Il y a déjà 9 ans que Thomas Fersen nous offrait un joli portrait d'un jeune fils de fermiers qui part à la ville pour être coiffeur.
Malheureusement, aucun clip n'est disponible. Mais on peut toujours se régaler d'entendre la voix calme et amusée de Thomas Fersen.
Je suis né dans une rose
Et pour les besoins d'la cause,
J'ai fait ma valise.
Quand j'ai eu dix-huit ans ferme,
Adieu, j'ai quitté la ferme
Avant qu'ça m'défrise.
Car pour zigouiller une poule,
Ben y fallait que j'me saoule
Avec du whisky
Sachant qu'à la vue du sang
J'suis aux abonnés absents,
Je m'évanouis.
J'ai trouvé dans ma chaussure
Un nécéssaire de coiffure,
Le jour de Noël :
Des ciseaux, un peigne en os,
Une tondeuse, un fer, une brosse
Et le manuel.
Alors j'ai nourri l'espoir,
Tout en pressant sur la poire
Du vaporisateur,
De tout j'ter dans un torchon,
Et avec ce baluchon
De changer d'secteur.
Et pour les besoins d'la cause,
J'ai fait ma valise.
Quand j'ai eu dix-huit ans ferme,
Adieu, j'ai quitté la ferme
Avant qu'ça m'défrise.
Car pour zigouiller une poule,
Ben y fallait que j'me saoule
Avec du whisky
Sachant qu'à la vue du sang
J'suis aux abonnés absents,
Je m'évanouis.
J'ai trouvé dans ma chaussure
Un nécéssaire de coiffure,
Le jour de Noël :
Des ciseaux, un peigne en os,
Une tondeuse, un fer, une brosse
Et le manuel.
Alors j'ai nourri l'espoir,
Tout en pressant sur la poire
Du vaporisateur,
De tout j'ter dans un torchon,
Et avec ce baluchon
De changer d'secteur.
J'ai fait ma valise.
À peine sauté du camion,
Me suis r'trouvé dans l'bouillon,
Ce fut délicieux
De friser la pharmacienne
Avec mon fer et mon peigne.
Quant à ces messieurs,
C'est toujours la même coupe,
Celle de Riquet à la houppe,
Mais quand on se plaint,
J'abandonne la mèche folle
Pour une bonne vieille coupe au bol
À la Du Guesclin.
Parfois cette envie de fou,
Celle de leur trancher le cou,
Fait trembler ma main,
De leur tailler aux ciseaux
Les deux oreilles en biseau,
J'en prends le chemin.
Mais pour zigouiller une poule,
Ben y faudrait que j'me saoule
Avec du whisky
Sachant qu'à la vue du sang
J'suis aux abonnés absents,
Je m'évanouis.
À peine sauté du camion,
Me suis r'trouvé dans l'bouillon,
Ce fut délicieux
De friser la pharmacienne
Avec mon fer et mon peigne.
Quant à ces messieurs,
C'est toujours la même coupe,
Celle de Riquet à la houppe,
Mais quand on se plaint,
J'abandonne la mèche folle
Pour une bonne vieille coupe au bol
À la Du Guesclin.
Parfois cette envie de fou,
Celle de leur trancher le cou,
Fait trembler ma main,
De leur tailler aux ciseaux
Les deux oreilles en biseau,
J'en prends le chemin.
Mais pour zigouiller une poule,
Ben y faudrait que j'me saoule
Avec du whisky
Sachant qu'à la vue du sang
J'suis aux abonnés absents,
Je m'évanouis.
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