Éditorial par Eve Laborderie pour L'Éclaireur n°538:
Notion en vogue, et à juste titre, le développement durable est entré par la grande porte dans notre profession avec, notamment, un label mis en place par les Institutions de la Coiffure et l'ensemble des partenaires de cette organisation professionnelle (FNC, CNEC...) il y a maintenant 2 ans. Dans le secteur de l'artisanat, les coiffeurs sont d'ailleurs précurseurs en la matière même si, évidemment, s'engager sur la voie de la certification par ce "label développement durable" n'est pas toujours chose facile pour eux, faute de temps... Au croisement de plusieurs approches, cette nouvelle stratégie de développement peut cependant amener de multiples bénéfices. Environnementaux, bien sûr, mais aussi économiques et sociaux, ce qu'on a un peu tendance à oublier...
Une meilleure gestion de l'eau, de l'électricité, et une vraie réflexion autour du contenu et de la durée des différents services peuvent aussi en effet aboutir à réaliser de notables économies et à augmenter sa rentabilité. La notion de développement durable incluant par ailleurs l'aspect "santé" (évacuation de l'air ambiant, ergonomie des outils de travail, notamment bacs, sièges et sèche-cheveux utilisation de produits plus naturels, y compris pour l'entretien du salon...), elle a aussi un impact direct sur les collaborateurs lesquels, dans une telle démarche, ne peuvent que se sentir mieux considérés: un salon qui cultive le bien-être et la santé de ses salariés, cela ne court pas les rues.
Enfin, comme le "développement durable" ne peut découler que d'un engagement de tous, à chaque instant, cette démarche conduit nécessairement à impliquer toute une équipe, au quotidien, et à tous les niveaux de l'activité. Ce qui valorise le travail de chacun et, surtout, contribue à responsabiliser le (la) moindre apprenti(e). Bénéfice secondaire: une diminution significative du turn-over des employés, véritable fléau du métier. Bref, une démarche de développement durable peut et doit servir à se démarquer de ses concurrents, et à fidéliser les clients. Mais elle est aussi indéniablement porteuse, en interne, d'un nouveau type de management, plus "humain", qui pourrait bien souder davantage des équipes de coiffeurs souvent mises à rude épreuve au quotidien...
lundi 14 mars 2011
samedi 12 mars 2011
Quatre questions à Philippe Vottero
Lu sur Coiffure de Paris n°1166:
Coiffure de Paris: Vous lancez un salon "social"à Marseille. Pouvez-vous nous expliquer de quoi il s'agit?
Philippe Vottero: C'est un salon de 20m² avec 6 postes de coiffage, juste à côté de mon salon ouvert en 1990. Ce local est destiné à tous les coiffeurs qui ont des soucis et n'ont pas de lieu où coiffer. Ils peuvent en disposer toute la journée pour 50 euro. Avec une fiche moyenne à 36 euro, ils rentrent très vite dans leurs frais. Le public devrait être varié et de tous les a^ges: coiffeurs qui ont mis la clé sous la porte pour cause de crise, jeunes en possession d'un BP qui veulent ouvrir leur salon mais n'y arrivent pas, auto-entrepreneurs qui souhaitent se constituer une clientèle... Tous devraient y trouver leur compte.
CdP: Pourquoi une telle aventure?
P.V.: J'ai eu moi-même un parcours assez chaotique, avec des périodes de chômage assez longues. J'ai aussi été obligé de travailler gratuitement et j'ai mis beaucoup de temps à m'installer. D'ailleurs, à 18 ans, je pensais déjà créer un salon pour tous les coiffeurs exclus du système. Il y a, en effet, énormément de jeunes au chômage et s'ils n'ont pas leurs parents derrière, ils n'y arrivent pas.
CdP: Comment les coiffeurs interviennet-ils dans le salon?
P.V.: Le local a été entièrement refait, avec un beau décor agréable à vivre. Les coiffeurs qui veulent venir me passent un coup de fil, pour voir s'il reste de la place.
CdP: Comptez-vous vous arrêter là?
P.V.: Non, la formule pourrait, d'ailleurs, faire des petits. J'y crois vraiment et j'aimerais bien en ouvrir un second.
Coiffure de Paris: Vous lancez un salon "social"à Marseille. Pouvez-vous nous expliquer de quoi il s'agit?
Philippe Vottero: C'est un salon de 20m² avec 6 postes de coiffage, juste à côté de mon salon ouvert en 1990. Ce local est destiné à tous les coiffeurs qui ont des soucis et n'ont pas de lieu où coiffer. Ils peuvent en disposer toute la journée pour 50 euro. Avec une fiche moyenne à 36 euro, ils rentrent très vite dans leurs frais. Le public devrait être varié et de tous les a^ges: coiffeurs qui ont mis la clé sous la porte pour cause de crise, jeunes en possession d'un BP qui veulent ouvrir leur salon mais n'y arrivent pas, auto-entrepreneurs qui souhaitent se constituer une clientèle... Tous devraient y trouver leur compte.
CdP: Pourquoi une telle aventure?
P.V.: J'ai eu moi-même un parcours assez chaotique, avec des périodes de chômage assez longues. J'ai aussi été obligé de travailler gratuitement et j'ai mis beaucoup de temps à m'installer. D'ailleurs, à 18 ans, je pensais déjà créer un salon pour tous les coiffeurs exclus du système. Il y a, en effet, énormément de jeunes au chômage et s'ils n'ont pas leurs parents derrière, ils n'y arrivent pas.
CdP: Comment les coiffeurs interviennet-ils dans le salon?
P.V.: Le local a été entièrement refait, avec un beau décor agréable à vivre. Les coiffeurs qui veulent venir me passent un coup de fil, pour voir s'il reste de la place.
CdP: Comptez-vous vous arrêter là?
P.V.: Non, la formule pourrait, d'ailleurs, faire des petits. J'y crois vraiment et j'aimerais bien en ouvrir un second.
samedi 5 mars 2011
On se réveille!!
A croire que le froid et la pluie poussent à l'hibernation collective. Le concours Miss/Mister Hairdresser on Facebook démarre très doucement pour cette cession hivernale.
Nous avons malgré tout 12 participants qui sont très axés sur la coiffure attachée pour cette saison.
Il est toujours tant de poster votre propre photo ou d'aller voter pour celle que vous préférez.
Nous avons malgré tout 12 participants qui sont très axés sur la coiffure attachée pour cette saison.
Il est toujours tant de poster votre propre photo ou d'aller voter pour celle que vous préférez.
coiffure: Didier Collado _ photographe: Alexandre Pattein _ mannequin: Olga |
vendredi 4 mars 2011
La HCF en CHINE
La collection Printemps-Eté 2011 de la Haute Coiffure Française vous sera présentée les 23 et 24 mars 2011 à Pékin en Chine.
Pour toutes informations, merci de bien vouloir contacter la Haute Coiffure Française au :+33 (0)1.43.87.96.43
Pour toutes réservations, veuillez contacter Charlotte Collinot - Agence Motiv'events - au :+33 (0)5.61.54.76.03 / charlotte@motivevents.com
Bulletin d'Inscription Pékin mars 2011
mercredi 2 mars 2011
Tricot
Épingles, pinces, filets, brosses, peignes,... Sandrine Ruiz en a eu marre et a sorti les aiguilles à tricoter pour ses nouvelles créations.
C'est en voyant les collections couture où la laine est très présente que l'idée du tricot est venue à Sandrine.
Avant d'obtenir ce qu'elle souhaitait, elle a dû essayer plusieurs points de tricotage, plusieurs formats d'aiguilles. Le résultat en est très surprenant et magnifique.
Sandrine Ruiz travaille à Toulouse avec son frère Cédric, au salon Hair Studio.
C'est en voyant les collections couture où la laine est très présente que l'idée du tricot est venue à Sandrine.
Avant d'obtenir ce qu'elle souhaitait, elle a dû essayer plusieurs points de tricotage, plusieurs formats d'aiguilles. Le résultat en est très surprenant et magnifique.
Sandrine Ruiz travaille à Toulouse avec son frère Cédric, au salon Hair Studio.
photo: Stéphan Sanchez maquillage: Carole Petrigno modèle: Floriane coiffure: Sandrine Ruiz |
photo: Stéphan Sanchez maquillage: Carole Petrigno modèle: Floriane coiffure: Sandrine Ruiz |
lundi 28 février 2011
Vente urgente
Chrystel m'a envoyé un mail pour proposer son salon de coiffure à la vente:
URGENT VEND A PIERRE BENITE (agglomération de Lyon), salon de coiffure au centre ville, dans zone en complète rénovation. Le salon peut être développé sur des services supplémentaires... Il dispose de plusieurs surfaces qui ne sont pas utilisées, d'une cour privative, et d'annexes. Exploité aujourd'hui par une seule personne, le CA est donc loin du potentiel...
Actuellement vous disposerez de 4 postes + 2 postes avec séchoirs et 2 bacs sur environ 30m². Il en reste encore autant à aménager pour développer, soit d'autres postes, soit d'autres services, type esthétique, onglerie, etc...
Loyer faible à 550 €, charges et eau comprise... Possibilité de reprise pour autre activité.
Fond de commerce 30 000€ et possibilité de vendre les murs 30 000€.
Le tous a petit prix
Vous pouvez me contacter au 06.12.75.78.67 (Chrystel)
URGENT VEND A PIERRE BENITE (agglomération de Lyon), salon de coiffure au centre ville, dans zone en complète rénovation. Le salon peut être développé sur des services supplémentaires... Il dispose de plusieurs surfaces qui ne sont pas utilisées, d'une cour privative, et d'annexes. Exploité aujourd'hui par une seule personne, le CA est donc loin du potentiel...
Actuellement vous disposerez de 4 postes + 2 postes avec séchoirs et 2 bacs sur environ 30m². Il en reste encore autant à aménager pour développer, soit d'autres postes, soit d'autres services, type esthétique, onglerie, etc...
Loyer faible à 550 €, charges et eau comprise... Possibilité de reprise pour autre activité.
Fond de commerce 30 000€ et possibilité de vendre les murs 30 000€.
Le tous a petit prix
Vous pouvez me contacter au 06.12.75.78.67 (Chrystel)
Frédéric Bonifacy nouveau pdg de Schwarzkopf
Lu sur L'Eclaireur:
Frédéric Bonifacy, 45 ans, a pris ses nouvelles fonctions de président directeur général de Schwarzkopf Professional France le 1er février dernier. Il succède à Katharina Hoehne, promue à la tête de la région Asie Pacifique.
Chef de secteur en Midi-Pyrénées pour la branche Cosmétiques du groupe Henkel, formateur national des ventes, directeur national des ventes, directeur commercial France, directeur général en Tunisie, toujours pour la branche Cosmétiques grand public, il gravit tous les échelons du groupe.
Propulsé à la tête de la division capillaires professionnels d’Henkel, nul doute que cet amateur de musique et sportif assidu trouvera de nouveaux challenges à relever…
Frédéric Bonifacy, 45 ans, a pris ses nouvelles fonctions de président directeur général de Schwarzkopf Professional France le 1er février dernier. Il succède à Katharina Hoehne, promue à la tête de la région Asie Pacifique.
Chef de secteur en Midi-Pyrénées pour la branche Cosmétiques du groupe Henkel, formateur national des ventes, directeur national des ventes, directeur commercial France, directeur général en Tunisie, toujours pour la branche Cosmétiques grand public, il gravit tous les échelons du groupe.
Propulsé à la tête de la division capillaires professionnels d’Henkel, nul doute que cet amateur de musique et sportif assidu trouvera de nouveaux challenges à relever…
vendredi 18 février 2011
Bonnes affaires
Elodie travaille à domicile à Ascain, dans les Pyrénées Atlantique. Elle a un stock qui déborde de ses placards et propose de le vendre sur leboncoin.fr.
Alors, faites-y vos courses!!
Alors, faites-y vos courses!!
jeudi 17 février 2011
Créer sa page web, en deux temps et trois clics
Lu sur Biblond:
Être présent sur le web est incontournable aujourd’hui. Lancez-vous sur la Toile grâce au tutoriel concocté par Biblond !
À quoi va vous servir votre page Internet ?
Avant de faire le premier pas, prenez une page blanche et réfléchissez. Quel est votre objectif sur Internet ? Communiquer avec vos clients ? En recruter de nouveaux ? Diffuser vos informations ? Cette base de réflexion doit vous aider à choisir une des trois options présentées ci-dessous.
L’option blog
Gratuite et rapide, la création d’un blog est à la portée de tous. Il suffit d’utiliser une plate-forme comme Canablog, Blogger, Hautetfort ou Wordpress. Une fois le nom défini, choisissez le look qui correspond à l’identité de votre salon.
Vous pouvez personnaliser la bannière avec une photo, insérer les infos pratiques sur une des colonnes latérales, puis poster les actus du salon.
• Le + : Gratuit, rapide, permet de mettre facilement des news en ligne (offres spéciales, événement…).
• Le - : La navigation se fait chronologiquement et non par rubrique, puisqu’un blog est d’abord un journal de bord.
L’option site Internet
C’est un projet ambitieux. Vous pouvez faire appel à un webmaster ou à une entreprise spécialisée. Si vous maîtrisez bien l’informatique, vous pouvez vous lancer seul, notamment grâce aux logiciels Wix, Google Site ou Wordpress. Il faut réserver un nom de domaine et choisir un hébergeur (comptez 60 euros par an au minimum).
• Le + : Une vitrine professionnelle et crédible, entièrement personnalisable.
• Le - : Créer un site demande du temps, ou de l’argent si vous faites appel à un prestataire.
L’option Facebook
Simple et efficace ! À partir de votre profil personnel, choisissez l’option « Créer une page ». Description de votre activité, photos, news, commentaires… À vous d’en personnaliser le contenu.
Le + : Vous pouvez communiquer avec vos clients (et les « amis » de vos clients !). C’est un outil de fidélisation et de communication.
Le - : Cette option cible surtout une clientèle jeune, adepte des réseaux sociaux.
Soyez dans le coup !
L’apparence de votre page web sera déterminante. Si les internautes la jugent « ringarde », ils ne mettront jamais les pieds dans votre salon ! Préférez un contenu sobre, mais de bonne qualité. Les images sont essentielles : mieux vaut la qualité que la quantité !
Faites relire votre contenu rédactionnel
Soignez vos textes. La règle d’or : des phrases courtes, des formules accrocheuses et une orthographe impeccable. N’hésitez pas à rédiger sur word avant de mettre en ligne, afin de bénéficier de la correction orthographique. Donnez votre rédactionnel à relire à des proches !
Un coup de pouce ?
Vous pouvez faire appel à des entreprises spécialisées dans le secteur de la coiffure pour créer votre site Internet : Pivot Point et Coopéré proposent des sites professionnels personnalisables.
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