable d'atteindre les objectifs fixés en utilisant ce qu'il a appris pendant cette période hors du salon."

Pour Matthieu Meyer, ce sont les trainings qui font la différence: "Il faut impérativement organiser des trainings une ou deux fois par mois, notamment pour réviser ce qui a été vu en formation."

Enfin, n'oubliez pas que la formation doit s'inscrire dans le cadre de perspectives d'évolution. Sans objectif, difficile de rester motivé!

mercredi 20 octobre 2010

2010, belle année!

Sur Biblond n°15:


Après la brillante victoire de l’Équipe de France de coiffure lors de la Coupe d’Europe de Moscou, (19 médailles et 5 titres de Champion d’Europe), 2010 est vraiment la belle année de la coiffure.

Avec de nombreux événements soutenus par la FNC : le Mondial Coiffure Beauté, les championnats du Monde de la Coiffure Hair World, la 2e Semaine nationale de la Coiffure, le Business Trophy de Coiffure de Paris (8 novembre), les Hairdressing Awards de Schwarzkopf Professional, le Tecni.Art de L’Oréal Professionnel, les Trend Vision Awards de Wella, le Trophée Business Equitable de Jean-Claude Aubry International et Schwarzkopf Professional.
La FNC félicite et encourage tous les futurs participants qui feront de 2010 la belle année de la coiffure.


samedi 25 septembre 2010

Exit les sprays!

A mon plus grand bonheur, Biblond n°15 nous apprend que Generik remplace les sprays par des vaporisateurs. Le Soin Biphasé et le Spray Fixe 250 ml adoptent le look du vaporisateur. Faciles à manier, plus efficaces pour un prix identique, les nouveaux flacons permettent une utilisation agréable et précise pour un résultat plus soigné.
http://translate.google.com/translate?hl=fr&sl=fr&tl=it&u=http%3A%2F%2Flessentieldelacoiffure.blogspot.com%2F

samedi 18 septembre 2010

C’est un peu calme aujourd’hui, non ?

Humeur se Stéphane Amaru sur Biblond n°12:

A l’occasion d’une pause-café, j’échangeais avec mon mentor de l’époque une petite impression anodine. « C’est un peu calme aujourd’hui, non ? »

La réponse ne se fit pas attendre : «C’est vrai, où sont passés TES clients ? » Oups ! Je ne m’attendais pas à cette « question/flash/réponse » à laquelle je n’avais jamais réfléchi sous cet angle. Et il continua… « Eh bien oui ! Si tous les nouveaux clients que l’on t’a donnés étaient restés, tu serais complet… N’est-ce pas ? » Je dois bien admettre qu’il avait raison. On m’avait bien embauché pour que cela ne soit « pas calme ». J’avais donc failli à ma mission.

Le soir même, devant le logiciel du salon, mon boss me démontra, chiffres à l’appui, que l’on ne peut pas avoir plus de nouveaux clients que de « retours » ou de « recommandations »… Je me retrouvais soudain directement impliqué en première ligne…, démasqué par la technologie
infaillible des outils informatiques. Je venais d’apprendre que, pour être un bon coiffeur, il ne suffisait pas de « lever la jambe en coupant », mais réellement de remplir le « sacro-saint » carnet de rendez-vous. Mon mentor de l’époque, devant mon air estomaqué, me lança avec un sourire : « Merci quand même ». Il poursuivit, en admettant que c’était une erreur de ne m’avoir dit plus tôt que chaque salarié pouvait avoir accès à un bilan personnel, grâce à l’arrivée de l’informatique. Dès lors, dans le salon, un nouveau système fut mis en place, et chaque salarié savait qu’il serait contrôlé sur ce sujet. Ce qui impliqua tout le monde…

Ce nouveau système démontra très vite que le manque de contrôle appelle l’oisiveté. Finalement cette leçon fut un double succès : à partir de ce jour, je me suis toujours « autocontrôlé» et j’ai même souhaité le contrôle ! Et mon mentor a appris que si on voulait mettre une idée forte en place, il fallait l’expliquer et se donner les moyens de la contrôler.

Si vous n’avez jamais pensé ou entendu cette phrase : « C’est un peu calme aujourd’hui, non ? », alors considérez cet article comme nul et non avenu…

lundi 2 août 2010

Bosser en freelance, comment ça marche?

Parut sur Biblond n°14:


Il faut de l'audace pour se lancer en freelance, mais l'indépendance comporte bien des avantages. Comment s'y prendre? Est-ce fait pour vous? Rencontre avec trois coiffeurs solos d'horizons différents.

Matthieu Aussel, coiffeur studio et formateur freelance:
"Travailler en freelance me permet de me réaliser, de m'amuser, confie Matthieu Aussel. Ma carrière a trouvé un nouveau souffle."
Directeur artistique au sein du groupe Vog pendant sept ans, il bénéficie du réseau professionnel qu'il a tissé grâce à son expèrience de salarié: "Je connias des photographes, des maquilleurs, mais aussi des grossistes ou des académies. Cela m'a facilité la tâche." Hors primes, Matthieu Aussel gagne actuellement autant que lorsqu'il était salarié. Il a choisi le statut d'auto-entrepreneur, particulièrement adapté à sa situation. "Cela me permet de cumuler mon activité en freelance avec des jobs salariés occasionnels", précise-t-il. Un conseil pour ceux qui se lancent? "Créer un site internet digne de ce nom et surveiller son référencement."

Françoise Martin, coiffeuse à domicile
Après huit ans en salon, Françoise Martin s'est mise à son compte. Elle a créé une SARL, Freelence coiffure, et exerce majoritairement chez les particuliers. "J'ai construit ma clintèle grâce aux Pages Jaunes et à internet, explique-t-elle. Ensuite, il faut tout miser sur le bouche-à-oreille." Cette coiffeuse continue d'exercer en salon occasionnellement. Elle s'occupe alors des extensions. "J'apporte mes compétences en la matière. Cela facilite le quotidien du salon, qui dégage une marge sur ma prestation."
La plus grande difficulté du coiffeur freelance d'après elle? "Les périodes très calmes....", pendant lesquelles il faut prendre son mal en patience et continuer de prospecter.


Sergio Chessari jougle entre défilés, particuliers et photos
Après cinq ans de bons et loyaux services chez Toni & Guy, Sergio Chessari a choisi de travailler en solo. Il a ainsi gagné en liberté, ce qui lui permet de coiffer pour des défilés ou des photos, activités qui lui tiennent particulièrement à coeur. "Lorsque je coiffe à domicile, je dois apporter un service irréprochable, explique-t-il. La cliente qui choisit de m'appeler le fait pour la qualité de la coupe." Sergio Chessari a consolidé sa clientèle grâce au bouche-à-oreille: "Certaines clientes m'envoient beaucoup de leurs amies. J'ai également des clients que j'avais connus en salon, qui ont choisit de me suivre."

mercredi 28 juillet 2010

Comment caressez-vous vos clientes?

Le billet de Stéphane Amaru dans le magazine Biblond n°13:

Quand j'ai commencé en coiffure, j'habitais Toulouse. A cette époque, les clientes venaient se faire coiffer toutes les semaines. J'étais très fier de mon carnet de rendez-vous, rempli d'habituées (je me souviens encore de leurs noms, vingt-cinq ans plus tard). J'étais bien loin de me préoccuper de savoir si je perdais des clients, jusqu'au jour où... Invité à une soirée où comme souvent, certaines de mes clientes se trouvaient, j'eus un véritable choc quand l'une d'elles arriva avec une super coupe de cheveux, mais pas faite par moi! Je dois reconnaitre que la coiffure lui allait vraiment bien... Et je me suis posé une question: aurais-je été capable de lui faire la même proposition? Moi qui la coiffais avec un carré coupé aux épaules et un petit dégradé avant! Le brushing me prenait une heure! Comment avait-il osé (ce coiffeur que je ne connaissais pas) lui proposer un changement aussi radical? Et cela marchait! La soirée tourna court pour moi évidemment tant j'étais mal à l'aise... Cette soirée m'a longtemps hanté jusqu'à ce jour où je fus convié à des noces de diamants (soixante ans de mariage, incroyable!). Placé à côté du héros de la cérémonie, je lui demandais en plaisantant s'il avait un secret et s'il voulait me le confier pour assurer la longévité de mon couple. Le vieux monsieur me chuchota à l'oreille: "Si tu veux garder ta femme aussi longtemps que moi, il faut que tu la caresses chaque jour à un endroit différent..." Cette phrase m'a fait comprendre que si l'on coiffait ses clients tout le temps de la même façon en pensant qu'ils sont contents, on prend le risque de les exposer aux propositions d'un autre coiffeur (qui lui n'a rien à perdre), car 100% des gens aiment changer! Pour garder mes clients longtemps, j'ai appris à leur faire, à chacune de leurs visites, une nouvelle proposition. Pour cela, après chaque coupe, je fixe un nouvel objectif pour la rencontre suivante: ce qui évite au client de stagner dans le passé et permet de faire un pont jusqu'à la prochaine visite. Merci au vieux monsieur, car en plus de m'avoir appris comment garder mes clients, je dois dire que je suis avec ma femme depuis vingt ans!

jeudi 24 juin 2010

AG2R: Pourvu que ça dure !

Le magazine des experts de la coiffure: Biblond, nous parle de développement durable dans le Bas-Rhin:


Le développement durable, mon coiffeur s’engage… dans le Bas-Rhin. Le 12 avril dernier, la Fédération de la Coiffure du Bas-Rhin, représentée par Bernard Stalter et les Institutions de la Coiffure, représentées par Jacques Minjollet, ont organisé une rencontre autour du développement durable, traduisant la volonté de la corporation alsacienne de contribuer au déploiement et à la réussite de la démarche. Cette initiative s’est terminée sur un show coiffure mettant en application certains principes DD.