jeudi 30 décembre 2010

Early winter

C'est en Avignon qu'Olivier Degroote travaille avec sa femme.
Il nous présente une collection hivernale avec une douce blondeur sur une coupe courte dégradée faussement plongeante.


Olivier Degroote par lui-même:

J'ai un parcours assez atypique qui commence par une formation d’imprimeur suivie de plusieurs petits jobs dans différents secteurs. A la veille de mes 25 ans, ma femme (coiffeuse aussi) et moi décidons d’acheter un salon de coiffure.
Voulant l’accompagner dans cette aventure, je décide de reprendre le chemin de l’apprentissage. Je m’inscris donc dans une école privé de ma région avignonaise (l'AFTEC) pour y passer avec succès le CAP et le BP.

Très vite, la passion pour ce nouveau métier ma gagne. Alors je commence à faire quelques séances photo afin de voir mon évolution au fil des mois. Ce qui me permets de comprendre qu’il faut que je me perfectionne en suivant des formations. J'ai donc suivi plusieurs stages aux méthodes anglo-saxonnes dans le centre d’Aix en Provence, Be Uk.

6 ans d’exploitation plus tard, nous décidons de vendre le salon pour changer d’orientation. C’est après ce virage que je suis contacté par la marque française Startec dans le but de démarcher et de former les coiffeurs à la bonne utilisation des produits de l'enseigne.
J'ai également participé à la dernière ligne de la marque qui sortira au printemps 2011.


photo: Dennis Liatti http://www.dennisphotoconcept.com/
coiffure: Olivier Degroote
http://www.olivierdegroote.com/
http://www.olivier.book.fr/
modèle: Coralie

Pour la série Early winter, je voulais donner un effet intemporel à la photo. Je suis donc parti sur un carré légèrement plongeant pour donner un style chic et facile à porter, avec un coiffage naturel, et ai demandé a mon photographe, Dennis Liatti,  de les travailler en noir et blanc.

En ce qui concerne les projets de photos, je travaille aussi bien pour des campagnes de publicité comme pour des particuliers qui désirent faire des books pour du mannequinat.
Passionné par le milieu de l’image, je continue de travailler en free-lance avec des photographes et des maquilleuses, afin de créer des styles aussi bien décalés que glamours, sophistiqués ou même naturels. Ce qui me permet de rester dans le coups en m’obligeant à m’informer sur les tendances à venir.

mercredi 15 décembre 2010

L'Ecosalon. Partageons nos idées durables

Lu sur Coiffure de Paris n°1163:


Montrer qu'un salon écolo n'est pas forcément bobo et cher, tout en ouvrant un dialogue responsable avec ses clients et ses voisins commerçants. Tel est le pari d'Olivier Delange avec l'Ecosalon.

Olivier Delange
Parce que le développement durable, c'est aussi utiliser l'existant, il s'est gardé de tout changer. Ça tombait bien, le local était déjà un salon de coiffure. Les postes de coiffage sont donc restés en l'état. Quant aux halogènes qui assurent l'éclairage au plafond, s'il a décidé d'en ôter quelques-uns, il attend patiemment que les autres cessent de fonctionner pour les remplacer par des LED, moins consommateurs d'énergie. Le 9 octobre, Olivier Delange a ouvert l'Ecosalon, rue Olivier de Serres, dans le XV° arrondissement de Paris. Un salon de coiffure qui se veut expert du développement durable et qui entend partager cette culture tant avec ces clients qu'avec les commerçants voisins. Vin bio et discussions autour de l'implication des PME et des TPE sur cette vaste question étaient donc au programme d'une soirée d'inauguration où l'on pouvait à la fois découvrir les aménagements du salon et échanger avec les acteurs du secteur. Rien d'étonnant, lorsqu'on sait que Loïc Fel, l'associé d'Olivier Delange, est aussi et surtout le responsable développement durable de l'agence de communication BETC Euro RSCG. C'est, d'ailleurs, ensemble qu'ils ont conçu l'Ecosalon, avec l'idée que le discours sur le développement durable devait dépasser les ONG et les grandes entreprises. De quoi se confronter à une réalité plus populaire et, dans le cadre d'un salon de coiffure, se départir d'une image "trop bobo et trop chère".
C'est un petit sacrifice et un pari, mais Olivier Delange a choisi de s'aligner sur les prix du quartier, et de ne pas répercuter le surcoût de son équipement et de ses fournitures à la clientèle. Car, côté produits, il a évidemment opté pour des gammes bio ou les plus naturelles possible - à l'huile d'argan par exemple, comme les produits Kaé ou Couleur Papillon -, qui sont souvent plus chères. Même chose pour son café, certifié Rainforest Alliance, une organisation qui œuvre pour la préservation de l'environnement par le développement d'une agriculture durable. Comme la gestion des déchets fait naturellement partie de sa démarche, il utilise d'ailleurs le marc, aux vertus antioxydantes, pour ses préparations capillaires.

Des soins sur-mesure fabrication maison
Car Olivier Delange, qui dit avoir un petit côté Rika Zaraï, a imaginé tout une série de soins sur-mesure qu'il fabrique lui-même. Avec du miel, du gingembre, des clous de girofle, mélangés à de l'huile d'amande douce ou de noix de coco. Et, s'il a déposé le nom Ecosalon, c'est justement parce qu'il ambitionne, dans un deuxième temps, d'avoir sa propre ligne de produits, pour ne pas dépendre des groupes pour son approvisionnement.
Dans ses choix durables, on note encore une peinture murale bénéficiant d'un écolabel européen pour sa faible émission de composés organiques volatils, des séchoirs en plastique recyclé à basse consommation, des noix de lavage indiennes pour le linge, des plantes et un étonnant meuble de stockage pour les cheveux coupés, imaginé pour cacher la tuyauterie des bacs déplacés lors du réaménagement du salon. L'avantage, c'est qu'il est ensuite possible de récupérer les cheveux et de les mettre au pied des plantes de la cour et, ainsi, les protéger du gel en hiver. Un embryon de recyclage. Mais, demain, il sera peut-être possible d'aller plus loin. Comme le note Loïc Fel, la marée noire dans le golfe du Mexique a montré que l'on pouvait monter une filière de valorisation industrielle pour les cheveux. Enfin, comme le développement durable passe aussi par le management, Olivier Delange, dont c'est le premier salon - il était auparavant coiffeur studio -, est allé choisir avec son apprenti le mobilier de la pièce de repos de 20 m² attenante au salon. Un espace conséquent, avec réfrigérateur et micro-ondes, qu'il juge crucial. "Il faut être bien dans sa peau et dans sa tête pour bien travailler", dit-il. Difficile de le contredire!

Bilan du MCB

Le Mondial Coiffure Beauté 2010 a explosé tous ses records.
Cette année, l'évènement a accueilli 66352 personnes sur les trois jours dont environ la moitié pour la seule journée de dimanche. Pour la précédente édition (2008), il y avait eu 35606 visiteurs.
En novembre dernier, c'était alors la rencontre des coiffeurs du monde entier face à 205 stands et 500 marques professionnelles.
Les shows ont eu lieu dans une salle accueillant 3900 spectateurs. Leur gratuité a permis à chacun de pouvoir y venir facilement.

mardi 14 décembre 2010

Au service des hommes

Lu sur Unique n°22:

Lorsque Marc Delacre a créée son institut pour hommes sur 750 m² au cœur du Triangle d'Or parisien, il a fait figure de pionnier. Vingt ans plus tard, l'histoire lui a donné raison puisque ce temple de la beauté masculine de désemplit pas.

Il faut dire que tout homme soucieux de son apparence et de son bien-être y trouve son compte. Aux services de coiffure classiques s'ajoutent les soins esthétiques les plus raffinés ainsi que de la restauration, sans compter un cireur. Sous la poigne énergique de l'hôte de ces lieux, une quarantaine de collaborateurs est aux petits soins d'une clientèle masculine de plus en plus exigeante. "Les divas, ce sont nos clients, pour nous", souligne Marc Delacre qui avoue: "je souffre quand un client n'est pas satisfait". La technique, l'accueil, la disponibilité sont les trois composantes essentielles qui régissent le comportement des collaborateurs.
"On est dans un monde de cruauté où l'image prévaut", reconnait Marc Delacre, "l'avantage physique constitue un atout majeur et aujourd'hui, les hommes n'ont plus aucun complexe à s'occuper d'eux et à faire des soins esthétiques ou capillaires. Par exemple, cela fait des années que je réclamais une gamme pour hommes. Ces derniers veulent du concret, une réponse à leurs problèmes. Lorsqu'ils sont satisfait, ils sont fidèles. Un bon exemple, c'est L'Oréal Professionnel Homme".
Pour fêter ses 20 ans d'existance, Marc Delacre a décidé de transformer son salon parisien en salon pilote, en y ajoutant notamment une salle de sport, et d'ouvrir une soixantaine de salons dans le monde, au Moyen-Orient, à Londres, Monaco, New-York...
 Le signe que la coiffure masculine se porte on ne peut mieux...


lundi 13 décembre 2010

ICB fait peau neuve

Lu sur L'Éclaireur n°527:

Après des années difficiles, la société d'intérim spécialisée dans la coiffure ICB tourne la page. Rachetée par Jean-Régis About le 2 novembre dernier, l'entreprise a pour objectif de conforter son savoir-faire traditionnel par le développement de marchés de niche, en plaçant des coiffeurs intérimaires dans des palaces parisiens comme le Ritz, le Georges V...), des studios photo ou même des ambassades. Pour cela, elle recherche des profils différents, tels que, notamment, des coiffeurs studio. Et mise sur le "capital sympathie" dont bénéficie toujours la société, selon son nouveau patron, ainsi que sur une stratégie de terrain et d'hyper-disponibilité, pour cultiver un esprit de proximité et de service à échelle humaine. Positionnée sur l'Ile-de-France, ou carrément l'international (Dubai, Jordanie, Dublin,...), ICB a revu son logo, planche sur un nouveau site internet et s'apprête à ouvrir un département "hôtesses".

Nouvel air

Lu sur Coiffure de Paris n°1163:


Vu chez Velecta Paramount, le dernier séchoir Flex Hybrid, gardé secret jusqu'au salon (MCB). Son moteur Brushless dure 10000 heures. Il pèse 70 grammes et est plus silencieux et plus rapide que les moteurs actuellement sur le marché. D'où la possibilité de réaliser un brushing de plus par jour. La forme de son prolongateur, mise au point avec un ostéopathe, permet de lutter contre les troubles musculosquelettiques (TMS). Une révolution.

mercredi 8 décembre 2010

Dernier concours de l'année

Pour la quatrième saison 2010 de Miss/Mister Hairdresser on Facebook, vous n'avez plus que 24 jours pour voter et choisir votre ou vos coiffeurs préférés.

Parmi les 22 concurrents de cette cession, Yann Taliercio nous présente une image originale.
Originale car c'est une coiffure masculine, ce qui est déjà rare dans un concours; parce qu'elle est en noir et blanc, ce qui est osé pour un métier où la couleur a une place importante et parce qu'il a fait un coiffage très travaillé pour une coiffure masculine sans pour autant lui donner un côté féminin.


Quelques lignes sur lui:


Yann Taliercio est un brillant nouveau talent de la mode internationale. Issu d’une famille où la coiffure a toujours été au cœur de la vie professionnelle,  cet artiste prometteur a grandi entre Carcassonne et l’Afrique. Il débute sa carrière dès 14 ans dans le salon de coiffure familial, prenant toutes les inspirations de ses pairs et témoignant d’une très grande précocité et maturité. Son but devient vite de devenir un acteur du style et de la mode mêlant une curiosité naturelle à une polyvalence technique. Après une montée en gamme dans les salons de la région, il explore les perspectives de son métier et enrichie sa connaissance grâce à de diverses formations de pointes et participe à de nombreux évènements (Fashion Weeks à Londres et Paris) où il s’illustre par sa créativité et son regard nouveau.  Le maquillage et le stylisme, s’impose ainsi dans sa carrière et il décide alors d’aller explorer les tendances nouvelles en Chine ou il développe en relation avec le service marketing la ligne de création d’un grand coiffeur pékinois et collabore avec de nombreux designers et créateurs sur les défilés et dans les studios où il propose de coiffures innovantes, maquillage ambitieux et mise en scène de shootings .
Désormais il travaille à Paris au service de stars et d’anonymes qu’il conseille et met en beauté avec un style racé influencé par ses nombreux voyages et riche de ses rencontres.


 Décryptage de l'image proposée par Yann Taliercio à ce concours:


Cette création est une rêverie sombre et romantique inspirée par un renouveau du rétro chic et de la mode dandy de la saison automne hiver 2010.
L’homme dans sa splendeur et son aspect hybride et androgyne est ainsi célébré par Yann Taliercio, qui  innove en utilisant des techniques jusque là consacrées à la mode féminine partant du principe que la révélation de la coiffure masculine constitue le parent pauvre de la tendance moderne.
Aventureux, il ose ici le traitement du cheveu en grosses boucles, coiffage réalisé grâce à des plaques céramiques GHD, dans une banane ‘seventy. Le cheveu est gainé et protégé grâce à un lait de protection L’Oréal professionnel et reste souple grâce à une laque à fixation moyenne et brillant avec un spray glossy TIGI.
La coiffure est considérée ici comme un mode d’expression esthétisant où le choix de mise en page à la fois original et moderne fait intégralement parti du processus de réalisation. Créer une coiffure selon Yann c’est aussi transmettre un univers, une mouvance et une sensibilité et n’est pas l’illustration mais le cœur de l’orientation du cliché à la fois sujet et sublimation de l’image.

mardi 7 décembre 2010

Les vidéos du MCB

Echos Coiffure a mis en ligne toutes ses vidéos faites lors du Mondial Coiffure Beauté.

Vous pourrez y retrouver, entre autres, Pierre Martin, président de la FNC, qui nous explique les projets d'avenir pour le MCB ou Laurent Decreton  dans les coulisses de son Color Show".

http://eurobest.be/echos/_FRA/galerie_echos_mcb2010_fra.php

dimanche 5 décembre 2010

Soin, lissage et défrisage...

Il me faut éclaircir un point de très grande confusion.
Le marketing a souvent tendance a jouer avec les mots, et notamment avec le mot "lissage".

Toujours pour une douce poésie à l'oreille des consommateurs, les noms changent au fil des années. Ainsi l'indéfrisable est devenu une permanente puis un assouplissement, les mèches se sont transformées en balayage et le défrisage est, depuis quelques années, un lissage.

Mais ce mot, lissage, est également utilisé pour le célèbre soin venu du Brésil.

Alors quelles différences entre les deux?

Trop frisé?

Ce bon vieux défrisage qui nous permet de réduire les boucles ou de faire carrément du raide est une modification de l'organisation des molécules au sein du cheveu. Cette opération est définitive sur la partie travaillée. Ce processus ne doit pas être utilisé sur des cheveux trop méchés ou trop sensibilisés.

Quant au soin brésilien, il s'agit bien en premier lieu d'un soin.
Ce soin est à base de kératine naturelle qui se fige dans les interstices du cheveu. Ce dernier retrouve alors un diamètre plus régulier sur toute sa longueur et un toucher plus soyeux. Avec le soin brésilien, il n'y a pas de modification des liaisons intercellulaires. Avec cet apport de kératine naturelle, le cheveu est comme "alourdi". La frisure parait donc moins importante et se coiffe surtout beaucoup plus facilement. La chevelure est d'une meilleure qualité palpable après ce soin brésilien.
Comme tous soins, celui-ci n'a rien de définitif. On pourra sentir ses effets pendant 3 mois à condition d'utiliser un shampooing e son conditionneur à la kératine en entretien à la maison.
Le soin brésilien est alors particulièrement recommandé aux cheveux très sensibilisés ainsi qu'aux frisures trop serrées ou "mousseuses".