jeudi 7 avril 2011

Haute Coiffure Française, ambitieuse

Lu sur Coiffure de Paris n°1167:


Avec de nouvelles sections à l'international, la mise en place d'un groupement d'intérêt économique et l'ouverture d'un lieu dédié à la formation, la Haute Coiffure Française affiche de grandes ambitions pour ce printemps.

"240 adhérents français d'ici à deux ans, voilà ce que l'on vise", a lancé, tout de go à la presse, Francis L'Rhod, président mondial de la Haute Coiffure Française, le 8 février dernier. Avec, actuellement, 103 salons adhérents, la HCF compte bien séduire de nouvelles entreprises de coiffure et rapidement. Pour cela, elle vient de mettre en place, au niveau national, un groupement d'intérêt économique (GIE) français afin de dynamiser le business économique des salons et l'image de la HCF. Les membres bénéficieront d'outils de marketing direct -dont des actions publicitaires sur le site internet de la HCF et dans la presse régionale-, mais également de négociations ou d'achats en commun auprès des différents fournisseurs (comme L'Oréal Professionnel pour les produits, à l'exception de Matrix).

Autre avantage pour les bénéficiaires: ils auront la possibilité, une fois par an, d'assister à la présentation de la collection printemps-été de la HCF dans un pays étranger,comme ce fut le cas, les 23 et 24 mars derniers, à Pékin. "Cela faisait  65 ans que la HCF présentait à Paris ses  deux collections annuelles. Nous voulions ouvrir nos portes et exporter notre savoir-faire, souligne Francis L'Rhod, et, par la même occasion, nous souhaitons accueillir de nouvelles sections à l'international." En projet: le Canada, mais nous mettons aussi l'accent sur L'Amérique du sud (Brésil, Chili et Argentine) ou l'Inde, qui a accepté d'être le pays invité pour notre collection automne-hiver 2011-2012, au Carrousel du Louvre en septembre prochain. "La HCF compte 1300 adhérents dans le monde, dont 40 membres indiens. Nous nous verrions bien passer à 100", ajoute-t-il.



Les initiatives ont un prix
Constitué en juin 2007 à Lyon avec, à sa tête, Jean-Marie Gavet comme administrateur unique, le GIE a, tout d'abord, fait ses preuves auprès des salons membres de la ville. "Une des idées qui a très bien fonctionné est la mise à disposition pour les adhérents de plus de 6 mois, d'une voiture 107 Peugeot avec covering (l'adresse du salon sur chaque voiture). Il y a trois ans, nous avions 8 véhicules, aujourd'hui, on est passé à 13", se félicite Jean-Marie Gavet. Un banc d'essai réussi, qui va permettre à d'autres villes d'être testées, comme Strasbourg, Paris, Lyon et Nantes. Et, pour mieux représenter le concept, une tournée est organisée dans toute la France. Actuellement, le GIE a déjà doublé le nombre de ses adhérents, qui s'élève à 32. Plus concrètement, il faut être un salon indépendant et payer 764.75 euro HT par an. Mais attention, il faut préalablement débourser la modique somme de 1002.54 euro TTC, coût de la cotisation annuelle de la HCF pour pouvoir accéder au titre de membre. Quant à l'engagement, il est d'une durée incompressible de 5 ans.

Dernière pierre à l'édifice: la création d'une unité de formation à Paris. "En effet, nous venons d'acquérir des locaux, boulevard Saint-Jacques à Paris (l'ex-académie d'Ivan Beauchemin) qui vont, pour l'instant, subir des transformations dignes de la Haute Coiffure Française, a souligné Francis L'Rhod à la fin de sa conférence de presse. En septembre prochain, l'Institut Supérieur des arts de la coiffure ouvrira ses portes à ses adhérents, mais aussi à l'ensemble de la profession." Au programme: de la formation préparatoire pour un diplôme BP, de la formation continue et de la formation interne orchestrée par l'équipe de création qui, d'ailleurs, va s'agrandir d'ici à septembre avec la venue de deux coiffeurs. De l'ambition et des projets, la Haute Coiffure Française semble être gonflée à bloc.

Sophie Bauçais "je suis constamment dans l'action"

Dans l'Eclaireur Plus d'avril 2011, Florence Baumann nous offre un excellent entretien avec Sophie Bauçais.

Sophie, qui fait partie de l'équipe de création de la Haute Coiffure Française depuis plus de 10 ans, nous raconte qu'elle y trouve une inspiration qu'elle transmet ensuite au personnel de ses salon. C'est alors 42 personnes pour 5 salons qui ont besoin de Sophie, comme elle a besoin d'eux, confit-elle.

Cela fait presque 20 ans que Sophie a repris l'entreprise de son père, après avoir passé le CAP, le BP ainsi que le BM. Dans la famille, ni elle, ni ses parents ne souhaitaient qu'elle occupe ce poste de façon illégitime. Il lui a fallu "habiter" cette place et se faire accepter par des salariés qui, certains, la connaissaient depuis l'enfance.

Quand Florence lui demande comment elle manage 5 salons et 42 salariés, Sophie répond "en me partageant de façon égale en cinq morceaux!". Au fil du temps, elle a pu instaurer une communication transparente et fluide afin que chacun sache qu'elle n'est pas là pour régner mais bien pour faire avancer le navire.

Un des regrets que Sophie nous confie est le manque de médiatisation de la coiffure auprès du grand public qui ne sait presque rien de  ce métier.

Parfois, Sophie pense à ouvrir un sixième salon. Elle y voit une motivation supplémentaire et un moyen de casser les automatismes et d'insuffler de la nouveauté à toute son équipe.

Sophie Bauçais

mardi 5 avril 2011

Le vainqueur de l'hiver

C'est avec 180 votes que Chrisland Formation Chignon remporte le concours hivernal de Miss / Mister Hairdresser on Facebook
Il est suivi de Fred Viennet et Romain Betrancourt.

Retrouvez toutes les photos du concours sur Picasa.

Chrisland Formation Chignon

Quand la toile s'emballe...

Éditorial de L'Éclaireur n°540 par Eve Laborderie:


C'est une véritable déferlante... Qu'ils s'appellent Beauté privée, Dealissime ou Groupon, les sites dits d'achats groupés fleurissent sur internet. Activités de sport, bons plans de sorties et, bien sûr, service et produits de beauté, tout y est proposé à prix sérieusement "cassé": -50 à -90% par exemple chez Groupon, le leader mondial! Et les coiffeurs, démarchés par des commerciaux très offensifs, ne sont pas les derniers à céder au chant des sirènes. En ligne de mire? La conquête d'une nouvelle clientèle, peut-être, mais surtout, la possibilité de "remplir" son salon pendant les périodes creuses et de se payer des opérations de com' à moindre frais.
Oui, mais... tout ça n'est pas si simple. Car les clientes séduites, internautes invétérées et chasseuses de bons plans, sont bien souvent des urbaines hyper-actives qui veulent toutes venir le soir et le samedi, périodes de pics d'activité déjà bien remplies! Quant à l'opération de communication en elle-même, elle peut avoir son revers: le salon n'a pas vraiment la main sur la présentation de l'offre commerciale. Et, de plus, il peut être entraîné dans une spirale dangereuse, en s'engageant sans s'en rendre compte à multiplier les opérations avec le partenaire choisi... Alors même que, le plus souvent, entre la remise consentie et le prélèvement opéré par le site, il ne lui revient qu'à peine 25% du prix de la prestation. La solution? Attirer les clientes sur des services secondaires (relooking...) ou émergents (lissage brésilien, extensions...), comme on le souligne dans notre enquête. Pour éviter à tout prix d'écorner son image et de perdre son âme dans cette quête éperdue de visibilité et de marketing "hype". D'autant que tout n'est pas rose pour les consommatrices non-plus, comme une récente émission de M6 consacrée au sujet la récemment souligné: après des mois de tractation avec le salon, l'institut ou la salle de sport qui proposait une offre via Groupon, certaines n'ont toujours pas pu en bénéficier. Tout simplement parce que le leader mondial n'a pas d'états d'âme: s'il faut un nombre minimum d'acheteurs pour que la remise consentie soit validée, il se réserve la possibilité de vendre le deal sans prendre en compte la capacité d'accueil de ses partenaires, qui peuvent ainsi être débordés... et devenir les dindons de la farce. Groupon, qui a récemment refuser l'offre de rachat de Google (pour 5 milliards d'euro...) a toujours très faim. Et ce ne sont pas les scrupules qui l'étouffent...

Karine Dupray par Will et Gwen

Elle est actrice ("Les Experts", "Prison Break", "Heroes"...). Elle a fait du mannequinat. Elle évolue dans "la Ferme des célébrités". Et avant ça, elle a aussi été secrétaire pour une marque du groupe L'Oréal.

Aujourd'hui, Karine Dupray a choisi William et Gwendoline pour ses nouvelles images.
Le duo de coiffeurs a voulu une ambiance glamour rock pour mettre en valeur sa beauté froide. La chevelure a été bouclée au lisseur pour créer cet effet de cascade brune.

Will et Gwen sont des habitués de la coiffure pointilleuse ayant participé en entrainement et concours à l'équipe de France pendant 4 ans.
Maintenant, ils se font plaisir en créant de beaux visuels comme ceux réalisée pour Karine Dupray.


photo: www.xavierh.com
maquillage: http://www.strenga.book.fr/
  coiffure: www.will-gwen.book.fr

jeudi 24 mars 2011

Concourons à la Haute Coiffure Française!

En cette année 2011, nous aurons le 3° concours de la HCF dont la finale sera le dimanche 11 septembre au Carrousel du Louvre.

L'idée:

Le HCF Trophy récompense la mise en beauté globale d'un modèle féminin. Libre cours est donné à la créativité. L'harmonisation coupe et couleur est à privilégier. La mise en beauté, le stylisme et le maquillage doivent valoriser l'image, la création. Le HCF Trophy est ouvert aux coiffeurs de tout âge, adhérents ou non de la Haute Coiffure Française.

Et comme ils sont bilingues à la HCF:

The HCF Trophy rewards the overall embellishment of a female model, highlighting the cut, colour and creation. The aesthetics, styling and make-up must enhance the work of the hairdresser. The HCF Trophy is open to hairdressers of all ages, whether or not they are members of Haute Coiffure Française.


Pour cela, il faut envoyer le dossier d'inscription avant le 30 juin à la HCF. Tous les renseignements sur leur site www.haute-coiffure.com ou par téléphone: +33 (0)1 43 87 96 43.

mercredi 23 mars 2011

C'est le printemps

Alors je mets quelques fleurs sur ce blog.
J'ai pris la photo fin février sur l'île de Gran Canaria. Je vous conseille la visite: c'est très agréable.

Tutoie moi [ou pas]

Sabrina, une jeune coiffeuse, blogueuse, nous confie son expérience et son hésitation quant au tutoiement avec ses clients:





Sujet du jour: les relations clientèles.

Je me demande s’il est bon ou non d’accepter qu’une cliente me tutoie et vice versa!

Au début de ma carrière lorsqu’une cliente me le proposait [cela ne vient jamais de moi.....question d'éducation sans doute!],j’acceptais sans problème surtout si elle avait presque le même âge que moi.

Mais plus le temps passe et plus j’ai l’impression dans de nombreux « cas » que c’est une mauvaise idée!!!

Cela casse « la barrière » qui est censée exister entre elles et moi!!!

Je trouve qu’une cliente se permettra plus de réflexions ou autres si cette proximité existe….et de mon coté, j’aurais tendance à lui parler comme je parle « dans la rue » ou comme je parlerais à une copine!!! Et ça craint, une cliente reste une cliente et non une copine [Sauf 2 ou 3 qui le sont devenu depuis.... [Sauf ma Dean qui est aujourd'hui ma meilleure amie] [Et sauf ma deuxième Amandine qui est une personne formidable].

Beaucoup de salon style Tony & Guy prônent le tutoiement, c’est plus cool selon eux, ça fait plus djeune’s!!!!

Donc depuis quelques temps lorsqu’une cliente [souvent nouvelle] me le propose, je lui donne l’autorisation de le faire [En même temps c'est délicat  de dire: non] mais je lui explique que moi, je continuerai à la vouvoyer. Ce n’est pas pour cela que je suis moins cool et ce n’est pas pour cela que je me la joue « grande » coiffeuse non plus!!



J’ai aussi commis la faute d’accepter certaines d’entre elles sur mon Facebook perso jusqu’au jour où l’une d’elles m’a sorti: « Je matais tes photos hier avec des potes, et y’en a un qui connait Mika!! »

Bon, déjà qu’est-ce qu’elle fout à montrer mes photos à ses potes et d’où elle me parle de mon mec comme si elle le connaissait…. J’ai trouvé ça malsain et du coup je les ai toutes virées!!!

Et un beau jour, sa mère est venue se faire coiffer, et dans la conversation, je lui demande comment va sa fille.

Sa réponse:  « Elle est fâchée, vous l’avez virée de Facebook!!! »

Donc pour cette fille, on était « amie » sur Facebook et je pense qu’elle nous a considérées comme telle dans la vraie vie mais NON…NON et NON…. je ne suis pas là pour faire copine/copine avec les clientes!!!

Depuis, elles ne viennent plus toutes les deux. Je veux bien perdre de la clientèle parce que mon travail n’aura pas plu mais je ne veux plus en perdre pour ces raisons là!!!


PS/je porte mes toutes dernières chaussures commandées chez Spartoo ici/Une tunique H&M/Une veste et une jupe Zara/Un sac See by Chloé/le foulard aussi vient de chez Zara.



Article d'origine: http://sabrinalicious.wordpress.com/2011/03/13/tutoie-moi-ou-pas/

mercredi 16 mars 2011

Fusion par L'Annexe

Aujourd'hui, les 15 salons affiliés au club L'Annexe vous présente Fusion, leur collection coupe et couleur.

Fusion, car c'est l'union des savoirs qui a abouti a une frange graphique dont la régularité tranche avec une longueur assouplie et allégée par un dégradé-effilé en forme de triangle dis-connecté sur la partie supérieure.

Fusion, car cette collection propose de rassembler, sous une même ligne de coupe, les blondes comme les rousses.

Fusion, pour unir ses envies à sa réalité.





L'Annexe, le club des coiffeurs indépendants, a vu le jour en 2007.

Le principe de ce club est de réunir les coiffeurs indépendants (en commençant modestement par le Sud-Ouest, afin de leur apporter divers services:
-formation en coiffure, gestion ou management
-tarifs préférentiels auprès de différents fournisseurs et fabricants
-rencontres artistiques
-tables rondes
-analyses comparatives des résultats de CA
-aide au recrutement
-...

L'âme de L'Annexe se veut dans l'échange et le partage. Une adresse où chacun peut venir pour apprendre et partager ses connaissances.

Les marques partenaires de L'Annexe sont GHD, Redken, L'Oréal professionnel.

lundi 14 mars 2011

Durable et... humain!

Éditorial par Eve Laborderie pour L'Éclaireur n°538:


Notion en vogue, et à juste titre, le développement durable est entré par la grande porte dans notre profession avec, notamment, un label mis en place par les Institutions de la Coiffure et l'ensemble des partenaires de cette organisation professionnelle (FNC, CNEC...) il y a maintenant 2 ans. Dans le secteur de l'artisanat, les coiffeurs sont d'ailleurs précurseurs en la matière même si, évidemment, s'engager sur la voie de la certification par ce "label développement durable" n'est pas toujours chose facile pour eux, faute de temps... Au croisement de plusieurs approches, cette nouvelle stratégie de développement peut cependant amener de multiples bénéfices. Environnementaux, bien sûr, mais aussi économiques et sociaux, ce qu'on a un peu tendance à oublier...

Une meilleure gestion de l'eau, de l'électricité, et une vraie réflexion autour du contenu et de la durée des différents services peuvent aussi en effet aboutir à réaliser de notables économies et à augmenter sa rentabilité. La notion de développement durable incluant par ailleurs l'aspect "santé" (évacuation de l'air ambiant, ergonomie des outils de travail, notamment bacs, sièges et sèche-cheveux utilisation de produits plus naturels, y compris pour l'entretien du salon...), elle a aussi un impact direct sur les collaborateurs lesquels, dans une telle démarche, ne peuvent que se sentir mieux considérés: un salon qui cultive le bien-être et la santé de ses salariés, cela ne court pas les rues.

Enfin, comme le "développement durable" ne peut découler que d'un engagement de tous, à chaque instant, cette démarche conduit nécessairement à impliquer toute une équipe, au quotidien, et à tous les niveaux de l'activité. Ce qui valorise le travail de chacun et, surtout, contribue à responsabiliser le (la) moindre apprenti(e). Bénéfice secondaire: une diminution significative du turn-over des employés, véritable fléau du métier. Bref, une démarche de développement durable peut et doit servir à se démarquer de ses concurrents, et à fidéliser les clients. Mais elle est aussi indéniablement porteuse, en interne, d'un nouveau type de management, plus "humain", qui pourrait bien souder davantage des équipes de coiffeurs souvent mises à rude épreuve au quotidien...