dimanche 30 janvier 2011

En hiver, pas d'hibernation

En hiver, la créativité ne s'arrête pas et le concours Miss / Mister Hairdresser on Facebook entre dans une nouvelle saison.
A peine commencé, tout démarre au quart de tour. Déjà 6 photos proposées dont une avec 97 votes à ce jour!!!

coiffure: Frédéric Pauc


Comme un rappel n'est jamais de trop:

-pour participer, il suffit de déposer une photo professionnelle sur le groupe du concours. Les images sont demandées de qualité telles que celles que l'on voit dans les vitrine des salons de coiffure. On évitera la photo prise avec le téléphone ou le mini appareil au milieu du salon de coiffure sur la nouvelle tête de la boulangère d'à côté (quoique je n'ai rien contre les boulangères...)

-pour voter, juste un clic sur "j'aime" sous la ou les photos préférées. Encouragez votre coiffeur préféré. Faites lui de la pub!!!

mardi 25 janvier 2011

Cindarella se préoccupe des TMS... et de la planète

Lu sur Echos Coiffure n°33:



Cindarella se préoccupe des TMS...

L'enseigne de mobilier lance la ligne Cocoon, dessinée par Design Pool-Vitrac, et développée autour de la prévention. "Le premier bac en accord avec votre corps", un slogan qui entre pile poil dans la vague ergonomique qui déferle sur le mobilier. Dédiés à la prévention des TMS, troubles musculo-squelettiques (douleurs à la colonne vertébrale, au rachis et aux membres supérieurs), les bacs Cocoon apportent un confort de travail optimal avec une colonne de lavage mobile par pression d'un bouton (rétro éclairé).



...et de la planète

Cindarella sort également la première ligne de mobilier écologique, baptisée Biovision. Une gamme écoresponsable et recyclable composée de fauteuil, bac de lavage et coiffeuse fabriqués à partir de bois certifié PEFC (gestion durable des forêts), de mousse à base de soja, de tissu à 80% issu de matières naturelles. La ligne est disponible dans quatre coloris (Lemon, Lemon fil, Cyclamet Buffalo), et un ton bois (bois clair vernis). "La ligne écologique, explique Vanessa Ghorayeb, directrice générale de Cindarella, est au même prix que la ligne moyen de gamme. Aujourd'hui, un bac à shampooing écologique ne coûte pas beaucoup plus cher qu'un bac à shampooing plus classique."

lundi 24 janvier 2011

Mais qui est Sarah Guetta?

Lu sur Echos Coiffure n°33:


D'où vient ce petit bout de femme au tempérament de feu, membre du jury de L'Espoir de l'année sur M6 en novembre dernier? Peu connue de la profession, celle que l'on appelle "la coiffeuse de Patrick Bruel" sort enfin de l'ombre. Surprise: son CV est digne des plus beaux carnets mondains et affiche des références impressionnantes.
Rencontre avec Sarah Guetta, coiffeuse passionnée et passionnante.



Comment devient-on coiffeuse pour la télévision et le cinéma ?
En rendant service à la femme de Claude Zidi, à la fois amie et cliente à l’époque où je travaillais pour Maniatis. Je devais coiffer durant quarante-huit heures pour le film Pédale douce avec Richard Berry et Fanny Ardant. Finalement je suis restée durant tout le tournage. Très vite je m’y suis sentie comme chez moi, aussi bien sur le plateau qu’à la cantine. J’avais l’impression d’avoir toujours fait ça.

Qu’est-ce qui a fait votre succès ?
En 1995, au cinéma, on avait interdiction de couper les cheveux, on ne faisait que coiffer. Beaucoup trop même. Moi, je suis venue avec mes ciseaux et j’ai apporté des coupes toutes fraîches. Puis j’ai fait La Vie rêvée des anges, où mes coupes vraies et justes ont été particulièrement remarquées. Nicole Garcia a fait appel à moi et j’ai ainsi enchaîné films et pièces de théâtre.

Où avez-vous appris la coiffure ?
J’ai commencé chez Carita. Maria était encore vivante. C’était la grande époque. Il fallait être impeccable. On arrivait une demi-heure à l’ avance, on vous maquillait, on vous coiffait et on vous enfilait une blouse blanche. Et on rentrait dans un personnage. J’étais l’assistante de Christophe Carita : je mettais les épingles, préparais la matière (cheveu), apportais sur un plateau ses ciseaux en or. La plupart du temps, le séchoir coincé entre les jambes et les épingles sur les bras, j’étais un vrai plateau ambulant. Il fallait être partout,
efficace, et en même temps apprendre en regardant.

C’est là que vous avez rencontré vos premières stars ?
Je découvrais Barbara, Catherine Deneuve dont la chevelure impressionnante ne passait pas sous le casque. Je copinais avec Farah Diba, la reine d’Iran qui arrivait en hélicoptère sur le toit de chez Carita. Je partais avec Christophe dans les plus grands hôtels coiffer Jacques Chazot, la baronne de Rothschild ; j’étais sa coqueluche.

Que vous a enseigné Christophe Carita ?
Le neveu des sœurs Carita, toujours très élégant, réalisait un chignon banane en sept secondes ; c’était magique. Il avait une grande personnalité et un regard exceptionnel. Chez Carita, j’ai appris le « solfège », les bases classiques. On savait réaliser des crans fabuleux en dix minutes. La coiffure est avant tout un travail de la matière. Aujourd’hui encore, j’ai gardé ce rapport à la matière, j’ai besoin de la sentir, la main sur le crâne. À la mort de Christophe, je me suis sentie triste et abandonnée.

Et auprès de Maniatis, qu’avez-vous appris ?
Jean-Marc est un grand séducteur. Dans les années 70, il a inventé les lignes de coupe. Jean-Marc, c’était la coupe à sec, un coup de ciseaux et un effilage extraordinaires. La pub Dim, c’était lui, une référence à l’époque. Je suivais Jean-Marc sur les défilés. Je lui ai apporté ma spécialisation en chignons de mariées. Le samedi, rue de Sèvres, je réalisais de véritables sculptures, des pièces montées. En contrepartie, j’apprenais la coupe.

Là-bas, vous avez aussi fait des rencontres.
Je coiffais déjà les gens du showbiz, comme Marc Lavoine. Puis Jean-Marc Maniatis m’a appelé pour coiffer telle ou telle personnalité. Et le bouche à oreille a bien fonctionné. Ça m’a éclaté de sortir du salon et de jouer un rôle, de me créer un personnage. On connaît la vie de tout le monde, on rentre dans l’histoire des gens célèbres…

La coiffure était-elle pour vous une vocation ?
Mes parents étaient forains. J’ai passé mon enfance à vendre des bonbons. J’adorais les marchés, le contact avec les gens. Mais je n’aimais pas la coiffure. Au lycée Élisa Lemonnier, je m’intéressais davantage à la cuisine et à la photo. Puis est arrivé un grand malheur : ma soeur qui était coiffeuse est décédée à 18 ans, et ma mère a alors voulu que je reprenne le métier. Maman m’a ainsi permis de découvrir un talent que j’avais en moi. J’avais des notes fabuleuses, sans travailler. C’est certainement ma soeur qui m’a envoyé son don.

Quels conseils donneriez-vous à un jeune coiffeur qui rêve de travailler pour le cinéma ?
Il faut croire en soi. C’est la volonté qui fait le pouvoir, pas le contraire. Il faut croire à sa chance, à son destin. On a tous une étoile. John Nollet (coiffeur studio) est arrivé après moi dans la profession, il a vite fait du business, il s’est placé et a été reconnu tout de suite. Malheureusement, il n’y a pas d’école pour apprendre à coiffer pour le cinéma ou le théâtre. C’est particulier. Personne ne m’a appris à lire un scénario ou à faire des raccords. Il faut essayer de faire des stages. Je travaille ainsi avec trois ou quatre assistants que je forme.

Aujourd’hui vous ouvrez votre atelier de coiffure. Pourquoi ?
Je n’étais jamais chez moi. Je partais régulièrement pour des tournages qui duraient plusieurs mois. Je suis partie quatre mois dans le désert pour Le Boulet, quatre mois au Portugal pour Quasimodo. Je n’avais pas de vie privée. Et j’ai adoré ça. Jusqu’à ce que je rencontre mon mari sur un tournage, à Paris.
Maintenant, j’ai envie de poser mes valises. C’est pourquoi j’ai créé cet atelier à Paris, où je reçois les gens chez moi pour les coiffer en privé.

7’Hair, votre atelier, est-il réservé aux beautiful people ?
Dans une heure, je coiffe Richard Berry et dans deux heures, ma boulangère. Et je vais m’en occuper avec autant de bonheur que d’attention. Beaucoup de monde aujourd’hui a envie d’intimité. J’ai voulu faire un lieu où la personne est reine. C’est notre métier que d’être au service des gens.

PH pro

Aujourd'hui, la cultissime marque de shampooing pour homme, Pétrol Hahn, revient en salon de coiffure avec PH pro.

La gamme comprend 10 produits d'expertise professionnelle avec shampooings, sérum, lotion pour préparer la chevelure ainsi que spray, gel et crème pour le coiffage.

vendredi 21 janvier 2011

Crépons-nous le chignon pour les épousailles







L'Oréal est multiple

Le 1° groupe mondial de cosmétique possède 23 marques internationales (qui réalisent chacune un chiffre d’affaires supérieur à 50 millions d’euros). L'Oréal détient également 50 % de Galderma, plus grand laboratoire dermatologique mondial.

Produits grand public:
- L'Oréal Paris
- Garnier
- Gemey Maybelline
- SoftSheen-Carson
- Le Club des Créateurs de Beauté

Produits professionnels (la partie qui nous intéresse):
- L'Oréal professionnel
- Redken
- Kérastase
- Matrix
- Pureology
- Shu Uemura art of hair
- Mizani
- Kéraskin esthetics

Produits de luxe:
- Lancôme
- Giorgio Armani 
- Yves Saint Laurent
- Biotherm
- Ralph Lauren
- Kiehls
- Shu Uemura
- Helena Rubinstein
- Cacharel
- Diesel
- Victor & Rolf
- Roger & Gallet
- Boucheron
- Yue-Sai
- Stella McCartney


Cosmétique active:
- Vichy
- La Roche-Posay
- Innéov
- Skin Ceuticals
- Sanoflore


- The Body Shop

En 2009, L’Oréal comptait 64 643 collaborateurs, dont 1 570 au sein de Galderma, 8 484 pour The Body Shop et 2 732 pour Yves Saint-Laurent Beauté. Dans l'année, le groupe a déposé 674 brevets grâce à ses 3313 collaborateurs au sein de la Recherche Avancée L'Oréal.

jeudi 20 janvier 2011

La coiffeuse déprimée

Anne Roumanoff campe une coiffeuse en pleine déprime. Elle nous raconte son quotidien et ses vains essais pour se remonter le moral.

Les leçons blondes

Un blog tout en légèreté et illustré de plein de dessins de LA blonde.

Les Leçons Blondes parle de tout et surtout de rien mais occupe bien le temps de celui qui le lit comme de celle qui l'écrit...

http://les-lecons-blondes.blogspot.com/

Hair liner by Chanel

Pour le défilé Chanel, Karl Lagerfeld a demandé au maquilleur Peter Philips, un "hair-liner".  Ce dernier ne se l'est pas fait dire deux fois et à tracé toutes les raies des coiffures aplaties avec un trait noir. L'effet en est très surprenant autant par la simplicité que par l'audace.
L'été prochain, peut-être que chacune et chacun ira de son hair-liner de couleur ou d'épaisseur différentes....

Le lissage brésilien sur la sellette

Lu dans L'Eclaireur n°529:


Des rumeurs couraient depuis quelques mois concernant une interdiction imminente des lissages brésiliens... Rien de tel en réalité, mais un sérieux rappel de la part de l'AFSSAPS, de normes parfois non respectées.


Au cours des prochains mois, le marché naissant du lissage à la kératine (dit brésilien) devrait connaitre sa première grosse évolution, non pas technique mais règlementaire! Le ton a été donné récemment avec l'émission d'un communiqué de l'AFSSAPS (Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé): quelques références de produits à la kératine ont en effet du mal à respecter la réglementation concernant leur teneur en formaldéhyde libre (sensibilisant et allergisant avéré, cancérigène possible). La limite maximale autorisée pour cette substance est de 0.2%: or, dans certains pays (notamment l'Irlande, les États-Unis et le Canada), on a relevé dans une trentaine de produits des teneurs 5 à ...50 fois supérieures! En France, moins touchée par ce problème, des teneurs en formaldéhyde de 0.61% à 5.87% ont néanmoins été détectées dans 8 produits. Courant décembre, ceux-ci* ont été retirés du marché par leurs fabricants ou distributeurs. Mais l'AFSSAPS garde désormais un œil sur la question, tandis que la DGCCRF (Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes) a procédé à la saisie des produits encore commercialisés. En outre, ces deux organismes ont mis en garde les consommateurs contre l'achat de produits interdits sur internet, d'autant que les plus dangereux ont été distribués sur le marché nord-américain, et sont donc disponibles sur le web.
photo: Laurent Micas
Au final, l'application de produits de lissage ailleurs que chez des professionnels est déconseillée. Et ceux-ci doivent disposer pour leur part d'un système d'aération adapté afin d'évacuer le formaldéhyde et le méthylène glycol dégagés lors du passage du fer à lisser sur les cheveux. Il est enfin rappelé que les emballages des produits de lissage qui contiennent 0.05% à 0.2% du composé incriminé doivent porter la mention "contient du formaldéhyde", et que les notices doivent être rédigées en français.

En définitive, aucune interdiction des techniques de lissage brésilien dans leur globalité, ni même d'une ou plusieurs marques, n'est prévue, mais les distributeurs et les professionnels sont tenus d'opérer un meilleur contrôle.


*liste réactualisable sur afssaps.fr.