Affichage des articles dont le libellé est presse / blogs. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est presse / blogs. Afficher tous les articles

lundi 25 avril 2011

Une nouvelle histoire

Dans Biblond n° 18, l'histoire d'un client mystère envoyé par le journal afin savoir ce qui se passe au sein des salons:


Challenge : tester un coiffeur le matin du réveillon du 31 décembre. Quitte ou double. Le test est un succès, je suis la reine de la soirée… C’est un total raté, mon réveillon se transforme en fête costumée et je porterai une perruque. 
« Vous avez un coiffeur pré
féré ? », me demande-t-on. « Celui qui ne me fera pas pleurer devant la glace. » On rigole au téléphone. Bon feeling.

Analyse devant miroir

Le salon grouille de jeunes gens, j’ai un peu de mal à identifier celui qui va prendre soin de moi pendant… deux heures trente. Après un rapide passage devant les ordis mis à disposition – gratuitement – des clients pour surfer sur Internet, Thomas m’installe devant la glace. « Qu’est ce qui vous amène ? » Les mensonges – par omission – commencent… « J’ai envie de changer de tête (menteuse). Ça fait un an que ma coupe est la même (vrai). »
Thomas me propose de « redessiner les contours de mon visage ». Il a interdiction formelle de toucher à mes longueurs mais je lui laisse carte blanche pour la frange. « On va éviter une frange droite, vous allez croiser dix filles dans la rue qui ont la même…» En quinze minutes, il m’a mise à l’aise, je décide de lui faire confiance.

Le temps de bien faire les choses

En plus de la coupe, je décide de refaire également mes mèches. « Il y a un peu de racines, décrit Thomas, et puis c’est la fête ce soir ! » Le garçon sait trouver les arguments. Je me laisse faire « un blond bébé », sans regarder sa montre. « On a tout notre temps, je suis là pour vous », Thomas est parti pour une heure de « tartinage » de mèches. J’ai même droit à des explications sur l’utilisation de l’ouate « pour chauffer » plutôt que l’habituelle cellophane. J’ai le temps de voir défiler les clients, qui claquent la bise à leur coiffeur et le tutoient. Je suis en plein Marais parisien, et pourtant j’ai l’impression d’être chez le coiffeur du quartier.

« I’m bac » !

Mes cheveux sont un peu fatigués avec l’hiver. Thomas est beaucoup plus indulgent : « je trouve qu’ils sont en forme ». Je lui détaille les produits que j’utilise. Il ne me proposera pas d’en acheter de toute la séance. Le salon ne pousse pas à la revente. Direction le bac. Le shampooing est un peu vif, le massage nettement moins, mais toujours trop court ! Le démêlage est consciencieux et pas violent.
« Magnifique », commente Thomas… J’ai hâte de retrouver le miroir ! Ta dam !
La couleur a parfaitement pris. Même si Thomas a surveillé de loin ma tête, il a sonné la fin de la récré lecture (VSD, Têtu) juste à temps. Armé de ses ciseaux, il a une façon assez originale de les manipuler. Le brushing bouclé est fait à l’ancienne, avec une brosse rouleau. Au bout de deux heures trente, la satisfaction se lit sur mon visage. Un jour, moi aussi je ferai la bise à Thomas…




MON BILAN

- Accueil : 8/10 Ponctualité, accueil par le patron du salon très souriant.
- Vitrine : 6/10 Assez dépouillée, étagère de flacons en devanture, tarifs peu visibles. Un soulagement : pas de Père Noël !
- Ambiance : 9/10 Calme, petite musique électronique d’ambiance pas énervante. lumières Cosy.
- Coupe et couleur : 8/10 Un joli effilé sur les mèches, et sur le contour du visage. Bravo !
- Prix : 7/10 133 euros, un peu cher pour une couleur et une coupe cheveux longs.

L’avis du pro, Xavier Scordo
« La cliente sort satisfaite, pour moi c’est le principal. Trois petits détails quand même. Au niveau de l’accueil, une armée de coiffeurs à la caisse peut mettre mal à l’aise. Le coiffeur est très à l’écoute, mais il aurait pu la questionner davantage sur la frange. Il est bien tombé, mais il aurait pu être à côté. Pour ce qui est de la revente produits, il aurait dû placer quelques conseils, mais j’attends moi aussi de bien connaître la cliente, qu’elle me fasse confiance, pour lui proposer des produits.»


Article d'origine sur Biblond

jeudi 7 avril 2011

Sophie Bauçais "je suis constamment dans l'action"

Dans l'Eclaireur Plus d'avril 2011, Florence Baumann nous offre un excellent entretien avec Sophie Bauçais.

Sophie, qui fait partie de l'équipe de création de la Haute Coiffure Française depuis plus de 10 ans, nous raconte qu'elle y trouve une inspiration qu'elle transmet ensuite au personnel de ses salon. C'est alors 42 personnes pour 5 salons qui ont besoin de Sophie, comme elle a besoin d'eux, confit-elle.

Cela fait presque 20 ans que Sophie a repris l'entreprise de son père, après avoir passé le CAP, le BP ainsi que le BM. Dans la famille, ni elle, ni ses parents ne souhaitaient qu'elle occupe ce poste de façon illégitime. Il lui a fallu "habiter" cette place et se faire accepter par des salariés qui, certains, la connaissaient depuis l'enfance.

Quand Florence lui demande comment elle manage 5 salons et 42 salariés, Sophie répond "en me partageant de façon égale en cinq morceaux!". Au fil du temps, elle a pu instaurer une communication transparente et fluide afin que chacun sache qu'elle n'est pas là pour régner mais bien pour faire avancer le navire.

Un des regrets que Sophie nous confie est le manque de médiatisation de la coiffure auprès du grand public qui ne sait presque rien de  ce métier.

Parfois, Sophie pense à ouvrir un sixième salon. Elle y voit une motivation supplémentaire et un moyen de casser les automatismes et d'insuffler de la nouveauté à toute son équipe.

Sophie Bauçais

mardi 5 avril 2011

Quand la toile s'emballe...

Éditorial de L'Éclaireur n°540 par Eve Laborderie:


C'est une véritable déferlante... Qu'ils s'appellent Beauté privée, Dealissime ou Groupon, les sites dits d'achats groupés fleurissent sur internet. Activités de sport, bons plans de sorties et, bien sûr, service et produits de beauté, tout y est proposé à prix sérieusement "cassé": -50 à -90% par exemple chez Groupon, le leader mondial! Et les coiffeurs, démarchés par des commerciaux très offensifs, ne sont pas les derniers à céder au chant des sirènes. En ligne de mire? La conquête d'une nouvelle clientèle, peut-être, mais surtout, la possibilité de "remplir" son salon pendant les périodes creuses et de se payer des opérations de com' à moindre frais.
Oui, mais... tout ça n'est pas si simple. Car les clientes séduites, internautes invétérées et chasseuses de bons plans, sont bien souvent des urbaines hyper-actives qui veulent toutes venir le soir et le samedi, périodes de pics d'activité déjà bien remplies! Quant à l'opération de communication en elle-même, elle peut avoir son revers: le salon n'a pas vraiment la main sur la présentation de l'offre commerciale. Et, de plus, il peut être entraîné dans une spirale dangereuse, en s'engageant sans s'en rendre compte à multiplier les opérations avec le partenaire choisi... Alors même que, le plus souvent, entre la remise consentie et le prélèvement opéré par le site, il ne lui revient qu'à peine 25% du prix de la prestation. La solution? Attirer les clientes sur des services secondaires (relooking...) ou émergents (lissage brésilien, extensions...), comme on le souligne dans notre enquête. Pour éviter à tout prix d'écorner son image et de perdre son âme dans cette quête éperdue de visibilité et de marketing "hype". D'autant que tout n'est pas rose pour les consommatrices non-plus, comme une récente émission de M6 consacrée au sujet la récemment souligné: après des mois de tractation avec le salon, l'institut ou la salle de sport qui proposait une offre via Groupon, certaines n'ont toujours pas pu en bénéficier. Tout simplement parce que le leader mondial n'a pas d'états d'âme: s'il faut un nombre minimum d'acheteurs pour que la remise consentie soit validée, il se réserve la possibilité de vendre le deal sans prendre en compte la capacité d'accueil de ses partenaires, qui peuvent ainsi être débordés... et devenir les dindons de la farce. Groupon, qui a récemment refuser l'offre de rachat de Google (pour 5 milliards d'euro...) a toujours très faim. Et ce ne sont pas les scrupules qui l'étouffent...

mercredi 23 mars 2011

Tutoie moi [ou pas]

Sabrina, une jeune coiffeuse, blogueuse, nous confie son expérience et son hésitation quant au tutoiement avec ses clients:





Sujet du jour: les relations clientèles.

Je me demande s’il est bon ou non d’accepter qu’une cliente me tutoie et vice versa!

Au début de ma carrière lorsqu’une cliente me le proposait [cela ne vient jamais de moi.....question d'éducation sans doute!],j’acceptais sans problème surtout si elle avait presque le même âge que moi.

Mais plus le temps passe et plus j’ai l’impression dans de nombreux « cas » que c’est une mauvaise idée!!!

Cela casse « la barrière » qui est censée exister entre elles et moi!!!

Je trouve qu’une cliente se permettra plus de réflexions ou autres si cette proximité existe….et de mon coté, j’aurais tendance à lui parler comme je parle « dans la rue » ou comme je parlerais à une copine!!! Et ça craint, une cliente reste une cliente et non une copine [Sauf 2 ou 3 qui le sont devenu depuis.... [Sauf ma Dean qui est aujourd'hui ma meilleure amie] [Et sauf ma deuxième Amandine qui est une personne formidable].

Beaucoup de salon style Tony & Guy prônent le tutoiement, c’est plus cool selon eux, ça fait plus djeune’s!!!!

Donc depuis quelques temps lorsqu’une cliente [souvent nouvelle] me le propose, je lui donne l’autorisation de le faire [En même temps c'est délicat  de dire: non] mais je lui explique que moi, je continuerai à la vouvoyer. Ce n’est pas pour cela que je suis moins cool et ce n’est pas pour cela que je me la joue « grande » coiffeuse non plus!!



J’ai aussi commis la faute d’accepter certaines d’entre elles sur mon Facebook perso jusqu’au jour où l’une d’elles m’a sorti: « Je matais tes photos hier avec des potes, et y’en a un qui connait Mika!! »

Bon, déjà qu’est-ce qu’elle fout à montrer mes photos à ses potes et d’où elle me parle de mon mec comme si elle le connaissait…. J’ai trouvé ça malsain et du coup je les ai toutes virées!!!

Et un beau jour, sa mère est venue se faire coiffer, et dans la conversation, je lui demande comment va sa fille.

Sa réponse:  « Elle est fâchée, vous l’avez virée de Facebook!!! »

Donc pour cette fille, on était « amie » sur Facebook et je pense qu’elle nous a considérées comme telle dans la vraie vie mais NON…NON et NON…. je ne suis pas là pour faire copine/copine avec les clientes!!!

Depuis, elles ne viennent plus toutes les deux. Je veux bien perdre de la clientèle parce que mon travail n’aura pas plu mais je ne veux plus en perdre pour ces raisons là!!!


PS/je porte mes toutes dernières chaussures commandées chez Spartoo ici/Une tunique H&M/Une veste et une jupe Zara/Un sac See by Chloé/le foulard aussi vient de chez Zara.



Article d'origine: http://sabrinalicious.wordpress.com/2011/03/13/tutoie-moi-ou-pas/

lundi 14 mars 2011

Durable et... humain!

Éditorial par Eve Laborderie pour L'Éclaireur n°538:


Notion en vogue, et à juste titre, le développement durable est entré par la grande porte dans notre profession avec, notamment, un label mis en place par les Institutions de la Coiffure et l'ensemble des partenaires de cette organisation professionnelle (FNC, CNEC...) il y a maintenant 2 ans. Dans le secteur de l'artisanat, les coiffeurs sont d'ailleurs précurseurs en la matière même si, évidemment, s'engager sur la voie de la certification par ce "label développement durable" n'est pas toujours chose facile pour eux, faute de temps... Au croisement de plusieurs approches, cette nouvelle stratégie de développement peut cependant amener de multiples bénéfices. Environnementaux, bien sûr, mais aussi économiques et sociaux, ce qu'on a un peu tendance à oublier...

Une meilleure gestion de l'eau, de l'électricité, et une vraie réflexion autour du contenu et de la durée des différents services peuvent aussi en effet aboutir à réaliser de notables économies et à augmenter sa rentabilité. La notion de développement durable incluant par ailleurs l'aspect "santé" (évacuation de l'air ambiant, ergonomie des outils de travail, notamment bacs, sièges et sèche-cheveux utilisation de produits plus naturels, y compris pour l'entretien du salon...), elle a aussi un impact direct sur les collaborateurs lesquels, dans une telle démarche, ne peuvent que se sentir mieux considérés: un salon qui cultive le bien-être et la santé de ses salariés, cela ne court pas les rues.

Enfin, comme le "développement durable" ne peut découler que d'un engagement de tous, à chaque instant, cette démarche conduit nécessairement à impliquer toute une équipe, au quotidien, et à tous les niveaux de l'activité. Ce qui valorise le travail de chacun et, surtout, contribue à responsabiliser le (la) moindre apprenti(e). Bénéfice secondaire: une diminution significative du turn-over des employés, véritable fléau du métier. Bref, une démarche de développement durable peut et doit servir à se démarquer de ses concurrents, et à fidéliser les clients. Mais elle est aussi indéniablement porteuse, en interne, d'un nouveau type de management, plus "humain", qui pourrait bien souder davantage des équipes de coiffeurs souvent mises à rude épreuve au quotidien...

samedi 12 mars 2011

Quatre questions à Philippe Vottero

Lu sur Coiffure de Paris n°1166:



Coiffure de Paris: Vous lancez un salon "social"à Marseille. Pouvez-vous nous expliquer de quoi il s'agit?
Philippe Vottero: C'est un salon de 20m² avec 6 postes de coiffage, juste à côté de mon salon ouvert en 1990. Ce local est destiné à tous les coiffeurs qui ont des soucis et n'ont pas de lieu où coiffer. Ils peuvent en disposer toute la journée pour 50 euro. Avec une fiche moyenne à 36 euro, ils rentrent très vite dans leurs frais. Le public devrait être varié et de tous les a^ges: coiffeurs qui ont mis la clé sous la porte pour cause de crise, jeunes en possession d'un BP qui veulent ouvrir leur salon mais n'y arrivent pas, auto-entrepreneurs qui souhaitent se constituer une clientèle... Tous devraient y trouver leur compte.

CdP: Pourquoi une telle aventure?
P.V.: J'ai eu moi-même un parcours assez chaotique, avec des périodes de chômage assez longues. J'ai aussi été obligé de travailler gratuitement et j'ai mis beaucoup de temps à m'installer. D'ailleurs, à 18 ans, je pensais déjà créer un salon pour tous les coiffeurs exclus du système. Il y a, en effet, énormément de jeunes au chômage et s'ils n'ont pas leurs parents derrière, ils n'y arrivent pas.


CdP: Comment les coiffeurs interviennet-ils dans le salon?

P.V.: Le local a été entièrement refait, avec un beau décor agréable à vivre. Les coiffeurs qui veulent venir me passent un coup de fil, pour voir s'il reste de la place.

CdP: Comptez-vous vous arrêter là?
P.V.: Non, la formule pourrait, d'ailleurs, faire des petits. J'y crois vraiment et j'aimerais bien en ouvrir un second.

lundi 28 février 2011

Frédéric Bonifacy nouveau pdg de Schwarzkopf

Lu sur L'Eclaireur:

Frédéric Bonifacy, 45 ans, a pris ses nouvelles fonctions de président directeur général de Schwarzkopf Professional France le 1er février dernier. Il succède à Katharina Hoehne, promue à la tête de la région Asie Pacifique.
 Chef de secteur en Midi-Pyrénées pour la branche Cosmétiques du groupe Henkel, formateur national des ventes, directeur national des ventes, directeur commercial France, directeur général en Tunisie, toujours pour la branche Cosmétiques grand public, il gravit tous les échelons du groupe.
Propulsé à la tête de la division capillaires professionnels d’Henkel, nul doute que cet amateur de musique et sportif assidu trouvera de nouveaux challenges à relever…

jeudi 17 février 2011

En voila une façon pas banale d'accessoiriser sa coiffure (vu sur Shining Cakes)

Créer sa page web, en deux temps et trois clics

Lu sur Biblond:


Être présent sur le web est incontournable aujourd’hui. Lancez-vous sur la Toile grâce au tutoriel concocté par Biblond !

À quoi va vous servir votre page Internet ?
Avant de faire le premier pas, prenez une page blanche et réfléchissez. Quel est votre objectif sur Internet ? Communiquer avec vos clients ? En recruter de nouveaux ? Diffuser vos informations ? Cette base de réflexion doit vous aider à choisir une des trois options présentées ci-dessous.

L’option blog
Gratuite et rapide, la création d’un blog est à la portée de tous. Il suffit d’utiliser une plate-forme comme Canablog, Blogger, Hautetfort ou Wordpress. Une fois le nom défini, choisissez le look qui correspond à l’identité de votre salon.
Vous pouvez personnaliser la bannière avec une photo, insérer les infos pratiques sur une des colonnes latérales, puis poster les actus du salon.
Le + : Gratuit, rapide, permet de mettre facilement des news en ligne (offres spéciales, événement…).
Le - : La navigation se fait chronologiquement et non par rubrique, puisqu’un blog est d’abord un journal de bord.

L’option site Internet

C’est un projet ambitieux. Vous pouvez faire appel à un webmaster ou à une entreprise spécialisée. Si vous maîtrisez bien l’informatique, vous pouvez vous lancer seul, notamment grâce aux logiciels Wix, Google Site ou Wordpress. Il faut réserver un nom de domaine et choisir un hébergeur (comptez 60 euros par an au minimum).
Le + : Une vitrine professionnelle et crédible, entièrement personnalisable.
Le - : Créer un site demande du temps, ou de l’argent si vous faites appel à un prestataire.

L’option Facebook
Simple et efficace ! À partir de votre profil personnel, choisissez l’option « Créer une page ». Description de votre activité, photos, news, commentaires… À vous d’en personnaliser le contenu.
Le + : Vous pouvez communiquer avec vos clients (et les « amis » de vos clients !). C’est un outil de fidélisation et de communication.
Le - : Cette option cible surtout une clientèle jeune, adepte des réseaux sociaux.

Soyez dans le coup !
L’apparence de votre page web sera déterminante. Si les internautes la jugent « ringarde », ils ne mettront jamais les pieds dans votre salon ! Préférez un contenu sobre, mais de bonne qualité. Les images sont essentielles : mieux vaut la qualité que la quantité !

Faites relire votre contenu rédactionnel
Soignez vos textes. La règle d’or : des phrases courtes, des formules accrocheuses et une orthographe impeccable. N’hésitez pas à rédiger sur word avant de mettre en ligne, afin de bénéficier de la correction orthographique. Donnez votre rédactionnel à relire à des proches !

Un coup de pouce ?
Vous pouvez faire appel à des entreprises spécialisées dans le secteur de la coiffure pour créer votre site Internet : Pivot Point et Coopéré proposent des sites professionnels personnalisables.

mercredi 9 février 2011

Next Hairstyle

Lu sur Coiffure de Paris n°1165:

L'édition 2011 du salon Hairstyle ouvrira ses portes les 27 et 28 février prochains, à Courtrai en Belgique. L'occasion pour les coiffeurs du Benelux de puiser leur inspiration parmi les 130 exposants et les nombreux shows. A noter, le salon inaugurera, pour la première fois, une série de mini-podiums techniques, un hall de shows permanents et un défilé de jeunes talents, baptisé "Young Upcoming Talent". Parmi les coiffeurs invités, William de Ridder, Carlo Bay, Christine Xantippe, Toni Kalin, Pascal Van Loenhout et toute l'équipe artistique américaine de la marque Paul Mitchell. L'Union des Coiffeurs belges présentera sa nouvelle collection printemps-été Impact.


mardi 25 janvier 2011

Cindarella se préoccupe des TMS... et de la planète

Lu sur Echos Coiffure n°33:



Cindarella se préoccupe des TMS...

L'enseigne de mobilier lance la ligne Cocoon, dessinée par Design Pool-Vitrac, et développée autour de la prévention. "Le premier bac en accord avec votre corps", un slogan qui entre pile poil dans la vague ergonomique qui déferle sur le mobilier. Dédiés à la prévention des TMS, troubles musculo-squelettiques (douleurs à la colonne vertébrale, au rachis et aux membres supérieurs), les bacs Cocoon apportent un confort de travail optimal avec une colonne de lavage mobile par pression d'un bouton (rétro éclairé).



...et de la planète

Cindarella sort également la première ligne de mobilier écologique, baptisée Biovision. Une gamme écoresponsable et recyclable composée de fauteuil, bac de lavage et coiffeuse fabriqués à partir de bois certifié PEFC (gestion durable des forêts), de mousse à base de soja, de tissu à 80% issu de matières naturelles. La ligne est disponible dans quatre coloris (Lemon, Lemon fil, Cyclamet Buffalo), et un ton bois (bois clair vernis). "La ligne écologique, explique Vanessa Ghorayeb, directrice générale de Cindarella, est au même prix que la ligne moyen de gamme. Aujourd'hui, un bac à shampooing écologique ne coûte pas beaucoup plus cher qu'un bac à shampooing plus classique."

lundi 24 janvier 2011

Mais qui est Sarah Guetta?

Lu sur Echos Coiffure n°33:


D'où vient ce petit bout de femme au tempérament de feu, membre du jury de L'Espoir de l'année sur M6 en novembre dernier? Peu connue de la profession, celle que l'on appelle "la coiffeuse de Patrick Bruel" sort enfin de l'ombre. Surprise: son CV est digne des plus beaux carnets mondains et affiche des références impressionnantes.
Rencontre avec Sarah Guetta, coiffeuse passionnée et passionnante.



Comment devient-on coiffeuse pour la télévision et le cinéma ?
En rendant service à la femme de Claude Zidi, à la fois amie et cliente à l’époque où je travaillais pour Maniatis. Je devais coiffer durant quarante-huit heures pour le film Pédale douce avec Richard Berry et Fanny Ardant. Finalement je suis restée durant tout le tournage. Très vite je m’y suis sentie comme chez moi, aussi bien sur le plateau qu’à la cantine. J’avais l’impression d’avoir toujours fait ça.

Qu’est-ce qui a fait votre succès ?
En 1995, au cinéma, on avait interdiction de couper les cheveux, on ne faisait que coiffer. Beaucoup trop même. Moi, je suis venue avec mes ciseaux et j’ai apporté des coupes toutes fraîches. Puis j’ai fait La Vie rêvée des anges, où mes coupes vraies et justes ont été particulièrement remarquées. Nicole Garcia a fait appel à moi et j’ai ainsi enchaîné films et pièces de théâtre.

Où avez-vous appris la coiffure ?
J’ai commencé chez Carita. Maria était encore vivante. C’était la grande époque. Il fallait être impeccable. On arrivait une demi-heure à l’ avance, on vous maquillait, on vous coiffait et on vous enfilait une blouse blanche. Et on rentrait dans un personnage. J’étais l’assistante de Christophe Carita : je mettais les épingles, préparais la matière (cheveu), apportais sur un plateau ses ciseaux en or. La plupart du temps, le séchoir coincé entre les jambes et les épingles sur les bras, j’étais un vrai plateau ambulant. Il fallait être partout,
efficace, et en même temps apprendre en regardant.

C’est là que vous avez rencontré vos premières stars ?
Je découvrais Barbara, Catherine Deneuve dont la chevelure impressionnante ne passait pas sous le casque. Je copinais avec Farah Diba, la reine d’Iran qui arrivait en hélicoptère sur le toit de chez Carita. Je partais avec Christophe dans les plus grands hôtels coiffer Jacques Chazot, la baronne de Rothschild ; j’étais sa coqueluche.

Que vous a enseigné Christophe Carita ?
Le neveu des sœurs Carita, toujours très élégant, réalisait un chignon banane en sept secondes ; c’était magique. Il avait une grande personnalité et un regard exceptionnel. Chez Carita, j’ai appris le « solfège », les bases classiques. On savait réaliser des crans fabuleux en dix minutes. La coiffure est avant tout un travail de la matière. Aujourd’hui encore, j’ai gardé ce rapport à la matière, j’ai besoin de la sentir, la main sur le crâne. À la mort de Christophe, je me suis sentie triste et abandonnée.

Et auprès de Maniatis, qu’avez-vous appris ?
Jean-Marc est un grand séducteur. Dans les années 70, il a inventé les lignes de coupe. Jean-Marc, c’était la coupe à sec, un coup de ciseaux et un effilage extraordinaires. La pub Dim, c’était lui, une référence à l’époque. Je suivais Jean-Marc sur les défilés. Je lui ai apporté ma spécialisation en chignons de mariées. Le samedi, rue de Sèvres, je réalisais de véritables sculptures, des pièces montées. En contrepartie, j’apprenais la coupe.

Là-bas, vous avez aussi fait des rencontres.
Je coiffais déjà les gens du showbiz, comme Marc Lavoine. Puis Jean-Marc Maniatis m’a appelé pour coiffer telle ou telle personnalité. Et le bouche à oreille a bien fonctionné. Ça m’a éclaté de sortir du salon et de jouer un rôle, de me créer un personnage. On connaît la vie de tout le monde, on rentre dans l’histoire des gens célèbres…

La coiffure était-elle pour vous une vocation ?
Mes parents étaient forains. J’ai passé mon enfance à vendre des bonbons. J’adorais les marchés, le contact avec les gens. Mais je n’aimais pas la coiffure. Au lycée Élisa Lemonnier, je m’intéressais davantage à la cuisine et à la photo. Puis est arrivé un grand malheur : ma soeur qui était coiffeuse est décédée à 18 ans, et ma mère a alors voulu que je reprenne le métier. Maman m’a ainsi permis de découvrir un talent que j’avais en moi. J’avais des notes fabuleuses, sans travailler. C’est certainement ma soeur qui m’a envoyé son don.

Quels conseils donneriez-vous à un jeune coiffeur qui rêve de travailler pour le cinéma ?
Il faut croire en soi. C’est la volonté qui fait le pouvoir, pas le contraire. Il faut croire à sa chance, à son destin. On a tous une étoile. John Nollet (coiffeur studio) est arrivé après moi dans la profession, il a vite fait du business, il s’est placé et a été reconnu tout de suite. Malheureusement, il n’y a pas d’école pour apprendre à coiffer pour le cinéma ou le théâtre. C’est particulier. Personne ne m’a appris à lire un scénario ou à faire des raccords. Il faut essayer de faire des stages. Je travaille ainsi avec trois ou quatre assistants que je forme.

Aujourd’hui vous ouvrez votre atelier de coiffure. Pourquoi ?
Je n’étais jamais chez moi. Je partais régulièrement pour des tournages qui duraient plusieurs mois. Je suis partie quatre mois dans le désert pour Le Boulet, quatre mois au Portugal pour Quasimodo. Je n’avais pas de vie privée. Et j’ai adoré ça. Jusqu’à ce que je rencontre mon mari sur un tournage, à Paris.
Maintenant, j’ai envie de poser mes valises. C’est pourquoi j’ai créé cet atelier à Paris, où je reçois les gens chez moi pour les coiffer en privé.

7’Hair, votre atelier, est-il réservé aux beautiful people ?
Dans une heure, je coiffe Richard Berry et dans deux heures, ma boulangère. Et je vais m’en occuper avec autant de bonheur que d’attention. Beaucoup de monde aujourd’hui a envie d’intimité. J’ai voulu faire un lieu où la personne est reine. C’est notre métier que d’être au service des gens.

mercredi 19 janvier 2011

Gare aux produits chimiques!

Lu sur Biblond n°17:



Institutions de la Coiffure
Asthme, eczéma, troubles respiratoires, allergies,... Les coiffeurs sont particulièrement exposés à ces maladies du fait de l’utilisation de produits chimiques. Des mesures de précautions s’imposent et doivent être généralisées.

L’exposition aux produits chimiques, c’est le côté obscur du métier de coiffeur… Les maladies respiratoires et cutanées progressent dans le métier. D’après une étude datant de 2000, près de 3 % des chefs d’entreprise ont cessé la coiffure pour cause d’invalidité liée aux allergies respiratoires. Ces maladies professionnelles sont graves et peuvent coûter très cher. Elles peuvent pourtant être évitées grâce à des mesures de prévention simples.

Si le shampooing paraît inoffensif, sa pratique répétitive peut entraîner des réactions cutanées. Les apprentis sont particulièrement exposés. Il faut varier les tâches de chacun des employés, se laver les mains avec du savon surgras ou neutre, porter des gants si les mains sont abîmées (gants en latex naturel chloriné ou en nitrile) et appliquer des crèmes protectrices avant le poste, et régénératrices après.

Les poudres de décoloration sont une des causes les plus fréquentes d’asthme. Il faut éviter les produits volatils, qui restent en suspension dans le salon, et mettre en place un système d’aspiration localisée pour le poste de coloration : cela permet d’extraire les polluants le plus rapidement possible. N’utilisez surtout pas le balai ou le sèche-cheveux pour nettoyer un poste : cela ne fait que remettre dans l’air les particules polluantes ! Aérez le salon au maximum.

Portez des gants lors de l’application d’une décoloration ou d’une coloration, mais aussi pour la préparation, le rinçage et le nettoyage du matériel.

La permanente n’est pas sans risque. Les produits utilisés peuvent entraîner des eczémas et des irritations respiratoires ou cutanées. Favorisez les techniques limitant le contact des produits avec la peau. Portez des gants tout au long du processus. Isolez le linge utilisé lors de la permanente et évitez le port de bijoux.

Le salon Ere Création, à Lyon, montre l’exemple
Dans ce salon lyonnais, on ne lésine pas sur la santé des employés. En début de service, ils enlèvent leurs bijoux et s’appliquent une crème protectrice pour les mains. « Nous avons choisi une crème médicale spécialisée », souligne Ève Charmont, responsable administrative. Une affichette rappelle également que le port des gants est obligatoire. Ere Création a choisi des gants Matador, assez fins et montant jusqu’au coude. Dans le local technique, une ventilation avec charbons actifs est en cours d’installation. « Ce système captera très rapidement toutes les émanations des préparations techniques », explique Ève Charmont. L’équipe a vite adopté ces bonnes pratiques et ne s’en porte que mieux !


Pdf pour plus d'informations sur l'hygiène et la sécurité dans la coiffure

jeudi 6 janvier 2011

Ecolo échange

Lu sur Coiffure de Paris n°1164:

Être écolo peut rapporter gros! C'est clairement ce que propose la marque GHD, qui renouvelle cette année encore son programme d'échange. Le principe? La cliente rapporte son lisseur usagé (toutes marques confondues). En échange, elle bénéficie d'une remise immédiate de 30 euro sur l'achat d'un styler GHD de son choix. Une bonne occasion de créer du trafic en salon et de doper son chiffre d'affaires. Bonne nouvelle: GHD prend en charge la totalité de la réduction et facilite gratuitement le retour des lisseurs collectés.

Pour rappel, l'an passé, plus de 1000 salons ont participé à l'opération et plus de 15000 femmes se sont offert à petit prix un Styler GHD.

Renseignements et inscriptions: 04.78.35.46.10

mercredi 15 décembre 2010

L'Ecosalon. Partageons nos idées durables

Lu sur Coiffure de Paris n°1163:


Montrer qu'un salon écolo n'est pas forcément bobo et cher, tout en ouvrant un dialogue responsable avec ses clients et ses voisins commerçants. Tel est le pari d'Olivier Delange avec l'Ecosalon.

Olivier Delange
Parce que le développement durable, c'est aussi utiliser l'existant, il s'est gardé de tout changer. Ça tombait bien, le local était déjà un salon de coiffure. Les postes de coiffage sont donc restés en l'état. Quant aux halogènes qui assurent l'éclairage au plafond, s'il a décidé d'en ôter quelques-uns, il attend patiemment que les autres cessent de fonctionner pour les remplacer par des LED, moins consommateurs d'énergie. Le 9 octobre, Olivier Delange a ouvert l'Ecosalon, rue Olivier de Serres, dans le XV° arrondissement de Paris. Un salon de coiffure qui se veut expert du développement durable et qui entend partager cette culture tant avec ces clients qu'avec les commerçants voisins. Vin bio et discussions autour de l'implication des PME et des TPE sur cette vaste question étaient donc au programme d'une soirée d'inauguration où l'on pouvait à la fois découvrir les aménagements du salon et échanger avec les acteurs du secteur. Rien d'étonnant, lorsqu'on sait que Loïc Fel, l'associé d'Olivier Delange, est aussi et surtout le responsable développement durable de l'agence de communication BETC Euro RSCG. C'est, d'ailleurs, ensemble qu'ils ont conçu l'Ecosalon, avec l'idée que le discours sur le développement durable devait dépasser les ONG et les grandes entreprises. De quoi se confronter à une réalité plus populaire et, dans le cadre d'un salon de coiffure, se départir d'une image "trop bobo et trop chère".
C'est un petit sacrifice et un pari, mais Olivier Delange a choisi de s'aligner sur les prix du quartier, et de ne pas répercuter le surcoût de son équipement et de ses fournitures à la clientèle. Car, côté produits, il a évidemment opté pour des gammes bio ou les plus naturelles possible - à l'huile d'argan par exemple, comme les produits Kaé ou Couleur Papillon -, qui sont souvent plus chères. Même chose pour son café, certifié Rainforest Alliance, une organisation qui œuvre pour la préservation de l'environnement par le développement d'une agriculture durable. Comme la gestion des déchets fait naturellement partie de sa démarche, il utilise d'ailleurs le marc, aux vertus antioxydantes, pour ses préparations capillaires.

Des soins sur-mesure fabrication maison
Car Olivier Delange, qui dit avoir un petit côté Rika Zaraï, a imaginé tout une série de soins sur-mesure qu'il fabrique lui-même. Avec du miel, du gingembre, des clous de girofle, mélangés à de l'huile d'amande douce ou de noix de coco. Et, s'il a déposé le nom Ecosalon, c'est justement parce qu'il ambitionne, dans un deuxième temps, d'avoir sa propre ligne de produits, pour ne pas dépendre des groupes pour son approvisionnement.
Dans ses choix durables, on note encore une peinture murale bénéficiant d'un écolabel européen pour sa faible émission de composés organiques volatils, des séchoirs en plastique recyclé à basse consommation, des noix de lavage indiennes pour le linge, des plantes et un étonnant meuble de stockage pour les cheveux coupés, imaginé pour cacher la tuyauterie des bacs déplacés lors du réaménagement du salon. L'avantage, c'est qu'il est ensuite possible de récupérer les cheveux et de les mettre au pied des plantes de la cour et, ainsi, les protéger du gel en hiver. Un embryon de recyclage. Mais, demain, il sera peut-être possible d'aller plus loin. Comme le note Loïc Fel, la marée noire dans le golfe du Mexique a montré que l'on pouvait monter une filière de valorisation industrielle pour les cheveux. Enfin, comme le développement durable passe aussi par le management, Olivier Delange, dont c'est le premier salon - il était auparavant coiffeur studio -, est allé choisir avec son apprenti le mobilier de la pièce de repos de 20 m² attenante au salon. Un espace conséquent, avec réfrigérateur et micro-ondes, qu'il juge crucial. "Il faut être bien dans sa peau et dans sa tête pour bien travailler", dit-il. Difficile de le contredire!

mardi 14 décembre 2010

Au service des hommes

Lu sur Unique n°22:

Lorsque Marc Delacre a créée son institut pour hommes sur 750 m² au cœur du Triangle d'Or parisien, il a fait figure de pionnier. Vingt ans plus tard, l'histoire lui a donné raison puisque ce temple de la beauté masculine de désemplit pas.

Il faut dire que tout homme soucieux de son apparence et de son bien-être y trouve son compte. Aux services de coiffure classiques s'ajoutent les soins esthétiques les plus raffinés ainsi que de la restauration, sans compter un cireur. Sous la poigne énergique de l'hôte de ces lieux, une quarantaine de collaborateurs est aux petits soins d'une clientèle masculine de plus en plus exigeante. "Les divas, ce sont nos clients, pour nous", souligne Marc Delacre qui avoue: "je souffre quand un client n'est pas satisfait". La technique, l'accueil, la disponibilité sont les trois composantes essentielles qui régissent le comportement des collaborateurs.
"On est dans un monde de cruauté où l'image prévaut", reconnait Marc Delacre, "l'avantage physique constitue un atout majeur et aujourd'hui, les hommes n'ont plus aucun complexe à s'occuper d'eux et à faire des soins esthétiques ou capillaires. Par exemple, cela fait des années que je réclamais une gamme pour hommes. Ces derniers veulent du concret, une réponse à leurs problèmes. Lorsqu'ils sont satisfait, ils sont fidèles. Un bon exemple, c'est L'Oréal Professionnel Homme".
Pour fêter ses 20 ans d'existance, Marc Delacre a décidé de transformer son salon parisien en salon pilote, en y ajoutant notamment une salle de sport, et d'ouvrir une soixantaine de salons dans le monde, au Moyen-Orient, à Londres, Monaco, New-York...
 Le signe que la coiffure masculine se porte on ne peut mieux...


lundi 13 décembre 2010

ICB fait peau neuve

Lu sur L'Éclaireur n°527:

Après des années difficiles, la société d'intérim spécialisée dans la coiffure ICB tourne la page. Rachetée par Jean-Régis About le 2 novembre dernier, l'entreprise a pour objectif de conforter son savoir-faire traditionnel par le développement de marchés de niche, en plaçant des coiffeurs intérimaires dans des palaces parisiens comme le Ritz, le Georges V...), des studios photo ou même des ambassades. Pour cela, elle recherche des profils différents, tels que, notamment, des coiffeurs studio. Et mise sur le "capital sympathie" dont bénéficie toujours la société, selon son nouveau patron, ainsi que sur une stratégie de terrain et d'hyper-disponibilité, pour cultiver un esprit de proximité et de service à échelle humaine. Positionnée sur l'Ile-de-France, ou carrément l'international (Dubai, Jordanie, Dublin,...), ICB a revu son logo, planche sur un nouveau site internet et s'apprête à ouvrir un département "hôtesses".

Nouvel air

Lu sur Coiffure de Paris n°1163:


Vu chez Velecta Paramount, le dernier séchoir Flex Hybrid, gardé secret jusqu'au salon (MCB). Son moteur Brushless dure 10000 heures. Il pèse 70 grammes et est plus silencieux et plus rapide que les moteurs actuellement sur le marché. D'où la possibilité de réaliser un brushing de plus par jour. La forme de son prolongateur, mise au point avec un ostéopathe, permet de lutter contre les troubles musculosquelettiques (TMS). Une révolution.

mardi 7 décembre 2010

samedi 27 novembre 2010

Ca fait du bien!

Éditorial de L'Éclaireur n°525:


"Ca fait du bien!": voila, résumé en 4 mots, le sentiment partagé par un grand nombre d'exposants, habitués ou non du salon, à la clôture du dernier Mondial Coiffure Beauté. Ces mêmes exposants qui, quand ça ne va pas, ne se gênent en général pas non-plus pour le signaler à qui de droit. Ce qui a fait tant de bien aux acteurs du secteur? Déjà, de voir de nouveau se tenir ce grand salon professionnel, pour lequel tout le monde a eu de légitimes inquiétudes, depuis l'annulation de cette dernière édition. Car "sauter" un session, c'est toujours très risqué. Dans le paysage des salon s professionnels, il y a eu des précédents, et certaines expos (sur le marché du bijou par exemple) ne se sont jamais relevées, l'évènement disparaissant simplement et purement du calendrier... Bien sûr, on savait que le MCB renaitrait de ses cendres mais, comme nous l'évoquions dans un récent numéro, le questionnement ambiant était palpable. Mais au final, dans le sentiment de satisfaction général qui flottait dans l'air à l'issue du salon, il n'y avait pas que du soulagement. Il y avait azussi, vraiment, de la joie. Celle d'avoir retrouvé une expo "telle qu'on ne l'avait plus vue depuis longtemps": c'est une expression qui est souvent revenue. Et qui traduisait, à l'évidence, le bonheur de voir de nouveau les visiteurs se présser dans les allées -voir même se conpresser...- et se masser davant les différentes scènes des stands. Beaucuop d'exposants nous l'ont dit: cette fréquentation -et l'excellent climat d'affaire qui allait avec- les a reboostés , et leur a donné envie de croire à un prochain retour à la normale, après deux années très difficiles pour le secteur. Alors, oui, il y a aussi eu quelques "couacs", et de beaux couacs , sur le plan de l'organisation et de la logistique (accès quasi impossibles aux retaurants et aux toilettes le dimanche, pour cause de queues énormissimes, un problème agravé par l'instauration en parallèle de la nouvelle interdiction de sortie du hall...). Mais les professionnels sont restés "cool" et se sont concentré sur l'exceptionnel taux de fréquentation de ce salon pas comme les autres. Une indulgence qui, espérons-le, ne conduira pas les organisateurs à relacher leurs efforts...


Par Eve Laborderie.