Lu sur Coiffure de Paris n°1165:
L'édition 2011 du salon Hairstyle ouvrira ses portes les 27 et 28 février prochains, à Courtrai en Belgique. L'occasion pour les coiffeurs du Benelux de puiser leur inspiration parmi les 130 exposants et les nombreux shows. A noter, le salon inaugurera, pour la première fois, une série de mini-podiums techniques, un hall de shows permanents et un défilé de jeunes talents, baptisé "Young Upcoming Talent". Parmi les coiffeurs invités, William de Ridder, Carlo Bay, Christine Xantippe, Toni Kalin, Pascal Van Loenhout et toute l'équipe artistique américaine de la marque Paul Mitchell. L'Union des Coiffeurs belges présentera sa nouvelle collection printemps-été Impact.
mercredi 9 février 2011
dimanche 6 février 2011
C'est presque trop!
mercredi 2 février 2011
mardi 1 février 2011
Le henné? On garde ou on jette?
Le henné! Bête noire ou colorant naturel adulé... Les avis sont souvent très tranchés.
Faut-il tout croire? Est-ce si dangereux? Est-ce un si bon soin?
On peut tout lire et tout entendre sur le henné. Moi-même, en commençant mes études en coiffure, on m'a appris qu'il ne faut surtout pas en utiliser. Et qu'un cheveux traité avec cette plante ne peut plus recevoir ni coloration, ni balayage, ni permanente, ni défrisage avant plusieurs mois, voire années.
Évidemment, à 16 ans, j'ai pris pour argent comptant ce que mes formateurs et enseignants m'ont dit.
Puis un jour, j'ai changé de salon de coiffure et suis arrivé dans une équipe qui travaillait depuis longtemps déjà avec du henné. Quelle surprise pour moi. Du henné dans un salon de coiffure!!!!Cela me semblait comme si on lâchait un animal enragé en pleine ville.
Et pourtant.....
L'expérience personnelle m'a appris à me méfier de ce que l'on m'apprend, justement.
Toujours discipliné, j'ai écouté les conseils de mes nouveaux collègues quant à l'utilisation de ce produit naturel. Par la suite, j'ai aussi fait mes propres recherches pour en savoir un peu plus sur le produit. Mais pas des recherches sur tous ces forums où chacun donne son avis en récitant ce qu'il a appris d'autres personnes.
Voila maintenant plus de 14 ans que j'utilise le henné au quotidien. Je l'ai fait rentrer dans plusieurs salons dans lesquels tout le monde en est toujours satisfait.
Alors qu'en est-il de ces soi-disantes interdictions d'usage?
Balivernes!!!
Le henné naturel apporte des reflets allant du doré au cuivré sur les chevelures. Il apporte ces reflets au même titre que n'importe quel autre colorant direct (langage de coiffeur: colorant sans oxydation). Sans oxydation, le henné n'a pas de pouvoir éclaircissant des pigments naturels du cheveux. Sans ammoniaque, c'est aussi un produit au pH acide qui n'altère pas la fibre. Bien au contraire!
Le henné dépose ses pigments en surface du cheveu. Ces pigments partent progressivement, au fil des shampoings. A l'instar d'un colorant direct...
Pour ce qui en est des autres services de salon de coiffure, les règles sont donc les mêmes aussi qu'avec un colorant direct. La matière n'étant pas altérée, le produit de permanente ou de défrisage sera choisi comme pour un cheveu naturel (s'il n'y a rien que le henné sur la chevelure). Lorsqu'on souhaite faire un balayage pour éclaircir, la partie non-traitée par le henné, en racines, ira vers le blond de façon normale. La partie qui a reçu le henné aura plus de mal à éclaircir, comme toute chevelure qui a eu un colorant. Rien de différent de ce que l'on connait déjà en coiffure. Pour faire une coloration, ce sera la même chose: si la chevelure n'a pas été altérée par le henné, elle n'en a pas moins accueilli un reflet. Il faut donc travailler en fonction.
Quant au soin apporté par le henné, il est particulièrement efficace sur le cuir chevelu pour les problèmes de pellicules ou de racines grasses.
Pour ma part, j'utilise principalement le henné pour mes allongements de couleur.
Sur les racines, le henné n'aura pas suffisamment le pouvoir éclaircissant pour des cheveux foncés ni celui couvrant pour des cheveux blancs. J'applique donc sur les repousses un colorant choisi parmi toute la palette chimique que m'offrent les plus grands laboratoires, puis me sers du henné pour redynamiser les reflets et la brillance des longueurs. Pour une chevelure sensibilisée, je le mélange avec de l'huile de ricin.
A l'usage exclusif des salons de coiffure, le henné et l'huile de ricin peuvent être commandé aux Laboratoires Georges Boureche.
Faut-il tout croire? Est-ce si dangereux? Est-ce un si bon soin?
On peut tout lire et tout entendre sur le henné. Moi-même, en commençant mes études en coiffure, on m'a appris qu'il ne faut surtout pas en utiliser. Et qu'un cheveux traité avec cette plante ne peut plus recevoir ni coloration, ni balayage, ni permanente, ni défrisage avant plusieurs mois, voire années.
Évidemment, à 16 ans, j'ai pris pour argent comptant ce que mes formateurs et enseignants m'ont dit.
Puis un jour, j'ai changé de salon de coiffure et suis arrivé dans une équipe qui travaillait depuis longtemps déjà avec du henné. Quelle surprise pour moi. Du henné dans un salon de coiffure!!!!Cela me semblait comme si on lâchait un animal enragé en pleine ville.
Et pourtant.....
L'expérience personnelle m'a appris à me méfier de ce que l'on m'apprend, justement.
Toujours discipliné, j'ai écouté les conseils de mes nouveaux collègues quant à l'utilisation de ce produit naturel. Par la suite, j'ai aussi fait mes propres recherches pour en savoir un peu plus sur le produit. Mais pas des recherches sur tous ces forums où chacun donne son avis en récitant ce qu'il a appris d'autres personnes.
Voila maintenant plus de 14 ans que j'utilise le henné au quotidien. Je l'ai fait rentrer dans plusieurs salons dans lesquels tout le monde en est toujours satisfait.
Alors qu'en est-il de ces soi-disantes interdictions d'usage?
Balivernes!!!
Le henné naturel apporte des reflets allant du doré au cuivré sur les chevelures. Il apporte ces reflets au même titre que n'importe quel autre colorant direct (langage de coiffeur: colorant sans oxydation). Sans oxydation, le henné n'a pas de pouvoir éclaircissant des pigments naturels du cheveux. Sans ammoniaque, c'est aussi un produit au pH acide qui n'altère pas la fibre. Bien au contraire!
Le henné dépose ses pigments en surface du cheveu. Ces pigments partent progressivement, au fil des shampoings. A l'instar d'un colorant direct...
Pour ce qui en est des autres services de salon de coiffure, les règles sont donc les mêmes aussi qu'avec un colorant direct. La matière n'étant pas altérée, le produit de permanente ou de défrisage sera choisi comme pour un cheveu naturel (s'il n'y a rien que le henné sur la chevelure). Lorsqu'on souhaite faire un balayage pour éclaircir, la partie non-traitée par le henné, en racines, ira vers le blond de façon normale. La partie qui a reçu le henné aura plus de mal à éclaircir, comme toute chevelure qui a eu un colorant. Rien de différent de ce que l'on connait déjà en coiffure. Pour faire une coloration, ce sera la même chose: si la chevelure n'a pas été altérée par le henné, elle n'en a pas moins accueilli un reflet. Il faut donc travailler en fonction.
Quant au soin apporté par le henné, il est particulièrement efficace sur le cuir chevelu pour les problèmes de pellicules ou de racines grasses.
Pour ma part, j'utilise principalement le henné pour mes allongements de couleur.
Sur les racines, le henné n'aura pas suffisamment le pouvoir éclaircissant pour des cheveux foncés ni celui couvrant pour des cheveux blancs. J'applique donc sur les repousses un colorant choisi parmi toute la palette chimique que m'offrent les plus grands laboratoires, puis me sers du henné pour redynamiser les reflets et la brillance des longueurs. Pour une chevelure sensibilisée, je le mélange avec de l'huile de ricin.
A l'usage exclusif des salons de coiffure, le henné et l'huile de ricin peuvent être commandé aux Laboratoires Georges Boureche.
dimanche 30 janvier 2011
En hiver, pas d'hibernation
En hiver, la créativité ne s'arrête pas et le concours Miss / Mister Hairdresser on Facebook entre dans une nouvelle saison.
A peine commencé, tout démarre au quart de tour. Déjà 6 photos proposées dont une avec 97 votes à ce jour!!!
Comme un rappel n'est jamais de trop:
-pour participer, il suffit de déposer une photo professionnelle sur le groupe du concours. Les images sont demandées de qualité telles que celles que l'on voit dans les vitrine des salons de coiffure. On évitera la photo prise avec le téléphone ou le mini appareil au milieu du salon de coiffure sur la nouvelle tête de la boulangère d'à côté (quoique je n'ai rien contre les boulangères...)
-pour voter, juste un clic sur "j'aime" sous la ou les photos préférées. Encouragez votre coiffeur préféré. Faites lui de la pub!!!
A peine commencé, tout démarre au quart de tour. Déjà 6 photos proposées dont une avec 97 votes à ce jour!!!
coiffure: Frédéric Pauc |
Comme un rappel n'est jamais de trop:
-pour participer, il suffit de déposer une photo professionnelle sur le groupe du concours. Les images sont demandées de qualité telles que celles que l'on voit dans les vitrine des salons de coiffure. On évitera la photo prise avec le téléphone ou le mini appareil au milieu du salon de coiffure sur la nouvelle tête de la boulangère d'à côté (quoique je n'ai rien contre les boulangères...)
-pour voter, juste un clic sur "j'aime" sous la ou les photos préférées. Encouragez votre coiffeur préféré. Faites lui de la pub!!!
mardi 25 janvier 2011
Cindarella se préoccupe des TMS... et de la planète
Lu sur Echos Coiffure n°33:
Cindarella se préoccupe des TMS...
L'enseigne de mobilier lance la ligne Cocoon, dessinée par Design Pool-Vitrac, et développée autour de la prévention. "Le premier bac en accord avec votre corps", un slogan qui entre pile poil dans la vague ergonomique qui déferle sur le mobilier. Dédiés à la prévention des TMS, troubles musculo-squelettiques (douleurs à la colonne vertébrale, au rachis et aux membres supérieurs), les bacs Cocoon apportent un confort de travail optimal avec une colonne de lavage mobile par pression d'un bouton (rétro éclairé).
...et de la planète
Cindarella sort également la première ligne de mobilier écologique, baptisée Biovision. Une gamme écoresponsable et recyclable composée de fauteuil, bac de lavage et coiffeuse fabriqués à partir de bois certifié PEFC (gestion durable des forêts), de mousse à base de soja, de tissu à 80% issu de matières naturelles. La ligne est disponible dans quatre coloris (Lemon, Lemon fil, Cyclamet Buffalo), et un ton bois (bois clair vernis). "La ligne écologique, explique Vanessa Ghorayeb, directrice générale de Cindarella, est au même prix que la ligne moyen de gamme. Aujourd'hui, un bac à shampooing écologique ne coûte pas beaucoup plus cher qu'un bac à shampooing plus classique."
Cindarella se préoccupe des TMS...
L'enseigne de mobilier lance la ligne Cocoon, dessinée par Design Pool-Vitrac, et développée autour de la prévention. "Le premier bac en accord avec votre corps", un slogan qui entre pile poil dans la vague ergonomique qui déferle sur le mobilier. Dédiés à la prévention des TMS, troubles musculo-squelettiques (douleurs à la colonne vertébrale, au rachis et aux membres supérieurs), les bacs Cocoon apportent un confort de travail optimal avec une colonne de lavage mobile par pression d'un bouton (rétro éclairé).
...et de la planète
Cindarella sort également la première ligne de mobilier écologique, baptisée Biovision. Une gamme écoresponsable et recyclable composée de fauteuil, bac de lavage et coiffeuse fabriqués à partir de bois certifié PEFC (gestion durable des forêts), de mousse à base de soja, de tissu à 80% issu de matières naturelles. La ligne est disponible dans quatre coloris (Lemon, Lemon fil, Cyclamet Buffalo), et un ton bois (bois clair vernis). "La ligne écologique, explique Vanessa Ghorayeb, directrice générale de Cindarella, est au même prix que la ligne moyen de gamme. Aujourd'hui, un bac à shampooing écologique ne coûte pas beaucoup plus cher qu'un bac à shampooing plus classique."
lundi 24 janvier 2011
Mais qui est Sarah Guetta?
Lu sur Echos Coiffure n°33:
D'où vient ce petit bout de femme au tempérament de feu, membre du jury de L'Espoir de l'année sur M6 en novembre dernier? Peu connue de la profession, celle que l'on appelle "la coiffeuse de Patrick Bruel" sort enfin de l'ombre. Surprise: son CV est digne des plus beaux carnets mondains et affiche des références impressionnantes.
Rencontre avec Sarah Guetta, coiffeuse passionnée et passionnante.
Comment devient-on coiffeuse pour la télévision et le cinéma ?
En rendant service à la femme de Claude Zidi, à la fois amie et cliente à l’époque où je travaillais pour Maniatis. Je devais coiffer durant quarante-huit heures pour le film Pédale douce avec Richard Berry et Fanny Ardant. Finalement je suis restée durant tout le tournage. Très vite je m’y suis sentie comme chez moi, aussi bien sur le plateau qu’à la cantine. J’avais l’impression d’avoir toujours fait ça.
Qu’est-ce qui a fait votre succès ?
En 1995, au cinéma, on avait interdiction de couper les cheveux, on ne faisait que coiffer. Beaucoup trop même. Moi, je suis venue avec mes ciseaux et j’ai apporté des coupes toutes fraîches. Puis j’ai fait La Vie rêvée des anges, où mes coupes vraies et justes ont été particulièrement remarquées. Nicole Garcia a fait appel à moi et j’ai ainsi enchaîné films et pièces de théâtre.
Où avez-vous appris la coiffure ?
J’ai commencé chez Carita. Maria était encore vivante. C’était la grande époque. Il fallait être impeccable. On arrivait une demi-heure à l’ avance, on vous maquillait, on vous coiffait et on vous enfilait une blouse blanche. Et on rentrait dans un personnage. J’étais l’assistante de Christophe Carita : je mettais les épingles, préparais la matière (cheveu), apportais sur un plateau ses ciseaux en or. La plupart du temps, le séchoir coincé entre les jambes et les épingles sur les bras, j’étais un vrai plateau ambulant. Il fallait être partout,
efficace, et en même temps apprendre en regardant.
C’est là que vous avez rencontré vos premières stars ?
Je découvrais Barbara, Catherine Deneuve dont la chevelure impressionnante ne passait pas sous le casque. Je copinais avec Farah Diba, la reine d’Iran qui arrivait en hélicoptère sur le toit de chez Carita. Je partais avec Christophe dans les plus grands hôtels coiffer Jacques Chazot, la baronne de Rothschild ; j’étais sa coqueluche.
Que vous a enseigné Christophe Carita ?
Le neveu des sœurs Carita, toujours très élégant, réalisait un chignon banane en sept secondes ; c’était magique. Il avait une grande personnalité et un regard exceptionnel. Chez Carita, j’ai appris le « solfège », les bases classiques. On savait réaliser des crans fabuleux en dix minutes. La coiffure est avant tout un travail de la matière. Aujourd’hui encore, j’ai gardé ce rapport à la matière, j’ai besoin de la sentir, la main sur le crâne. À la mort de Christophe, je me suis sentie triste et abandonnée.
Et auprès de Maniatis, qu’avez-vous appris ?
Jean-Marc est un grand séducteur. Dans les années 70, il a inventé les lignes de coupe. Jean-Marc, c’était la coupe à sec, un coup de ciseaux et un effilage extraordinaires. La pub Dim, c’était lui, une référence à l’époque. Je suivais Jean-Marc sur les défilés. Je lui ai apporté ma spécialisation en chignons de mariées. Le samedi, rue de Sèvres, je réalisais de véritables sculptures, des pièces montées. En contrepartie, j’apprenais la coupe.
Là-bas, vous avez aussi fait des rencontres.
Je coiffais déjà les gens du showbiz, comme Marc Lavoine. Puis Jean-Marc Maniatis m’a appelé pour coiffer telle ou telle personnalité. Et le bouche à oreille a bien fonctionné. Ça m’a éclaté de sortir du salon et de jouer un rôle, de me créer un personnage. On connaît la vie de tout le monde, on rentre dans l’histoire des gens célèbres…
La coiffure était-elle pour vous une vocation ?
Mes parents étaient forains. J’ai passé mon enfance à vendre des bonbons. J’adorais les marchés, le contact avec les gens. Mais je n’aimais pas la coiffure. Au lycée Élisa Lemonnier, je m’intéressais davantage à la cuisine et à la photo. Puis est arrivé un grand malheur : ma soeur qui était coiffeuse est décédée à 18 ans, et ma mère a alors voulu que je reprenne le métier. Maman m’a ainsi permis de découvrir un talent que j’avais en moi. J’avais des notes fabuleuses, sans travailler. C’est certainement ma soeur qui m’a envoyé son don.
Quels conseils donneriez-vous à un jeune coiffeur qui rêve de travailler pour le cinéma ?
Il faut croire en soi. C’est la volonté qui fait le pouvoir, pas le contraire. Il faut croire à sa chance, à son destin. On a tous une étoile. John Nollet (coiffeur studio) est arrivé après moi dans la profession, il a vite fait du business, il s’est placé et a été reconnu tout de suite. Malheureusement, il n’y a pas d’école pour apprendre à coiffer pour le cinéma ou le théâtre. C’est particulier. Personne ne m’a appris à lire un scénario ou à faire des raccords. Il faut essayer de faire des stages. Je travaille ainsi avec trois ou quatre assistants que je forme.
Aujourd’hui vous ouvrez votre atelier de coiffure. Pourquoi ?
Je n’étais jamais chez moi. Je partais régulièrement pour des tournages qui duraient plusieurs mois. Je suis partie quatre mois dans le désert pour Le Boulet, quatre mois au Portugal pour Quasimodo. Je n’avais pas de vie privée. Et j’ai adoré ça. Jusqu’à ce que je rencontre mon mari sur un tournage, à Paris.
Maintenant, j’ai envie de poser mes valises. C’est pourquoi j’ai créé cet atelier à Paris, où je reçois les gens chez moi pour les coiffer en privé.
7’Hair, votre atelier, est-il réservé aux beautiful people ?
Dans une heure, je coiffe Richard Berry et dans deux heures, ma boulangère. Et je vais m’en occuper avec autant de bonheur que d’attention. Beaucoup de monde aujourd’hui a envie d’intimité. J’ai voulu faire un lieu où la personne est reine. C’est notre métier que d’être au service des gens.
D'où vient ce petit bout de femme au tempérament de feu, membre du jury de L'Espoir de l'année sur M6 en novembre dernier? Peu connue de la profession, celle que l'on appelle "la coiffeuse de Patrick Bruel" sort enfin de l'ombre. Surprise: son CV est digne des plus beaux carnets mondains et affiche des références impressionnantes.
Rencontre avec Sarah Guetta, coiffeuse passionnée et passionnante.
Comment devient-on coiffeuse pour la télévision et le cinéma ?
En rendant service à la femme de Claude Zidi, à la fois amie et cliente à l’époque où je travaillais pour Maniatis. Je devais coiffer durant quarante-huit heures pour le film Pédale douce avec Richard Berry et Fanny Ardant. Finalement je suis restée durant tout le tournage. Très vite je m’y suis sentie comme chez moi, aussi bien sur le plateau qu’à la cantine. J’avais l’impression d’avoir toujours fait ça.
Qu’est-ce qui a fait votre succès ?
En 1995, au cinéma, on avait interdiction de couper les cheveux, on ne faisait que coiffer. Beaucoup trop même. Moi, je suis venue avec mes ciseaux et j’ai apporté des coupes toutes fraîches. Puis j’ai fait La Vie rêvée des anges, où mes coupes vraies et justes ont été particulièrement remarquées. Nicole Garcia a fait appel à moi et j’ai ainsi enchaîné films et pièces de théâtre.
Où avez-vous appris la coiffure ?
J’ai commencé chez Carita. Maria était encore vivante. C’était la grande époque. Il fallait être impeccable. On arrivait une demi-heure à l’ avance, on vous maquillait, on vous coiffait et on vous enfilait une blouse blanche. Et on rentrait dans un personnage. J’étais l’assistante de Christophe Carita : je mettais les épingles, préparais la matière (cheveu), apportais sur un plateau ses ciseaux en or. La plupart du temps, le séchoir coincé entre les jambes et les épingles sur les bras, j’étais un vrai plateau ambulant. Il fallait être partout,
efficace, et en même temps apprendre en regardant.
C’est là que vous avez rencontré vos premières stars ?
Je découvrais Barbara, Catherine Deneuve dont la chevelure impressionnante ne passait pas sous le casque. Je copinais avec Farah Diba, la reine d’Iran qui arrivait en hélicoptère sur le toit de chez Carita. Je partais avec Christophe dans les plus grands hôtels coiffer Jacques Chazot, la baronne de Rothschild ; j’étais sa coqueluche.
Que vous a enseigné Christophe Carita ?
Le neveu des sœurs Carita, toujours très élégant, réalisait un chignon banane en sept secondes ; c’était magique. Il avait une grande personnalité et un regard exceptionnel. Chez Carita, j’ai appris le « solfège », les bases classiques. On savait réaliser des crans fabuleux en dix minutes. La coiffure est avant tout un travail de la matière. Aujourd’hui encore, j’ai gardé ce rapport à la matière, j’ai besoin de la sentir, la main sur le crâne. À la mort de Christophe, je me suis sentie triste et abandonnée.
Et auprès de Maniatis, qu’avez-vous appris ?
Jean-Marc est un grand séducteur. Dans les années 70, il a inventé les lignes de coupe. Jean-Marc, c’était la coupe à sec, un coup de ciseaux et un effilage extraordinaires. La pub Dim, c’était lui, une référence à l’époque. Je suivais Jean-Marc sur les défilés. Je lui ai apporté ma spécialisation en chignons de mariées. Le samedi, rue de Sèvres, je réalisais de véritables sculptures, des pièces montées. En contrepartie, j’apprenais la coupe.
Là-bas, vous avez aussi fait des rencontres.
Je coiffais déjà les gens du showbiz, comme Marc Lavoine. Puis Jean-Marc Maniatis m’a appelé pour coiffer telle ou telle personnalité. Et le bouche à oreille a bien fonctionné. Ça m’a éclaté de sortir du salon et de jouer un rôle, de me créer un personnage. On connaît la vie de tout le monde, on rentre dans l’histoire des gens célèbres…
La coiffure était-elle pour vous une vocation ?
Mes parents étaient forains. J’ai passé mon enfance à vendre des bonbons. J’adorais les marchés, le contact avec les gens. Mais je n’aimais pas la coiffure. Au lycée Élisa Lemonnier, je m’intéressais davantage à la cuisine et à la photo. Puis est arrivé un grand malheur : ma soeur qui était coiffeuse est décédée à 18 ans, et ma mère a alors voulu que je reprenne le métier. Maman m’a ainsi permis de découvrir un talent que j’avais en moi. J’avais des notes fabuleuses, sans travailler. C’est certainement ma soeur qui m’a envoyé son don.
Quels conseils donneriez-vous à un jeune coiffeur qui rêve de travailler pour le cinéma ?
Il faut croire en soi. C’est la volonté qui fait le pouvoir, pas le contraire. Il faut croire à sa chance, à son destin. On a tous une étoile. John Nollet (coiffeur studio) est arrivé après moi dans la profession, il a vite fait du business, il s’est placé et a été reconnu tout de suite. Malheureusement, il n’y a pas d’école pour apprendre à coiffer pour le cinéma ou le théâtre. C’est particulier. Personne ne m’a appris à lire un scénario ou à faire des raccords. Il faut essayer de faire des stages. Je travaille ainsi avec trois ou quatre assistants que je forme.
Aujourd’hui vous ouvrez votre atelier de coiffure. Pourquoi ?
Je n’étais jamais chez moi. Je partais régulièrement pour des tournages qui duraient plusieurs mois. Je suis partie quatre mois dans le désert pour Le Boulet, quatre mois au Portugal pour Quasimodo. Je n’avais pas de vie privée. Et j’ai adoré ça. Jusqu’à ce que je rencontre mon mari sur un tournage, à Paris.
Maintenant, j’ai envie de poser mes valises. C’est pourquoi j’ai créé cet atelier à Paris, où je reçois les gens chez moi pour les coiffer en privé.
7’Hair, votre atelier, est-il réservé aux beautiful people ?
Dans une heure, je coiffe Richard Berry et dans deux heures, ma boulangère. Et je vais m’en occuper avec autant de bonheur que d’attention. Beaucoup de monde aujourd’hui a envie d’intimité. J’ai voulu faire un lieu où la personne est reine. C’est notre métier que d’être au service des gens.
PH pro
Aujourd'hui, la cultissime marque de shampooing pour homme, Pétrol Hahn, revient en salon de coiffure avec PH pro.
La gamme comprend 10 produits d'expertise professionnelle avec shampooings, sérum, lotion pour préparer la chevelure ainsi que spray, gel et crème pour le coiffage.
La gamme comprend 10 produits d'expertise professionnelle avec shampooings, sérum, lotion pour préparer la chevelure ainsi que spray, gel et crème pour le coiffage.
vendredi 21 janvier 2011
L'Oréal est multiple
Le 1° groupe mondial de cosmétique possède 23 marques internationales (qui réalisent chacune un chiffre d’affaires supérieur à 50 millions d’euros). L'Oréal détient également 50 % de Galderma, plus grand laboratoire dermatologique mondial.
Produits grand public:
- L'Oréal Paris
- Garnier
- Gemey Maybelline
- SoftSheen-Carson
- Le Club des Créateurs de Beauté
Produits professionnels (la partie qui nous intéresse):
- L'Oréal professionnel
- Redken
- Kérastase
- Matrix
- Pureology
- Shu Uemura art of hair
- Mizani
- Kéraskin esthetics
Produits de luxe:
- Lancôme
- Giorgio Armani
- Yves Saint Laurent
- Biotherm
- Ralph Lauren
- Kiehls
- Shu Uemura
- Helena Rubinstein
- Cacharel
- Diesel
- Victor & Rolf
- Roger & Gallet
- Boucheron
- Yue-Sai
- Stella McCartney
Cosmétique active:
- Vichy
- La Roche-Posay
- Innéov
- Skin Ceuticals
- Sanoflore
- The Body Shop
En 2009, L’Oréal comptait 64 643 collaborateurs, dont 1 570 au sein de Galderma, 8 484 pour The Body Shop et 2 732 pour Yves Saint-Laurent Beauté. Dans l'année, le groupe a déposé 674 brevets grâce à ses 3313 collaborateurs au sein de la Recherche Avancée L'Oréal.
Produits grand public:
- L'Oréal Paris
- Garnier
- Gemey Maybelline
- SoftSheen-Carson
- Le Club des Créateurs de Beauté
Produits professionnels (la partie qui nous intéresse):
- L'Oréal professionnel
- Redken
- Kérastase
- Matrix
- Pureology
- Shu Uemura art of hair
- Mizani
- Kéraskin esthetics
Produits de luxe:
- Lancôme
- Giorgio Armani
- Yves Saint Laurent
- Biotherm
- Ralph Lauren
- Kiehls
- Shu Uemura
- Helena Rubinstein
- Cacharel
- Diesel
- Victor & Rolf
- Roger & Gallet
- Boucheron
- Yue-Sai
- Stella McCartney
Cosmétique active:
- Vichy
- La Roche-Posay
- Innéov
- Skin Ceuticals
- Sanoflore
- The Body Shop
En 2009, L’Oréal comptait 64 643 collaborateurs, dont 1 570 au sein de Galderma, 8 484 pour The Body Shop et 2 732 pour Yves Saint-Laurent Beauté. Dans l'année, le groupe a déposé 674 brevets grâce à ses 3313 collaborateurs au sein de la Recherche Avancée L'Oréal.
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