Samedi 10 septembre, le weekend commence chargé. Je dois accompagner mon employeur et des collègues pour coiffer pour un mariage à Théoul-sur-mer. Je fais les 45 km en scooter!
A la suite, nous prenons l'avion pour Paris pour le show "Empreinte" de la Haute Coiffure Française. Lorsque nous arrivons au Carrousel du Louvre, Sophie Bauçais, Cyril Fourcade et Laurent Tourette sont sur la scène pour des répétitions qui ont commencé depuis le matin. Nous installons nos affaires dans le backstage. La pièce est encore calme aujourd'hui. Les choses vont au ralenti entre préparation des cheveux, fabrication des accessoires et répétitions. Je retrouve mon ami Jérémy Blanc affairé, lui aussi, à la confection de bijoux de cheveux pour Laetitia Guenaou.
A 19 heures, je quitte ce lieu prestigieux, témoin de nombreux évènements de la mode.
Après une soirée et une nuit de repos (ou presque. Je suis quand même à Paris...), le jour J débute par un rendez-vous de l'équipe à 7h30 devant le Carrousel. Jérémy Humbert et Mariano Verrone (coiffeur argentin rencontré à Buenos Aires lors du show d'avril) sont venu nous prêter main forte.
Les coulisses n'ont rien à voir avec la veille. Environ une centaine de personnes y grouille. Entre les sept coiffeurs membres de l'équipe de création de la HCF, leurs assistants, Damien Dufresne (maquilleur) et son staff, celui de Joël Guillermain (chorégraphe), les stylistes: Bruno Guiot, Tania Zekkout, les nombreux techniciens et les innombrables mannequins...
Pour le matin, nous préparons un show sur le thème SM pour lequel Philippe Laurent et Laurent Tourette travaillent ensemble. Ils ont imaginé des hauts chapeaux tels ceux de la Garde Britannique ainsi que des casquettes bicolores. Le tout non-pas en poils d'ours, mais en cheveux naturels. Évidement! Après ces longues heures de préparation (qui débutent plusieurs semaines à l'avance), arrive enfin l'entrée en scène...
C'est toujours exceptionnel. Même si je ne suis pas un des coiffeurs attendus sur le plateau, mais l'assistant, je n'en ressens pas moins une forte émotion. Plus de 2000 personnes sont là, à observer le moindre de nos mouvements. Tous scrutent le petit détail qui peut les aider à magnifier leur travail en salon. Les flashs crépitent de tous les côtés. Les caméras sur bras articulé viennent nous étudier telles les antennes d'un escargot.
Pendant que je suis assistant sur scène, j'observe moi aussi la salle. Certains spectateurs prennent des notes. D'autres s'exclament de surprise. Quelques-uns tentent de braver les agents de sécurité pour prendre des photos de plus près. Et, en une poignée de minutes à peine, le public est à l’unisson pour nous offrir des applaudissements de remerciement. Il n'est pas rare que nous ayons un standing-ovation aussi. Nous tournons les talons et repartons dans nos coulisses sans un regard en arrière.
Aussitôt, nous nous remettons au travail pour défaire les coiffures du premier passage et poursuivre les préparations du show suivant. Le backstage fourmille d'une activité non-stop jusqu'en fin de journée. Chaque équipe ne ralenti que le temps de grignoter un sandwich.
Ce dimanche 11 septembre 2011, l'après-midi se veut formatrice. Ainsi, après la remise du prix HCF Trophy et la victoire de Anne Veck, les deux tableaux suivants, en coupe et en chignon, se font dans le calme et les explications de chaque geste coiffeur.
En fin d'après-midi, le spectacle s'arrête, la salle se vide, les coulisses se remplissent. Les mannequins s'amusent à se photographier avant qu'on leur retire leur tenues et coiffures ultra-extravagantes. Plusieurs personnes viennent derrière le rideau pour féliciter les coiffeurs, maquilleurs et stylistes. Ces derniers ne manquent pas de se congratuler entre eux.
Comme des petites fourmis toujours au travail, les assistants défont les dernières coiffures et rangent le matériel.
Vers 17h00, la valise bouclée, je quitte le Carrousel du Louvre, retrouve le soleil déclinant et l'air frais sur le visage, puis vais dormir un peu, heureux d'avoir participé, une fois de plus, à cet évènement majeur dans la mode française et internationale.
A la suite, nous prenons l'avion pour Paris pour le show "Empreinte" de la Haute Coiffure Française. Lorsque nous arrivons au Carrousel du Louvre, Sophie Bauçais, Cyril Fourcade et Laurent Tourette sont sur la scène pour des répétitions qui ont commencé depuis le matin. Nous installons nos affaires dans le backstage. La pièce est encore calme aujourd'hui. Les choses vont au ralenti entre préparation des cheveux, fabrication des accessoires et répétitions. Je retrouve mon ami Jérémy Blanc affairé, lui aussi, à la confection de bijoux de cheveux pour Laetitia Guenaou.
A 19 heures, je quitte ce lieu prestigieux, témoin de nombreux évènements de la mode.
Après une soirée et une nuit de repos (ou presque. Je suis quand même à Paris...), le jour J débute par un rendez-vous de l'équipe à 7h30 devant le Carrousel. Jérémy Humbert et Mariano Verrone (coiffeur argentin rencontré à Buenos Aires lors du show d'avril) sont venu nous prêter main forte.
Les coulisses n'ont rien à voir avec la veille. Environ une centaine de personnes y grouille. Entre les sept coiffeurs membres de l'équipe de création de la HCF, leurs assistants, Damien Dufresne (maquilleur) et son staff, celui de Joël Guillermain (chorégraphe), les stylistes: Bruno Guiot, Tania Zekkout, les nombreux techniciens et les innombrables mannequins...
Pour le matin, nous préparons un show sur le thème SM pour lequel Philippe Laurent et Laurent Tourette travaillent ensemble. Ils ont imaginé des hauts chapeaux tels ceux de la Garde Britannique ainsi que des casquettes bicolores. Le tout non-pas en poils d'ours, mais en cheveux naturels. Évidement! Après ces longues heures de préparation (qui débutent plusieurs semaines à l'avance), arrive enfin l'entrée en scène...
C'est toujours exceptionnel. Même si je ne suis pas un des coiffeurs attendus sur le plateau, mais l'assistant, je n'en ressens pas moins une forte émotion. Plus de 2000 personnes sont là, à observer le moindre de nos mouvements. Tous scrutent le petit détail qui peut les aider à magnifier leur travail en salon. Les flashs crépitent de tous les côtés. Les caméras sur bras articulé viennent nous étudier telles les antennes d'un escargot.
Pendant que je suis assistant sur scène, j'observe moi aussi la salle. Certains spectateurs prennent des notes. D'autres s'exclament de surprise. Quelques-uns tentent de braver les agents de sécurité pour prendre des photos de plus près. Et, en une poignée de minutes à peine, le public est à l’unisson pour nous offrir des applaudissements de remerciement. Il n'est pas rare que nous ayons un standing-ovation aussi. Nous tournons les talons et repartons dans nos coulisses sans un regard en arrière.
Aussitôt, nous nous remettons au travail pour défaire les coiffures du premier passage et poursuivre les préparations du show suivant. Le backstage fourmille d'une activité non-stop jusqu'en fin de journée. Chaque équipe ne ralenti que le temps de grignoter un sandwich.
Ce dimanche 11 septembre 2011, l'après-midi se veut formatrice. Ainsi, après la remise du prix HCF Trophy et la victoire de Anne Veck, les deux tableaux suivants, en coupe et en chignon, se font dans le calme et les explications de chaque geste coiffeur.
En fin d'après-midi, le spectacle s'arrête, la salle se vide, les coulisses se remplissent. Les mannequins s'amusent à se photographier avant qu'on leur retire leur tenues et coiffures ultra-extravagantes. Plusieurs personnes viennent derrière le rideau pour féliciter les coiffeurs, maquilleurs et stylistes. Ces derniers ne manquent pas de se congratuler entre eux.
Comme des petites fourmis toujours au travail, les assistants défont les dernières coiffures et rangent le matériel.
Vers 17h00, la valise bouclée, je quitte le Carrousel du Louvre, retrouve le soleil déclinant et l'air frais sur le visage, puis vais dormir un peu, heureux d'avoir participé, une fois de plus, à cet évènement majeur dans la mode française et internationale.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire