Le Mondial Coiffure Beauté 2010 a explosé tous ses records.
Cette année, l'évènement a accueilli 66352 personnes sur les trois jours dont environ la moitié pour la seule journée de dimanche. Pour la précédente édition (2008), il y avait eu 35606 visiteurs.
En novembre dernier, c'était alors la rencontre des coiffeurs du monde entier face à 205 stands et 500 marques professionnelles.
Les shows ont eu lieu dans une salle accueillant 3900 spectateurs. Leur gratuité a permis à chacun de pouvoir y venir facilement.
mercredi 15 décembre 2010
mardi 14 décembre 2010
Au service des hommes
Lu sur Unique n°22:
Lorsque Marc Delacre a créée son institut pour hommes sur 750 m² au cœur du Triangle d'Or parisien, il a fait figure de pionnier. Vingt ans plus tard, l'histoire lui a donné raison puisque ce temple de la beauté masculine de désemplit pas.
Il faut dire que tout homme soucieux de son apparence et de son bien-être y trouve son compte. Aux services de coiffure classiques s'ajoutent les soins esthétiques les plus raffinés ainsi que de la restauration, sans compter un cireur. Sous la poigne énergique de l'hôte de ces lieux, une quarantaine de collaborateurs est aux petits soins d'une clientèle masculine de plus en plus exigeante. "Les divas, ce sont nos clients, pour nous", souligne Marc Delacre qui avoue: "je souffre quand un client n'est pas satisfait". La technique, l'accueil, la disponibilité sont les trois composantes essentielles qui régissent le comportement des collaborateurs.
"On est dans un monde de cruauté où l'image prévaut", reconnait Marc Delacre, "l'avantage physique constitue un atout majeur et aujourd'hui, les hommes n'ont plus aucun complexe à s'occuper d'eux et à faire des soins esthétiques ou capillaires. Par exemple, cela fait des années que je réclamais une gamme pour hommes. Ces derniers veulent du concret, une réponse à leurs problèmes. Lorsqu'ils sont satisfait, ils sont fidèles. Un bon exemple, c'est L'Oréal Professionnel Homme".
Pour fêter ses 20 ans d'existance, Marc Delacre a décidé de transformer son salon parisien en salon pilote, en y ajoutant notamment une salle de sport, et d'ouvrir une soixantaine de salons dans le monde, au Moyen-Orient, à Londres, Monaco, New-York...
Le signe que la coiffure masculine se porte on ne peut mieux...
Lorsque Marc Delacre a créée son institut pour hommes sur 750 m² au cœur du Triangle d'Or parisien, il a fait figure de pionnier. Vingt ans plus tard, l'histoire lui a donné raison puisque ce temple de la beauté masculine de désemplit pas.
Il faut dire que tout homme soucieux de son apparence et de son bien-être y trouve son compte. Aux services de coiffure classiques s'ajoutent les soins esthétiques les plus raffinés ainsi que de la restauration, sans compter un cireur. Sous la poigne énergique de l'hôte de ces lieux, une quarantaine de collaborateurs est aux petits soins d'une clientèle masculine de plus en plus exigeante. "Les divas, ce sont nos clients, pour nous", souligne Marc Delacre qui avoue: "je souffre quand un client n'est pas satisfait". La technique, l'accueil, la disponibilité sont les trois composantes essentielles qui régissent le comportement des collaborateurs.
"On est dans un monde de cruauté où l'image prévaut", reconnait Marc Delacre, "l'avantage physique constitue un atout majeur et aujourd'hui, les hommes n'ont plus aucun complexe à s'occuper d'eux et à faire des soins esthétiques ou capillaires. Par exemple, cela fait des années que je réclamais une gamme pour hommes. Ces derniers veulent du concret, une réponse à leurs problèmes. Lorsqu'ils sont satisfait, ils sont fidèles. Un bon exemple, c'est L'Oréal Professionnel Homme".
Pour fêter ses 20 ans d'existance, Marc Delacre a décidé de transformer son salon parisien en salon pilote, en y ajoutant notamment une salle de sport, et d'ouvrir une soixantaine de salons dans le monde, au Moyen-Orient, à Londres, Monaco, New-York...
Le signe que la coiffure masculine se porte on ne peut mieux...
lundi 13 décembre 2010
ICB fait peau neuve
Lu sur L'Éclaireur n°527:
Après des années difficiles, la société d'intérim spécialisée dans la coiffure ICB tourne la page. Rachetée par Jean-Régis About le 2 novembre dernier, l'entreprise a pour objectif de conforter son savoir-faire traditionnel par le développement de marchés de niche, en plaçant des coiffeurs intérimaires dans des palaces parisiens comme le Ritz, le Georges V...), des studios photo ou même des ambassades. Pour cela, elle recherche des profils différents, tels que, notamment, des coiffeurs studio. Et mise sur le "capital sympathie" dont bénéficie toujours la société, selon son nouveau patron, ainsi que sur une stratégie de terrain et d'hyper-disponibilité, pour cultiver un esprit de proximité et de service à échelle humaine. Positionnée sur l'Ile-de-France, ou carrément l'international (Dubai, Jordanie, Dublin,...), ICB a revu son logo, planche sur un nouveau site internet et s'apprête à ouvrir un département "hôtesses".
Après des années difficiles, la société d'intérim spécialisée dans la coiffure ICB tourne la page. Rachetée par Jean-Régis About le 2 novembre dernier, l'entreprise a pour objectif de conforter son savoir-faire traditionnel par le développement de marchés de niche, en plaçant des coiffeurs intérimaires dans des palaces parisiens comme le Ritz, le Georges V...), des studios photo ou même des ambassades. Pour cela, elle recherche des profils différents, tels que, notamment, des coiffeurs studio. Et mise sur le "capital sympathie" dont bénéficie toujours la société, selon son nouveau patron, ainsi que sur une stratégie de terrain et d'hyper-disponibilité, pour cultiver un esprit de proximité et de service à échelle humaine. Positionnée sur l'Ile-de-France, ou carrément l'international (Dubai, Jordanie, Dublin,...), ICB a revu son logo, planche sur un nouveau site internet et s'apprête à ouvrir un département "hôtesses".
Nouvel air
Lu sur Coiffure de Paris n°1163:
Vu chez Velecta Paramount, le dernier séchoir Flex Hybrid, gardé secret jusqu'au salon (MCB). Son moteur Brushless dure 10000 heures. Il pèse 70 grammes et est plus silencieux et plus rapide que les moteurs actuellement sur le marché. D'où la possibilité de réaliser un brushing de plus par jour. La forme de son prolongateur, mise au point avec un ostéopathe, permet de lutter contre les troubles musculosquelettiques (TMS). Une révolution.
Vu chez Velecta Paramount, le dernier séchoir Flex Hybrid, gardé secret jusqu'au salon (MCB). Son moteur Brushless dure 10000 heures. Il pèse 70 grammes et est plus silencieux et plus rapide que les moteurs actuellement sur le marché. D'où la possibilité de réaliser un brushing de plus par jour. La forme de son prolongateur, mise au point avec un ostéopathe, permet de lutter contre les troubles musculosquelettiques (TMS). Une révolution.
dimanche 12 décembre 2010
mercredi 8 décembre 2010
Dernier concours de l'année
Pour la quatrième saison 2010 de Miss/Mister Hairdresser on Facebook, vous n'avez plus que 24 jours pour voter et choisir votre ou vos coiffeurs préférés.
Parmi les 22 concurrents de cette cession, Yann Taliercio nous présente une image originale.
Originale car c'est une coiffure masculine, ce qui est déjà rare dans un concours; parce qu'elle est en noir et blanc, ce qui est osé pour un métier où la couleur a une place importante et parce qu'il a fait un coiffage très travaillé pour une coiffure masculine sans pour autant lui donner un côté féminin.
Quelques lignes sur lui:
Parmi les 22 concurrents de cette cession, Yann Taliercio nous présente une image originale.
Originale car c'est une coiffure masculine, ce qui est déjà rare dans un concours; parce qu'elle est en noir et blanc, ce qui est osé pour un métier où la couleur a une place importante et parce qu'il a fait un coiffage très travaillé pour une coiffure masculine sans pour autant lui donner un côté féminin.
Quelques lignes sur lui:
Yann Taliercio est un brillant nouveau talent de la mode internationale. Issu d’une famille où la coiffure a toujours été au cœur de la vie professionnelle, cet artiste prometteur a grandi entre Carcassonne et l’Afrique. Il débute sa carrière dès 14 ans dans le salon de coiffure familial, prenant toutes les inspirations de ses pairs et témoignant d’une très grande précocité et maturité. Son but devient vite de devenir un acteur du style et de la mode mêlant une curiosité naturelle à une polyvalence technique. Après une montée en gamme dans les salons de la région, il explore les perspectives de son métier et enrichie sa connaissance grâce à de diverses formations de pointes et participe à de nombreux évènements (Fashion Weeks à Londres et Paris) où il s’illustre par sa créativité et son regard nouveau. Le maquillage et le stylisme, s’impose ainsi dans sa carrière et il décide alors d’aller explorer les tendances nouvelles en Chine ou il développe en relation avec le service marketing la ligne de création d’un grand coiffeur pékinois et collabore avec de nombreux designers et créateurs sur les défilés et dans les studios où il propose de coiffures innovantes, maquillage ambitieux et mise en scène de shootings .
Désormais il travaille à Paris au service de stars et d’anonymes qu’il conseille et met en beauté avec un style racé influencé par ses nombreux voyages et riche de ses rencontres.
Décryptage de l'image proposée par Yann Taliercio à ce concours:
Cette création est une rêverie sombre et romantique inspirée par un renouveau du rétro chic et de la mode dandy de la saison automne hiver 2010.
L’homme dans sa splendeur et son aspect hybride et androgyne est ainsi célébré par Yann Taliercio, qui innove en utilisant des techniques jusque là consacrées à la mode féminine partant du principe que la révélation de la coiffure masculine constitue le parent pauvre de la tendance moderne.
Aventureux, il ose ici le traitement du cheveu en grosses boucles, coiffage réalisé grâce à des plaques céramiques GHD, dans une banane ‘seventy. Le cheveu est gainé et protégé grâce à un lait de protection L’Oréal professionnel et reste souple grâce à une laque à fixation moyenne et brillant avec un spray glossy TIGI.
La coiffure est considérée ici comme un mode d’expression esthétisant où le choix de mise en page à la fois original et moderne fait intégralement parti du processus de réalisation. Créer une coiffure selon Yann c’est aussi transmettre un univers, une mouvance et une sensibilité et n’est pas l’illustration mais le cœur de l’orientation du cliché à la fois sujet et sublimation de l’image.
mardi 7 décembre 2010
Les vidéos du MCB
Echos Coiffure a mis en ligne toutes ses vidéos faites lors du Mondial Coiffure Beauté.
Vous pourrez y retrouver, entre autres, Pierre Martin, président de la FNC, qui nous explique les projets d'avenir pour le MCB ou Laurent Decreton dans les coulisses de son Color Show".
Vous pourrez y retrouver, entre autres, Pierre Martin, président de la FNC, qui nous explique les projets d'avenir pour le MCB ou Laurent Decreton dans les coulisses de son Color Show".
http://eurobest.be/echos/_FRA/galerie_echos_mcb2010_fra.php |
dimanche 5 décembre 2010
Soin, lissage et défrisage...
Il me faut éclaircir un point de très grande confusion.
Le marketing a souvent tendance a jouer avec les mots, et notamment avec le mot "lissage".
Toujours pour une douce poésie à l'oreille des consommateurs, les noms changent au fil des années. Ainsi l'indéfrisable est devenu une permanente puis un assouplissement, les mèches se sont transformées en balayage et le défrisage est, depuis quelques années, un lissage.
Mais ce mot, lissage, est également utilisé pour le célèbre soin venu du Brésil.
Alors quelles différences entre les deux?
Ce bon vieux défrisage qui nous permet de réduire les boucles ou de faire carrément du raide est une modification de l'organisation des molécules au sein du cheveu. Cette opération est définitive sur la partie travaillée. Ce processus ne doit pas être utilisé sur des cheveux trop méchés ou trop sensibilisés.
Quant au soin brésilien, il s'agit bien en premier lieu d'un soin.
Ce soin est à base de kératine naturelle qui se fige dans les interstices du cheveu. Ce dernier retrouve alors un diamètre plus régulier sur toute sa longueur et un toucher plus soyeux. Avec le soin brésilien, il n'y a pas de modification des liaisons intercellulaires. Avec cet apport de kératine naturelle, le cheveu est comme "alourdi". La frisure parait donc moins importante et se coiffe surtout beaucoup plus facilement. La chevelure est d'une meilleure qualité palpable après ce soin brésilien.
Comme tous soins, celui-ci n'a rien de définitif. On pourra sentir ses effets pendant 3 mois à condition d'utiliser un shampooing e son conditionneur à la kératine en entretien à la maison.
Le soin brésilien est alors particulièrement recommandé aux cheveux très sensibilisés ainsi qu'aux frisures trop serrées ou "mousseuses".
Le marketing a souvent tendance a jouer avec les mots, et notamment avec le mot "lissage".
Toujours pour une douce poésie à l'oreille des consommateurs, les noms changent au fil des années. Ainsi l'indéfrisable est devenu une permanente puis un assouplissement, les mèches se sont transformées en balayage et le défrisage est, depuis quelques années, un lissage.
Mais ce mot, lissage, est également utilisé pour le célèbre soin venu du Brésil.
Alors quelles différences entre les deux?
Trop frisé? |
Ce bon vieux défrisage qui nous permet de réduire les boucles ou de faire carrément du raide est une modification de l'organisation des molécules au sein du cheveu. Cette opération est définitive sur la partie travaillée. Ce processus ne doit pas être utilisé sur des cheveux trop méchés ou trop sensibilisés.
Quant au soin brésilien, il s'agit bien en premier lieu d'un soin.
Ce soin est à base de kératine naturelle qui se fige dans les interstices du cheveu. Ce dernier retrouve alors un diamètre plus régulier sur toute sa longueur et un toucher plus soyeux. Avec le soin brésilien, il n'y a pas de modification des liaisons intercellulaires. Avec cet apport de kératine naturelle, le cheveu est comme "alourdi". La frisure parait donc moins importante et se coiffe surtout beaucoup plus facilement. La chevelure est d'une meilleure qualité palpable après ce soin brésilien.
Comme tous soins, celui-ci n'a rien de définitif. On pourra sentir ses effets pendant 3 mois à condition d'utiliser un shampooing e son conditionneur à la kératine en entretien à la maison.
Le soin brésilien est alors particulièrement recommandé aux cheveux très sensibilisés ainsi qu'aux frisures trop serrées ou "mousseuses".
samedi 27 novembre 2010
J-4
Mercredi, nous serons le 1° novembre. Ce sera la journée mondiale de lutte contre le SIDA.
Cette maladie continue sa progression alors qu'il est si facile de l'arrêter:
METS UNE CAPOTE!!!!!!!!!!!!!!!!!
Comme un slogan nous le dit: c'est le SIDA qu'il faut exclure, pas les séropositifs. Le dialogue et l'écoute sont toujours nécessaires.
Pour rappel:
Le VIH ne s'attrape pas en embrassant.
Le VIH ne s'attrape pas en serrant la main.
Le VIH ne s'attrape pas en mangeant ou en buvant ensemble.
Le VIH s'attrape par le sang, les sécrétions sexuelles avec les seringues et les activités sexuelles non protégées.
Ca fait du bien!
Éditorial de L'Éclaireur n°525:
"Ca fait du bien!": voila, résumé en 4 mots, le sentiment partagé par un grand nombre d'exposants, habitués ou non du salon, à la clôture du dernier Mondial Coiffure Beauté. Ces mêmes exposants qui, quand ça ne va pas, ne se gênent en général pas non-plus pour le signaler à qui de droit. Ce qui a fait tant de bien aux acteurs du secteur? Déjà, de voir de nouveau se tenir ce grand salon professionnel, pour lequel tout le monde a eu de légitimes inquiétudes, depuis l'annulation de cette dernière édition. Car "sauter" un session, c'est toujours très risqué. Dans le paysage des salon s professionnels, il y a eu des précédents, et certaines expos (sur le marché du bijou par exemple) ne se sont jamais relevées, l'évènement disparaissant simplement et purement du calendrier... Bien sûr, on savait que le MCB renaitrait de ses cendres mais, comme nous l'évoquions dans un récent numéro, le questionnement ambiant était palpable. Mais au final, dans le sentiment de satisfaction général qui flottait dans l'air à l'issue du salon, il n'y avait pas que du soulagement. Il y avait azussi, vraiment, de la joie. Celle d'avoir retrouvé une expo "telle qu'on ne l'avait plus vue depuis longtemps": c'est une expression qui est souvent revenue. Et qui traduisait, à l'évidence, le bonheur de voir de nouveau les visiteurs se présser dans les allées -voir même se conpresser...- et se masser davant les différentes scènes des stands. Beaucuop d'exposants nous l'ont dit: cette fréquentation -et l'excellent climat d'affaire qui allait avec- les a reboostés , et leur a donné envie de croire à un prochain retour à la normale, après deux années très difficiles pour le secteur. Alors, oui, il y a aussi eu quelques "couacs", et de beaux couacs , sur le plan de l'organisation et de la logistique (accès quasi impossibles aux retaurants et aux toilettes le dimanche, pour cause de queues énormissimes, un problème agravé par l'instauration en parallèle de la nouvelle interdiction de sortie du hall...). Mais les professionnels sont restés "cool" et se sont concentré sur l'exceptionnel taux de fréquentation de ce salon pas comme les autres. Une indulgence qui, espérons-le, ne conduira pas les organisateurs à relacher leurs efforts...
Par Eve Laborderie.
"Ca fait du bien!": voila, résumé en 4 mots, le sentiment partagé par un grand nombre d'exposants, habitués ou non du salon, à la clôture du dernier Mondial Coiffure Beauté. Ces mêmes exposants qui, quand ça ne va pas, ne se gênent en général pas non-plus pour le signaler à qui de droit. Ce qui a fait tant de bien aux acteurs du secteur? Déjà, de voir de nouveau se tenir ce grand salon professionnel, pour lequel tout le monde a eu de légitimes inquiétudes, depuis l'annulation de cette dernière édition. Car "sauter" un session, c'est toujours très risqué. Dans le paysage des salon s professionnels, il y a eu des précédents, et certaines expos (sur le marché du bijou par exemple) ne se sont jamais relevées, l'évènement disparaissant simplement et purement du calendrier... Bien sûr, on savait que le MCB renaitrait de ses cendres mais, comme nous l'évoquions dans un récent numéro, le questionnement ambiant était palpable. Mais au final, dans le sentiment de satisfaction général qui flottait dans l'air à l'issue du salon, il n'y avait pas que du soulagement. Il y avait azussi, vraiment, de la joie. Celle d'avoir retrouvé une expo "telle qu'on ne l'avait plus vue depuis longtemps": c'est une expression qui est souvent revenue. Et qui traduisait, à l'évidence, le bonheur de voir de nouveau les visiteurs se présser dans les allées -voir même se conpresser...- et se masser davant les différentes scènes des stands. Beaucuop d'exposants nous l'ont dit: cette fréquentation -et l'excellent climat d'affaire qui allait avec- les a reboostés , et leur a donné envie de croire à un prochain retour à la normale, après deux années très difficiles pour le secteur. Alors, oui, il y a aussi eu quelques "couacs", et de beaux couacs , sur le plan de l'organisation et de la logistique (accès quasi impossibles aux retaurants et aux toilettes le dimanche, pour cause de queues énormissimes, un problème agravé par l'instauration en parallèle de la nouvelle interdiction de sortie du hall...). Mais les professionnels sont restés "cool" et se sont concentré sur l'exceptionnel taux de fréquentation de ce salon pas comme les autres. Une indulgence qui, espérons-le, ne conduira pas les organisateurs à relacher leurs efforts...
Par Eve Laborderie.
Inscription à :
Articles (Atom)