lundi 25 juin 2018

Miroir mon beau miroir...

Brigitte Dubus est journaliste pour un magazine de presse professionnelle: Biblond (spécialisé en coiffure, bien évidemment). Au fil des années, elle a rencontré et interviewé des coiffeurs, visité des salons, assisté à des shows. Elle est baigné dans le monde de la coiffure. Aussi, il y a un an, elle a entrepris de s'immiscer encore plus dans ce milieu en prenant des cours afin de passer son CAP Coiffure.
Après plusieurs mois de labeur entre son boulot de journaliste, sa vie privée et les cours de coiffure, elle a passé son examen et nous dévoile une première impression de cette année, dans un bref article.

C'est amusant d'y lire combien les immenses miroirs l'ont troublée. De mon côté, ils font partie intégrante de mon quotidien, en salon de coiffure. Au point que, à l'inverse de Brigitte, je suis parfois surpris si je vais chez des amis qui n'ont aucun miroir chez eux (à part un minuscule de 10x10 cm dans la salle de bain). Dans ses lignes, Brigitte comprend que les coiffeurs ressentent le besoin de faire attention à leur image. Elle s'interroge aussi sur ce qu'induit le reflet dans la glace: Qui regarde-t-on dans le miroir? A qui parle-t-on? Pourrait-on travailler sans miroir?
De la même manière, je me suis aussi questionné régulièrement sur cet objet de mon quotidien. Jusque-là, je n'ai jamais eu l'occasion de décider de l'aménagement d'un salon de coiffure, mais je sais que lorsque ça viendra, je ne choisirai pas d'utiliser de grandes glaces, ni de les coller sur les murs. J'aime l'idée que mes clientes ne soient pas obligées de se voir ou d'avoir une image inversée de ce qu'elles ont derrière elles. Je préfère qu'elles puissent avoir une vue dégagée vers l'avant.




  Brigitte:
  "On m'avait dit: "Tu vas voir, passer son CAP, c'est facile, c'est cool, tu vas y arriver tranquille..."
Ah oui? Ben non, en fait!
    Pas si facile que ça de passer son CAP coiffure et se recoller à l'apprentissage... Même si, dans l'absolu, c'est largement faisable, mais j'ai quand même un boulot super-prenant, une vie de famille bien remplie, des potes adorables et bien présents et toujours une tonne de projets en cours... Je m'éclate avec ma tête malléable, mais pas si facile de s'y coller régulièrement même su il n'y a que ça qui paie pourtant...
    Le plus dur, au début de ma vie d'apprentie, c'est de passer la journée devant un miroir... Le summum du traumatisme, en réalité! J'ai cru mourir..."


*Article complet à lire sur les pages Facebook et Linkedin de Brigitte. 

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