"Faut-il laisser chacun libre de son style quitte à risquer de graves fautes de goût, ou imposer un uniforme pour faciliter le quotidien de son équipe?"
Dans les salons de coiffure, beaucoup de règles différentes existent. Certains employeurs fournissent un uniforme dans son intégralité ou juste un t-shirt ou une chemise. D'autres laissent libre choix sur le vêtement, du moment qu'il est noir ou blanc. Il y a également ceux qui n'attachent pas d'importance à la couleur mais au style: moderne ou classique selon les cas. Et enfin, quelques coiffeurs ne donnent aucune règle.
Dans le magazine, on peut lire le témoignage de Laurent Delafoy (Maison Gérard Laurent) qui nous explique que le noir est de rigueur dans son salon: "de l'apprenti aux managers, tout le monde est vêtu de la même façon. Je crois que mes collaborateurs apprécient cette uniformité..... Je pense aussi que le noir donne de l'assurance au coiffeur devant la cliente: en noir, on en impose."
Avec un avis différent, Xavier Scordo se dit incapable de travailler dans un salon où l'on impose une tenue. Il préfère un univers de mode et de diversité. Xavier raconte aussi que c'est une bataille quotidienne car les coiffeurs n'ont pas tous du goût!
Jérôme Guezou et Sébastien Bafcop (Angel Studio Concept Store), invités à la rédaction du numéro 22 de Biblond donnent leur avis sur le sujet: "pour nous, pas d'uniforme, mais une harmonie de couleurs imposée. Le salon étant déjà très coloré et personnalisé, on évite ainsi l'esprit "dépareillé" sans enlever la personnalité de chacun des collaborateurs."
Les employeurs qui laissent carte blanche à leur staff sur l'habillement sont très rares. Mais en y pensant, le même phénomène existe dans certains bureaux où le personnel est "autorisé" à avoir une tenue décontractée le vendredi. Tenue qui a des codes tout aussi drastiques que l'inévitable "costume-cravate". On peut mettre un jean, oui, mais pas troué. On peut oublier la cravate, oui, mais pas plus d'un bouton de chemise de défait. On peut se chausser plus confortablement, oui, mais pas en tongs......
Certaines "libertés" sont beaucoup plus réglementées que les règles elles-mêmes.
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