Lu dans L'Eclaireur n°535:
Bonne nouvelle: à l'heure où la question de l'aération des locaux professionnels et de l'élimination des polluants revient sur le devant de la scène (cf. L'Eclaireur n°529 du 10 janvier dernier, article sur les formaldéhydes et le lissage brésilien), une chercheuse du CNRS, Valérie Keller, vient d'inventer un procédé d'épuration de l'air intérieur. Cette technique, que la scientifique a présentée le 19 janvier, fait appel à la photocatalyse, une action chimique à la lumière sur des nanoparticules de dioxyde de titane. Elle permettrait de détruire entre 80 % et 100 % des produits chimiques volatils et des micro-organismes ainsi traités. Et ce -détail capital au vu d'autres solutions existantes pas toujours maîtrisées-, sans engendrer de résidus nocifs! Adieu molécules organiques toxiques (dont le monoxyde de carbone ou les solvants), bactéries (dont les légionelles), virus, spores et acariens! Ce dispositif pourrait être disponible dès cette année, pour le grand public et les professionnels, pour peu que les essais effectués en milieu hospitalier s'avèrent concluants...
samedi 30 avril 2011
mercredi 27 avril 2011
Un shooting photo à 20 € ?
L'idée est d'avoir une approche de la photographie professionnelle.
En effet, ce concept inédit vous permet, pour 20 € seulement, de venir vous faire photographier en studio professionnel durant une dizaine de minutes et de sélectionner vos plus belles photos !
Easy Shoot Photo vous propose 3 clichés inclus dans le forfait. Vous pouvez toujours en choisir plus pour 5 euro / pièce (tarif dégressif).
Ce peut être un bon moyen pour se commencer un premier book.
Rendez-vous le dimanche 8 mai dans le 19° à Paris.
Attention: c'est sur réservation!!!
Pour y aller, les appeler, et tout savoir, les infos sont sur leur site ou sur leur Facebook.
En effet, ce concept inédit vous permet, pour 20 € seulement, de venir vous faire photographier en studio professionnel durant une dizaine de minutes et de sélectionner vos plus belles photos !
Easy Shoot Photo vous propose 3 clichés inclus dans le forfait. Vous pouvez toujours en choisir plus pour 5 euro / pièce (tarif dégressif).
Ce peut être un bon moyen pour se commencer un premier book.
Rendez-vous le dimanche 8 mai dans le 19° à Paris.
Attention: c'est sur réservation!!!
Pour y aller, les appeler, et tout savoir, les infos sont sur leur site ou sur leur Facebook.
mardi 26 avril 2011
Tu me passes une serviette, s'il-te-plait!!
"Pavé dans la marre" pourrait être le titre de cet article aussi...
Aujourd'hui je vais certainement faire peur à bien des personnes. Et j'espère surtout faire réagir un maximum de coiffeurs et faire avancer les choses dans le bon sens pour le bien-être de tous.
Je commence par un exemple domestique que tout le monde peut parfaitement comprendre.
A la maison, tu fais un brin de ménage: tu passes l'aspirateur qui est rangé dans un débarras. Cette tâche faite, dans le débarras en question, tu attrapes une serpillère et laves le sol avec.
A la suite, tu passes dans la dans la salle de bain. Lorsque tu sors de la douche, tu prends, sur une étagère du placard, une serviette pour t'essuyer le corps. Si tu as les cheveux longs, tu en prends même une seconde, sur la même pile, afin de la placer autour de ta chevelure pour éviter que de l'eau coule dans ton dos. Ces 2 serviettes pourraient facilement être interverties un autre jour.
Bien évidemment (tu vas me prendre pour un fou a cette évocation), il ne te viendrait pas a l'idée d'utiliser la serviette enturbannée sur ta tête pour essuyer l'eau qui a ruisselé au sol après la douche. De la même façon, tu n'imaginerais jamais ranger ta serpillère dans la salle de bain au milieu de la pile de serviettes.
Mon histoire semble un peu étrange, mais j'en viens au fait:
Et bien, dans un salon de coiffure, le concept de serviette pour la tête ou de serpillère pour le sol n'existe pas. Ce sont les mêmes qui servent à essuyer une chevelure juste avant le sol. Aucun tri. Toutes sur une étagère commune. Et toutes pour tous les usages: cheveux, sol, poussière, vitres...
Oui, j'avoue, c'est répugnant, dégoutant ou tout ce qu'on veut. Mais pourtant ça existe. Et bien trop souvent.
Alors, toi, lecteur, si tu travailles dans un salon de coiffure, essaie de faire attention à ce que ce genre de pratique n'arrive plus.
Si tu travailles dans l'encadrement de coiffeurs (école, fournisseur, centre de formation, management...), parle-leur de cet exemple afin de leur faire prendre conscience de l'erreur monstrueuse et sale faite par ce geste qui semble si anodin de jeter une serviette à terre.
Si tu ne bosses pas autour de la profession, par contre il t'arrive d'aller faire entretenir ta chevelure dans un salon, alors raconte aussi cette folle histoire à ton coiffeur. Histoire de le sensibiliser.
2012 est, parait-il, l'année de la fin du monde. J'espère surtout qu'à cette date, cette histoire ne fera rougir de honte plus personne, plus aucun coiffeur.
Aujourd'hui je vais certainement faire peur à bien des personnes. Et j'espère surtout faire réagir un maximum de coiffeurs et faire avancer les choses dans le bon sens pour le bien-être de tous.
Je commence par un exemple domestique que tout le monde peut parfaitement comprendre.
A la maison, tu fais un brin de ménage: tu passes l'aspirateur qui est rangé dans un débarras. Cette tâche faite, dans le débarras en question, tu attrapes une serpillère et laves le sol avec.
A la suite, tu passes dans la dans la salle de bain. Lorsque tu sors de la douche, tu prends, sur une étagère du placard, une serviette pour t'essuyer le corps. Si tu as les cheveux longs, tu en prends même une seconde, sur la même pile, afin de la placer autour de ta chevelure pour éviter que de l'eau coule dans ton dos. Ces 2 serviettes pourraient facilement être interverties un autre jour.
Bien évidemment (tu vas me prendre pour un fou a cette évocation), il ne te viendrait pas a l'idée d'utiliser la serviette enturbannée sur ta tête pour essuyer l'eau qui a ruisselé au sol après la douche. De la même façon, tu n'imaginerais jamais ranger ta serpillère dans la salle de bain au milieu de la pile de serviettes.
Mon histoire semble un peu étrange, mais j'en viens au fait:
Et bien, dans un salon de coiffure, le concept de serviette pour la tête ou de serpillère pour le sol n'existe pas. Ce sont les mêmes qui servent à essuyer une chevelure juste avant le sol. Aucun tri. Toutes sur une étagère commune. Et toutes pour tous les usages: cheveux, sol, poussière, vitres...
Oui, j'avoue, c'est répugnant, dégoutant ou tout ce qu'on veut. Mais pourtant ça existe. Et bien trop souvent.
Alors, toi, lecteur, si tu travailles dans un salon de coiffure, essaie de faire attention à ce que ce genre de pratique n'arrive plus.
Si tu travailles dans l'encadrement de coiffeurs (école, fournisseur, centre de formation, management...), parle-leur de cet exemple afin de leur faire prendre conscience de l'erreur monstrueuse et sale faite par ce geste qui semble si anodin de jeter une serviette à terre.
Si tu ne bosses pas autour de la profession, par contre il t'arrive d'aller faire entretenir ta chevelure dans un salon, alors raconte aussi cette folle histoire à ton coiffeur. Histoire de le sensibiliser.
2012 est, parait-il, l'année de la fin du monde. J'espère surtout qu'à cette date, cette histoire ne fera rougir de honte plus personne, plus aucun coiffeur.
lundi 25 avril 2011
Une nouvelle histoire
Dans Biblond n° 18, l'histoire d'un client mystère envoyé par le journal afin savoir ce qui se passe au sein des salons:
Le salon grouille de jeunes gens, j’ai un peu de mal à identifier celui qui va prendre soin de moi pendant… deux heures trente. Après un rapide passage devant les ordis mis à disposition – gratuitement – des clients pour surfer sur Internet, Thomas m’installe devant la glace. « Qu’est ce qui vous amène ? » Les mensonges – par omission – commencent… « J’ai envie de changer de tête (menteuse). Ça fait un an que ma coupe est la même (vrai). »
En plus de la coupe, je décide de refaire également mes mèches. « Il y a un peu de racines, décrit Thomas, et puis c’est la fête ce soir ! » Le garçon sait trouver les arguments. Je me laisse faire « un blond bébé », sans regarder sa montre. « On a tout notre temps, je suis là pour vous », Thomas est parti pour une heure de « tartinage » de mèches. J’ai même droit à des explications sur l’utilisation de l’ouate « pour chauffer » plutôt que l’habituelle cellophane. J’ai le temps de voir défiler les clients, qui claquent la bise à leur coiffeur et le tutoient. Je suis en plein Marais parisien, et pourtant j’ai l’impression d’être chez le coiffeur du quartier.
Mes cheveux sont un peu fatigués avec l’hiver. Thomas est beaucoup plus indulgent : « je trouve qu’ils sont en forme ». Je lui détaille les produits que j’utilise. Il ne me proposera pas d’en acheter de toute la séance. Le salon ne pousse pas à la revente. Direction le bac. Le shampooing est un peu vif, le massage nettement moins, mais toujours trop court ! Le démêlage est consciencieux et pas violent.
- Accueil : 8/10 Ponctualité, accueil par le patron du salon très souriant.
Article d'origine sur Biblond
Challenge : tester un coiffeur le matin du réveillon du 31 décembre. Quitte ou double. Le test est un succès, je suis la reine de la soirée… C’est un total raté, mon réveillon se transforme en fête costumée et je porterai une perruque.
« Vous avez un coiffeur pré
féré ? », me demande-t-on. « Celui qui ne me fera pas pleurer devant la glace. » On rigole au téléphone. Bon feeling.
Analyse devant miroir
Le salon grouille de jeunes gens, j’ai un peu de mal à identifier celui qui va prendre soin de moi pendant… deux heures trente. Après un rapide passage devant les ordis mis à disposition – gratuitement – des clients pour surfer sur Internet, Thomas m’installe devant la glace. « Qu’est ce qui vous amène ? » Les mensonges – par omission – commencent… « J’ai envie de changer de tête (menteuse). Ça fait un an que ma coupe est la même (vrai). »
Thomas me propose de « redessiner les contours de mon visage ». Il a interdiction formelle de toucher à mes longueurs mais je lui laisse carte blanche pour la frange. « On va éviter une frange droite, vous allez croiser dix filles dans la rue qui ont la même…» En quinze minutes, il m’a mise à l’aise, je décide de lui faire confiance.
Le temps de bien faire les choses
En plus de la coupe, je décide de refaire également mes mèches. « Il y a un peu de racines, décrit Thomas, et puis c’est la fête ce soir ! » Le garçon sait trouver les arguments. Je me laisse faire « un blond bébé », sans regarder sa montre. « On a tout notre temps, je suis là pour vous », Thomas est parti pour une heure de « tartinage » de mèches. J’ai même droit à des explications sur l’utilisation de l’ouate « pour chauffer » plutôt que l’habituelle cellophane. J’ai le temps de voir défiler les clients, qui claquent la bise à leur coiffeur et le tutoient. Je suis en plein Marais parisien, et pourtant j’ai l’impression d’être chez le coiffeur du quartier.
« I’m bac » !
Mes cheveux sont un peu fatigués avec l’hiver. Thomas est beaucoup plus indulgent : « je trouve qu’ils sont en forme ». Je lui détaille les produits que j’utilise. Il ne me proposera pas d’en acheter de toute la séance. Le salon ne pousse pas à la revente. Direction le bac. Le shampooing est un peu vif, le massage nettement moins, mais toujours trop court ! Le démêlage est consciencieux et pas violent.
« Magnifique », commente Thomas… J’ai hâte de retrouver le miroir ! Ta dam !
La couleur a parfaitement pris. Même si Thomas a surveillé de loin ma tête, il a sonné la fin de la récré lecture (VSD, Têtu) juste à temps. Armé de ses ciseaux, il a une façon assez originale de les manipuler. Le brushing bouclé est fait à l’ancienne, avec une brosse rouleau. Au bout de deux heures trente, la satisfaction se lit sur mon visage. Un jour, moi aussi je ferai la bise à Thomas…
La couleur a parfaitement pris. Même si Thomas a surveillé de loin ma tête, il a sonné la fin de la récré lecture (VSD, Têtu) juste à temps. Armé de ses ciseaux, il a une façon assez originale de les manipuler. Le brushing bouclé est fait à l’ancienne, avec une brosse rouleau. Au bout de deux heures trente, la satisfaction se lit sur mon visage. Un jour, moi aussi je ferai la bise à Thomas…
MON BILAN
- Accueil : 8/10 Ponctualité, accueil par le patron du salon très souriant.
- Vitrine : 6/10 Assez dépouillée, étagère de flacons en devanture, tarifs peu visibles. Un soulagement : pas de Père Noël !
- Ambiance : 9/10 Calme, petite musique électronique d’ambiance pas énervante. lumières Cosy.
- Coupe et couleur : 8/10 Un joli effilé sur les mèches, et sur le contour du visage. Bravo !
- Prix : 7/10 133 euros, un peu cher pour une couleur et une coupe cheveux longs.
L’avis du pro, Xavier Scordo
« La cliente sort satisfaite, pour moi c’est le principal. Trois petits détails quand même. Au niveau de l’accueil, une armée de coiffeurs à la caisse peut mettre mal à l’aise. Le coiffeur est très à l’écoute, mais il aurait pu la questionner davantage sur la frange. Il est bien tombé, mais il aurait pu être à côté. Pour ce qui est de la revente produits, il aurait dû placer quelques conseils, mais j’attends moi aussi de bien connaître la cliente, qu’elle me fasse confiance, pour lui proposer des produits.»
Comment choisis tu ta coiffure?
Chaque matin, tu croises ton visage dans la glace de la salle de bain. Une mèche rebelle, un épi qui se manifeste et te voila au travail avec de l'eau, du gel ou un spray pour tout remettre en place.
Puis, un jour, les produits ne suffisent plus. Les cheveux ont trop poussé. Ils ne répondent plus à tes coups de brosses ou de lisseur.
Tu pars alors chez le coiffeur. Tu discutes avec lui. Sur ce qui ne va plus ou pourrait aller mieux. Il te donne des idées plus ou moins en accord avec toi. Puis tu te décides...
Mais qu'est ce qui te fait te décider?
Je me pose souvent cette question en regardant les personnes dans la rue.
Beaucoup de personnes recherchent, avec frénésie, un coiffeur qui sache trouver LA coupe qui colle parfaitement aux traits du visage. Mais quel est le but de cette harmonie?
Il me semble qu on cherche à se sentir beau, séduisant avec la coiffure, la couleur, la coupe. On peut vouloir cacher ses défauts et mettre en avant ses qualités. Mais chacun se trouve-t-il sexy avec sa coupe fraichement faite?
Mon article d' aujourd hui comporte beaucoup plus de questions que de réponses. Mais ces dernières appartiennent à chacun, face à son miroir.
De mon cote, je me trouve a deux points de vue pour ces réflexions. Tous les matins, comme chacun, je me prépare dans la salle de bain en cherchant à dompter mes cheveux. Et je suis coiffeur et tente d'aider mes clients à répondre à ces questions, du matin au soir.
Au fil des années j'ai essayé beaucoup de coupes de cheveux et beaucoup de couleurs différentes. Certaines m'allaient bien, d'autres non. C'est souvent sur les photos que je me rendais compte de l'effet plus ou moins réussi.
Dans les salons de coiffures, ma démarche peut être semblable au fil du temps. Il me faut guider les personnes qui me confient leurs chevelures afin de les aider a faire le tri entre ce qu'elles ont eu, ce qui ne leur va pas, ce qu'elles voudraient, ce qui est réalisable...
Et toi, le matin ou lors de ta visite en salon de coiffure, que cherches tu? Qu-est-ce qui te décides?
Puis, un jour, les produits ne suffisent plus. Les cheveux ont trop poussé. Ils ne répondent plus à tes coups de brosses ou de lisseur.
Tu pars alors chez le coiffeur. Tu discutes avec lui. Sur ce qui ne va plus ou pourrait aller mieux. Il te donne des idées plus ou moins en accord avec toi. Puis tu te décides...
Mais qu'est ce qui te fait te décider?
Je me pose souvent cette question en regardant les personnes dans la rue.
Beaucoup de personnes recherchent, avec frénésie, un coiffeur qui sache trouver LA coupe qui colle parfaitement aux traits du visage. Mais quel est le but de cette harmonie?
Il me semble qu on cherche à se sentir beau, séduisant avec la coiffure, la couleur, la coupe. On peut vouloir cacher ses défauts et mettre en avant ses qualités. Mais chacun se trouve-t-il sexy avec sa coupe fraichement faite?
Mon article d' aujourd hui comporte beaucoup plus de questions que de réponses. Mais ces dernières appartiennent à chacun, face à son miroir.
De mon cote, je me trouve a deux points de vue pour ces réflexions. Tous les matins, comme chacun, je me prépare dans la salle de bain en cherchant à dompter mes cheveux. Et je suis coiffeur et tente d'aider mes clients à répondre à ces questions, du matin au soir.
Au fil des années j'ai essayé beaucoup de coupes de cheveux et beaucoup de couleurs différentes. Certaines m'allaient bien, d'autres non. C'est souvent sur les photos que je me rendais compte de l'effet plus ou moins réussi.
Dans les salons de coiffures, ma démarche peut être semblable au fil du temps. Il me faut guider les personnes qui me confient leurs chevelures afin de les aider a faire le tri entre ce qu'elles ont eu, ce qui ne leur va pas, ce qu'elles voudraient, ce qui est réalisable...
Et toi, le matin ou lors de ta visite en salon de coiffure, que cherches tu? Qu-est-ce qui te décides?
samedi 23 avril 2011
C est quoi le luxe?
Au fil des années, j ai travaillé dans des salons différents. Des salons qui visaient des clientèles différentes. Mise à part la coiffure, pour divers achats ou juste par flânerie, j ai pu aller à Auchan, H&M, Armani, Air France, Easy Jet, ou dans des hôtels de 2 a 5 étoiles. Chaque commerce a pour but de satisfaire ses clients. Chacun a sa façon. Chacun selon ses critères.
Et je suis parfois sidéré de voir que, malgré le prix ou la classe sociale visée, il y a parfois des différences très surprenantes.
Dans un magasin Auchan, un article rapporté dans un délai convenable pour restitution, est remboursé en espèces sans la moindre discussion. Dans une boutique Armani, pour le même cas de figure, nous n'aurons pas mieux qu un bon d'achat inutilisable sur les produits soldés.
Lequel veut vendre du luxe? Lequel a le meilleur service client?
En travaillant dans un petit salon en banlieue bordelaise, je voyais chaque client avant de le faire passer au bac à shampooing. Dans un salon franchisé Camille Albane, je dialoguais automatiquement à 3 avec le coiffeur et la cliente si je devais réaliser, sur cette dernière, une coloration ou des mèches. Dans un salon ancien, au milieu des boutiques de "luxe", je découvrais mes clientes, les cheveux mouillés et emmêlés après que le service technique ait été réalisé.
Lequel veut vendre du luxe?
Lequel a le meilleur service client?
Chacun a sa propre vision du luxe. Mais je pense que chacun devrait connaitre et comprendre les visions des autres afin d'accepter avec humilité le niveau de luxe qu il est en mesure de proposer, puis de mettre en accord celui ci avec ses propres tarifs ou avec la clientèle visée.
Mais quels sont les bons choix à faire?
Je viens de passer une semaine dans un hôtel 5 étoiles qui propose beaucoup de prestations diverses avec beaucoup de produits à disposition.
Dans la chambre (aussi grande que mon appart), je trouve chaque jour un chocolat au nom de l hôtel. Un chocolat ordinaire à l'huile de palme.
Dans la salle bain, il y a tout un panel de produits de toilette. Lorsque j'ai utilisé le shampooing, il a été remplacé dés le lendemain. Ce même jour et le suivant j ai eu des démangeaisons atroces sur les mains.
Chaque matin, un immense buffet était proposé pour le petit déjeuner. Chaque jour, plusieurs pichets de jus d'orange étaient à ma disposition. Et chacun rerempli dés que nécessaire. Par contre, il n y avait pas d' eau. Et si on en faisait la demande, cela n'était pas inclus dans le tarif comme les jus de fruits.
Pour me connecter à mes amis comme au monde entier, l'hôtel mettait à ma disposition 4 ordinateurs afin que je puisse surfer sur le net. Mais pour cela il me fallait payer. Pour le wi-fi, idem.
Alors qu est ce qui est luxe et qu est ce qui ne l'est pas?
Faut-il un seul chocolat? Mais un bon.
Faut-il moins de produits autour du lavabo? Mais de qualité.
Faut-il un buffet moins important? Mais qu'il y ait de l'eau( la base minimale de l'alimentation).
Faut-il moins d'ordinateur? Mais avec des connexions gratuites.
Et chez vous, c'est quoi le luxe?
Et je suis parfois sidéré de voir que, malgré le prix ou la classe sociale visée, il y a parfois des différences très surprenantes.
Dans un magasin Auchan, un article rapporté dans un délai convenable pour restitution, est remboursé en espèces sans la moindre discussion. Dans une boutique Armani, pour le même cas de figure, nous n'aurons pas mieux qu un bon d'achat inutilisable sur les produits soldés.
Lequel veut vendre du luxe? Lequel a le meilleur service client?
En travaillant dans un petit salon en banlieue bordelaise, je voyais chaque client avant de le faire passer au bac à shampooing. Dans un salon franchisé Camille Albane, je dialoguais automatiquement à 3 avec le coiffeur et la cliente si je devais réaliser, sur cette dernière, une coloration ou des mèches. Dans un salon ancien, au milieu des boutiques de "luxe", je découvrais mes clientes, les cheveux mouillés et emmêlés après que le service technique ait été réalisé.
Lequel veut vendre du luxe?
Lequel a le meilleur service client?
Chacun a sa propre vision du luxe. Mais je pense que chacun devrait connaitre et comprendre les visions des autres afin d'accepter avec humilité le niveau de luxe qu il est en mesure de proposer, puis de mettre en accord celui ci avec ses propres tarifs ou avec la clientèle visée.
Mais quels sont les bons choix à faire?
Je viens de passer une semaine dans un hôtel 5 étoiles qui propose beaucoup de prestations diverses avec beaucoup de produits à disposition.
Dans la chambre (aussi grande que mon appart), je trouve chaque jour un chocolat au nom de l hôtel. Un chocolat ordinaire à l'huile de palme.
Dans la salle bain, il y a tout un panel de produits de toilette. Lorsque j'ai utilisé le shampooing, il a été remplacé dés le lendemain. Ce même jour et le suivant j ai eu des démangeaisons atroces sur les mains.
Chaque matin, un immense buffet était proposé pour le petit déjeuner. Chaque jour, plusieurs pichets de jus d'orange étaient à ma disposition. Et chacun rerempli dés que nécessaire. Par contre, il n y avait pas d' eau. Et si on en faisait la demande, cela n'était pas inclus dans le tarif comme les jus de fruits.
Pour me connecter à mes amis comme au monde entier, l'hôtel mettait à ma disposition 4 ordinateurs afin que je puisse surfer sur le net. Mais pour cela il me fallait payer. Pour le wi-fi, idem.
Alors qu est ce qui est luxe et qu est ce qui ne l'est pas?
Faut-il un seul chocolat? Mais un bon.
Faut-il moins de produits autour du lavabo? Mais de qualité.
Faut-il un buffet moins important? Mais qu'il y ait de l'eau( la base minimale de l'alimentation).
Faut-il moins d'ordinateur? Mais avec des connexions gratuites.
Et chez vous, c'est quoi le luxe?
mardi 12 avril 2011
Que le meilleur gagne!
Les fêtes de fin d'année, c'est fait. Pâques, c'est fait. Les grandes vacances, pas encore. Alors en attendant, on fait quoi?
Un concours!!!
Et il y a largement le choix. Hairdressing awards n'est pas pour cette saison, mais nous avons le choix entre HCF Trophy, The Big One, Eurovision Hairdressers, Business Trophy,... Ils sont tous différents et pour des publics différents.
Le HCF Trophy récompense la mise en beauté globale d'un modèle féminin. Libre cours est donné à la créativité. L'harmonisation coupe et couleur est à privilégier. La mise en beauté, le stylisme et le maquillage doivent valoriser l'image, la création. Le HCF Trophy est ouvert aux coiffeurs de tout âge, adhérents ou non de la Haute Coiffure Française.
The Big One est organisé par le magazine Tribu-te. Il est ouvert aux coiffeurs français travaillant en France ou à l'étranger ainsi qu'aux coiffeurs d'autres nationalités exerçant sur le sol français. 5 récompenses seront remises: pour les moins de trente ans, en coiffure classique, en coiffure contemporaine, en coiffure afro et le Big One qui sera remis au dossier le plus remarquable de la compétition.
Eurovision Hairdressers est à l'initiative de Schwarzkopf qui est déjà partenaire de l'Eurovision. La marque a donc décliné The Look of Music. Le gagnant aura des entrées pour le concours de musique qui aura lieu, cette année, à Düsseldorf, ville de la maison Schwarzkopf.
Business Trophy est très différent. Le magazine Coiffure de Paris a choisi de récompenser les différentes formes de gestions plutôt que l'artistique.
Un concours!!!
Et il y a largement le choix. Hairdressing awards n'est pas pour cette saison, mais nous avons le choix entre HCF Trophy, The Big One, Eurovision Hairdressers, Business Trophy,... Ils sont tous différents et pour des publics différents.
Le HCF Trophy récompense la mise en beauté globale d'un modèle féminin. Libre cours est donné à la créativité. L'harmonisation coupe et couleur est à privilégier. La mise en beauté, le stylisme et le maquillage doivent valoriser l'image, la création. Le HCF Trophy est ouvert aux coiffeurs de tout âge, adhérents ou non de la Haute Coiffure Française.
The Big One est organisé par le magazine Tribu-te. Il est ouvert aux coiffeurs français travaillant en France ou à l'étranger ainsi qu'aux coiffeurs d'autres nationalités exerçant sur le sol français. 5 récompenses seront remises: pour les moins de trente ans, en coiffure classique, en coiffure contemporaine, en coiffure afro et le Big One qui sera remis au dossier le plus remarquable de la compétition.
Eurovision Hairdressers est à l'initiative de Schwarzkopf qui est déjà partenaire de l'Eurovision. La marque a donc décliné The Look of Music. Le gagnant aura des entrées pour le concours de musique qui aura lieu, cette année, à Düsseldorf, ville de la maison Schwarzkopf.
Business Trophy est très différent. Le magazine Coiffure de Paris a choisi de récompenser les différentes formes de gestions plutôt que l'artistique.
lundi 11 avril 2011
Pêle-mêle
Bon, je vous balance plein de trucs, comme ça, en vrac.
En cliquant ou en feuilletant, on peut apprendre plein de choses telles que:
-GHD, le spécialiste du lisseur de luxe, a ouvert sa page Facebook dédiée aux professionnels français.
-Charlie le Mindu (coiffeur de Lady Gaga) est de tous les fronts: il a exposé des perruques et autres créations capillaires, en début d'année, dans les vitrines de chez Colette avec la participation de L'Oréal professionnel. D'autre part, il a créé les looks pour les visuels de Hairdreams pour 2011.
-Inoa, grand succès colorant chez L'Oréal professionnel, se décline maintenant en Inoa Suprême particulièrement adapté pour que les reflets prennent directement sur les forts pourcentages de cheveux blancs sans mélanges spécifiques.
-le CAC (distributeur aux services multiples) propose à chacun de pouvoir créer son site internet de façon simple et rapide sur Yoo! Page. Le site sera de trois pages à l'infini. On peut même y réserver un nom de domaine.
-Jo Hansford a reçu le titre de Member of the Order of British Empire (accordé par Elisabeth II).
-le festival Métamorphose aura lieu les 22 et 23 mai à Béziers. De grands noms sont à l'affiche: Saco, Sanrizz, Angelo Seminara, Bruno Barbeyrol et beaucoup d'autres...
En cliquant ou en feuilletant, on peut apprendre plein de choses telles que:
-GHD, le spécialiste du lisseur de luxe, a ouvert sa page Facebook dédiée aux professionnels français.
-Charlie le Mindu (coiffeur de Lady Gaga) est de tous les fronts: il a exposé des perruques et autres créations capillaires, en début d'année, dans les vitrines de chez Colette avec la participation de L'Oréal professionnel. D'autre part, il a créé les looks pour les visuels de Hairdreams pour 2011.
-Inoa, grand succès colorant chez L'Oréal professionnel, se décline maintenant en Inoa Suprême particulièrement adapté pour que les reflets prennent directement sur les forts pourcentages de cheveux blancs sans mélanges spécifiques.
-le CAC (distributeur aux services multiples) propose à chacun de pouvoir créer son site internet de façon simple et rapide sur Yoo! Page. Le site sera de trois pages à l'infini. On peut même y réserver un nom de domaine.
-Jo Hansford a reçu le titre de Member of the Order of British Empire (accordé par Elisabeth II).
-le festival Métamorphose aura lieu les 22 et 23 mai à Béziers. De grands noms sont à l'affiche: Saco, Sanrizz, Angelo Seminara, Bruno Barbeyrol et beaucoup d'autres...
jeudi 7 avril 2011
Haute Coiffure Française, ambitieuse
Lu sur Coiffure de Paris n°1167:
Avec de nouvelles sections à l'international, la mise en place d'un groupement d'intérêt économique et l'ouverture d'un lieu dédié à la formation, la Haute Coiffure Française affiche de grandes ambitions pour ce printemps.
"240 adhérents français d'ici à deux ans, voilà ce que l'on vise", a lancé, tout de go à la presse, Francis L'Rhod, président mondial de la Haute Coiffure Française, le 8 février dernier. Avec, actuellement, 103 salons adhérents, la HCF compte bien séduire de nouvelles entreprises de coiffure et rapidement. Pour cela, elle vient de mettre en place, au niveau national, un groupement d'intérêt économique (GIE) français afin de dynamiser le business économique des salons et l'image de la HCF. Les membres bénéficieront d'outils de marketing direct -dont des actions publicitaires sur le site internet de la HCF et dans la presse régionale-, mais également de négociations ou d'achats en commun auprès des différents fournisseurs (comme L'Oréal Professionnel pour les produits, à l'exception de Matrix).
Autre avantage pour les bénéficiaires: ils auront la possibilité, une fois par an, d'assister à la présentation de la collection printemps-été de la HCF dans un pays étranger,comme ce fut le cas, les 23 et 24 mars derniers, à Pékin. "Cela faisait 65 ans que la HCF présentait à Paris ses deux collections annuelles. Nous voulions ouvrir nos portes et exporter notre savoir-faire, souligne Francis L'Rhod, et, par la même occasion, nous souhaitons accueillir de nouvelles sections à l'international." En projet: le Canada, mais nous mettons aussi l'accent sur L'Amérique du sud (Brésil, Chili et Argentine) ou l'Inde, qui a accepté d'être le pays invité pour notre collection automne-hiver 2011-2012, au Carrousel du Louvre en septembre prochain. "La HCF compte 1300 adhérents dans le monde, dont 40 membres indiens. Nous nous verrions bien passer à 100", ajoute-t-il.
Les initiatives ont un prix
Constitué en juin 2007 à Lyon avec, à sa tête, Jean-Marie Gavet comme administrateur unique, le GIE a, tout d'abord, fait ses preuves auprès des salons membres de la ville. "Une des idées qui a très bien fonctionné est la mise à disposition pour les adhérents de plus de 6 mois, d'une voiture 107 Peugeot avec covering (l'adresse du salon sur chaque voiture). Il y a trois ans, nous avions 8 véhicules, aujourd'hui, on est passé à 13", se félicite Jean-Marie Gavet. Un banc d'essai réussi, qui va permettre à d'autres villes d'être testées, comme Strasbourg, Paris, Lyon et Nantes. Et, pour mieux représenter le concept, une tournée est organisée dans toute la France. Actuellement, le GIE a déjà doublé le nombre de ses adhérents, qui s'élève à 32. Plus concrètement, il faut être un salon indépendant et payer 764.75 euro HT par an. Mais attention, il faut préalablement débourser la modique somme de 1002.54 euro TTC, coût de la cotisation annuelle de la HCF pour pouvoir accéder au titre de membre. Quant à l'engagement, il est d'une durée incompressible de 5 ans.
Dernière pierre à l'édifice: la création d'une unité de formation à Paris. "En effet, nous venons d'acquérir des locaux, boulevard Saint-Jacques à Paris (l'ex-académie d'Ivan Beauchemin) qui vont, pour l'instant, subir des transformations dignes de la Haute Coiffure Française, a souligné Francis L'Rhod à la fin de sa conférence de presse. En septembre prochain, l'Institut Supérieur des arts de la coiffure ouvrira ses portes à ses adhérents, mais aussi à l'ensemble de la profession." Au programme: de la formation préparatoire pour un diplôme BP, de la formation continue et de la formation interne orchestrée par l'équipe de création qui, d'ailleurs, va s'agrandir d'ici à septembre avec la venue de deux coiffeurs. De l'ambition et des projets, la Haute Coiffure Française semble être gonflée à bloc.
Avec de nouvelles sections à l'international, la mise en place d'un groupement d'intérêt économique et l'ouverture d'un lieu dédié à la formation, la Haute Coiffure Française affiche de grandes ambitions pour ce printemps.
"240 adhérents français d'ici à deux ans, voilà ce que l'on vise", a lancé, tout de go à la presse, Francis L'Rhod, président mondial de la Haute Coiffure Française, le 8 février dernier. Avec, actuellement, 103 salons adhérents, la HCF compte bien séduire de nouvelles entreprises de coiffure et rapidement. Pour cela, elle vient de mettre en place, au niveau national, un groupement d'intérêt économique (GIE) français afin de dynamiser le business économique des salons et l'image de la HCF. Les membres bénéficieront d'outils de marketing direct -dont des actions publicitaires sur le site internet de la HCF et dans la presse régionale-, mais également de négociations ou d'achats en commun auprès des différents fournisseurs (comme L'Oréal Professionnel pour les produits, à l'exception de Matrix).
Autre avantage pour les bénéficiaires: ils auront la possibilité, une fois par an, d'assister à la présentation de la collection printemps-été de la HCF dans un pays étranger,comme ce fut le cas, les 23 et 24 mars derniers, à Pékin. "Cela faisait 65 ans que la HCF présentait à Paris ses deux collections annuelles. Nous voulions ouvrir nos portes et exporter notre savoir-faire, souligne Francis L'Rhod, et, par la même occasion, nous souhaitons accueillir de nouvelles sections à l'international." En projet: le Canada, mais nous mettons aussi l'accent sur L'Amérique du sud (Brésil, Chili et Argentine) ou l'Inde, qui a accepté d'être le pays invité pour notre collection automne-hiver 2011-2012, au Carrousel du Louvre en septembre prochain. "La HCF compte 1300 adhérents dans le monde, dont 40 membres indiens. Nous nous verrions bien passer à 100", ajoute-t-il.
Les initiatives ont un prix
Constitué en juin 2007 à Lyon avec, à sa tête, Jean-Marie Gavet comme administrateur unique, le GIE a, tout d'abord, fait ses preuves auprès des salons membres de la ville. "Une des idées qui a très bien fonctionné est la mise à disposition pour les adhérents de plus de 6 mois, d'une voiture 107 Peugeot avec covering (l'adresse du salon sur chaque voiture). Il y a trois ans, nous avions 8 véhicules, aujourd'hui, on est passé à 13", se félicite Jean-Marie Gavet. Un banc d'essai réussi, qui va permettre à d'autres villes d'être testées, comme Strasbourg, Paris, Lyon et Nantes. Et, pour mieux représenter le concept, une tournée est organisée dans toute la France. Actuellement, le GIE a déjà doublé le nombre de ses adhérents, qui s'élève à 32. Plus concrètement, il faut être un salon indépendant et payer 764.75 euro HT par an. Mais attention, il faut préalablement débourser la modique somme de 1002.54 euro TTC, coût de la cotisation annuelle de la HCF pour pouvoir accéder au titre de membre. Quant à l'engagement, il est d'une durée incompressible de 5 ans.
Dernière pierre à l'édifice: la création d'une unité de formation à Paris. "En effet, nous venons d'acquérir des locaux, boulevard Saint-Jacques à Paris (l'ex-académie d'Ivan Beauchemin) qui vont, pour l'instant, subir des transformations dignes de la Haute Coiffure Française, a souligné Francis L'Rhod à la fin de sa conférence de presse. En septembre prochain, l'Institut Supérieur des arts de la coiffure ouvrira ses portes à ses adhérents, mais aussi à l'ensemble de la profession." Au programme: de la formation préparatoire pour un diplôme BP, de la formation continue et de la formation interne orchestrée par l'équipe de création qui, d'ailleurs, va s'agrandir d'ici à septembre avec la venue de deux coiffeurs. De l'ambition et des projets, la Haute Coiffure Française semble être gonflée à bloc.
Sophie Bauçais "je suis constamment dans l'action"
Dans l'Eclaireur Plus d'avril 2011, Florence Baumann nous offre un excellent entretien avec Sophie Bauçais.
Sophie, qui fait partie de l'équipe de création de la Haute Coiffure Française depuis plus de 10 ans, nous raconte qu'elle y trouve une inspiration qu'elle transmet ensuite au personnel de ses salon. C'est alors 42 personnes pour 5 salons qui ont besoin de Sophie, comme elle a besoin d'eux, confit-elle.
Cela fait presque 20 ans que Sophie a repris l'entreprise de son père, après avoir passé le CAP, le BP ainsi que le BM. Dans la famille, ni elle, ni ses parents ne souhaitaient qu'elle occupe ce poste de façon illégitime. Il lui a fallu "habiter" cette place et se faire accepter par des salariés qui, certains, la connaissaient depuis l'enfance.
Quand Florence lui demande comment elle manage 5 salons et 42 salariés, Sophie répond "en me partageant de façon égale en cinq morceaux!". Au fil du temps, elle a pu instaurer une communication transparente et fluide afin que chacun sache qu'elle n'est pas là pour régner mais bien pour faire avancer le navire.
Un des regrets que Sophie nous confie est le manque de médiatisation de la coiffure auprès du grand public qui ne sait presque rien de ce métier.
Parfois, Sophie pense à ouvrir un sixième salon. Elle y voit une motivation supplémentaire et un moyen de casser les automatismes et d'insuffler de la nouveauté à toute son équipe.
Sophie, qui fait partie de l'équipe de création de la Haute Coiffure Française depuis plus de 10 ans, nous raconte qu'elle y trouve une inspiration qu'elle transmet ensuite au personnel de ses salon. C'est alors 42 personnes pour 5 salons qui ont besoin de Sophie, comme elle a besoin d'eux, confit-elle.
Cela fait presque 20 ans que Sophie a repris l'entreprise de son père, après avoir passé le CAP, le BP ainsi que le BM. Dans la famille, ni elle, ni ses parents ne souhaitaient qu'elle occupe ce poste de façon illégitime. Il lui a fallu "habiter" cette place et se faire accepter par des salariés qui, certains, la connaissaient depuis l'enfance.
Quand Florence lui demande comment elle manage 5 salons et 42 salariés, Sophie répond "en me partageant de façon égale en cinq morceaux!". Au fil du temps, elle a pu instaurer une communication transparente et fluide afin que chacun sache qu'elle n'est pas là pour régner mais bien pour faire avancer le navire.
Un des regrets que Sophie nous confie est le manque de médiatisation de la coiffure auprès du grand public qui ne sait presque rien de ce métier.
Parfois, Sophie pense à ouvrir un sixième salon. Elle y voit une motivation supplémentaire et un moyen de casser les automatismes et d'insuffler de la nouveauté à toute son équipe.
Sophie Bauçais |
mardi 5 avril 2011
Le vainqueur de l'hiver
C'est avec 180 votes que Chrisland Formation Chignon remporte le concours hivernal de Miss / Mister Hairdresser on Facebook.
Il est suivi de Fred Viennet et Romain Betrancourt.
Retrouvez toutes les photos du concours sur Picasa.
Chrisland Formation Chignon |
Quand la toile s'emballe...
Éditorial de L'Éclaireur n°540 par Eve Laborderie:
C'est une véritable déferlante... Qu'ils s'appellent Beauté privée, Dealissime ou Groupon, les sites dits d'achats groupés fleurissent sur internet. Activités de sport, bons plans de sorties et, bien sûr, service et produits de beauté, tout y est proposé à prix sérieusement "cassé": -50 à -90% par exemple chez Groupon, le leader mondial! Et les coiffeurs, démarchés par des commerciaux très offensifs, ne sont pas les derniers à céder au chant des sirènes. En ligne de mire? La conquête d'une nouvelle clientèle, peut-être, mais surtout, la possibilité de "remplir" son salon pendant les périodes creuses et de se payer des opérations de com' à moindre frais.
Oui, mais... tout ça n'est pas si simple. Car les clientes séduites, internautes invétérées et chasseuses de bons plans, sont bien souvent des urbaines hyper-actives qui veulent toutes venir le soir et le samedi, périodes de pics d'activité déjà bien remplies! Quant à l'opération de communication en elle-même, elle peut avoir son revers: le salon n'a pas vraiment la main sur la présentation de l'offre commerciale. Et, de plus, il peut être entraîné dans une spirale dangereuse, en s'engageant sans s'en rendre compte à multiplier les opérations avec le partenaire choisi... Alors même que, le plus souvent, entre la remise consentie et le prélèvement opéré par le site, il ne lui revient qu'à peine 25% du prix de la prestation. La solution? Attirer les clientes sur des services secondaires (relooking...) ou émergents (lissage brésilien, extensions...), comme on le souligne dans notre enquête. Pour éviter à tout prix d'écorner son image et de perdre son âme dans cette quête éperdue de visibilité et de marketing "hype". D'autant que tout n'est pas rose pour les consommatrices non-plus, comme une récente émission de M6 consacrée au sujet la récemment souligné: après des mois de tractation avec le salon, l'institut ou la salle de sport qui proposait une offre via Groupon, certaines n'ont toujours pas pu en bénéficier. Tout simplement parce que le leader mondial n'a pas d'états d'âme: s'il faut un nombre minimum d'acheteurs pour que la remise consentie soit validée, il se réserve la possibilité de vendre le deal sans prendre en compte la capacité d'accueil de ses partenaires, qui peuvent ainsi être débordés... et devenir les dindons de la farce. Groupon, qui a récemment refuser l'offre de rachat de Google (pour 5 milliards d'euro...) a toujours très faim. Et ce ne sont pas les scrupules qui l'étouffent...
C'est une véritable déferlante... Qu'ils s'appellent Beauté privée, Dealissime ou Groupon, les sites dits d'achats groupés fleurissent sur internet. Activités de sport, bons plans de sorties et, bien sûr, service et produits de beauté, tout y est proposé à prix sérieusement "cassé": -50 à -90% par exemple chez Groupon, le leader mondial! Et les coiffeurs, démarchés par des commerciaux très offensifs, ne sont pas les derniers à céder au chant des sirènes. En ligne de mire? La conquête d'une nouvelle clientèle, peut-être, mais surtout, la possibilité de "remplir" son salon pendant les périodes creuses et de se payer des opérations de com' à moindre frais.
Oui, mais... tout ça n'est pas si simple. Car les clientes séduites, internautes invétérées et chasseuses de bons plans, sont bien souvent des urbaines hyper-actives qui veulent toutes venir le soir et le samedi, périodes de pics d'activité déjà bien remplies! Quant à l'opération de communication en elle-même, elle peut avoir son revers: le salon n'a pas vraiment la main sur la présentation de l'offre commerciale. Et, de plus, il peut être entraîné dans une spirale dangereuse, en s'engageant sans s'en rendre compte à multiplier les opérations avec le partenaire choisi... Alors même que, le plus souvent, entre la remise consentie et le prélèvement opéré par le site, il ne lui revient qu'à peine 25% du prix de la prestation. La solution? Attirer les clientes sur des services secondaires (relooking...) ou émergents (lissage brésilien, extensions...), comme on le souligne dans notre enquête. Pour éviter à tout prix d'écorner son image et de perdre son âme dans cette quête éperdue de visibilité et de marketing "hype". D'autant que tout n'est pas rose pour les consommatrices non-plus, comme une récente émission de M6 consacrée au sujet la récemment souligné: après des mois de tractation avec le salon, l'institut ou la salle de sport qui proposait une offre via Groupon, certaines n'ont toujours pas pu en bénéficier. Tout simplement parce que le leader mondial n'a pas d'états d'âme: s'il faut un nombre minimum d'acheteurs pour que la remise consentie soit validée, il se réserve la possibilité de vendre le deal sans prendre en compte la capacité d'accueil de ses partenaires, qui peuvent ainsi être débordés... et devenir les dindons de la farce. Groupon, qui a récemment refuser l'offre de rachat de Google (pour 5 milliards d'euro...) a toujours très faim. Et ce ne sont pas les scrupules qui l'étouffent...
Karine Dupray par Will et Gwen
Elle est actrice ("Les Experts", "Prison Break", "Heroes"...). Elle a fait du mannequinat. Elle évolue dans "la Ferme des célébrités". Et avant ça, elle a aussi été secrétaire pour une marque du groupe L'Oréal.
Aujourd'hui, Karine Dupray a choisi William et Gwendoline pour ses nouvelles images.
Le duo de coiffeurs a voulu une ambiance glamour rock pour mettre en valeur sa beauté froide. La chevelure a été bouclée au lisseur pour créer cet effet de cascade brune.
Will et Gwen sont des habitués de la coiffure pointilleuse ayant participé en entrainement et concours à l'équipe de France pendant 4 ans.
Maintenant, ils se font plaisir en créant de beaux visuels comme ceux réalisée pour Karine Dupray.
Aujourd'hui, Karine Dupray a choisi William et Gwendoline pour ses nouvelles images.
Le duo de coiffeurs a voulu une ambiance glamour rock pour mettre en valeur sa beauté froide. La chevelure a été bouclée au lisseur pour créer cet effet de cascade brune.
Will et Gwen sont des habitués de la coiffure pointilleuse ayant participé en entrainement et concours à l'équipe de France pendant 4 ans.
Maintenant, ils se font plaisir en créant de beaux visuels comme ceux réalisée pour Karine Dupray.
photo: www.xavierh.com maquillage: http://www.strenga.book.fr/ coiffure: www.will-gwen.book.fr |
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