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vendredi 29 mars 2013

Presse et moi!


Yeeaaahhhh!!!!!! Trop content!! La presse professionnelle française m'a fait les honneurs ce mois-ci.

Pour L'Eclaireur, je me suis entretenu pendant 3/4 d'heure avec le journaliste Brice Thiron au sujet des gays dans le monde de la coiffure.



Leslie Bazelot, rédactrice en chef du mensuel Biblond, m'a demandé de me joindre à l'équipe le temps d'un numéro. J'ai alors pu apporter un point de vue "coiffeur" aux sujets traités par les différents journalistes du magazine. J'ai alors pu offrir ma pensée sur le positionnement du salon, l'accessoire plume, aménager le salon de coiffure avec du matériel d'occasion, la crise grande fautive, la vente de produits, les copies ou les produits de fabrication française.
Dans les semaines qui viennent, je détaillerai mon avis sur ces sujets.


dimanche 11 novembre 2012

Merci Anthony

En octobre, Anthony Custodio était à l'honneur dans le magazine professionnel consacré à la coiffure, Biblond

Dans cet article, Anthony parle de ses shootings en studio, des produits qu'il aime utiliser, ses coiffeurs préférés, et bien sûr son site web adoré: "L'Essentiel de la Coiffure, par Laurent Micas. C'est d'actualité et il y a de l'humour."





mercredi 30 mai 2012

The State of Lobetta

Le magazine professionnel franco-britanique Tribu-te a publié, dans son édition du printemps 2012, un message de Robert Lobetta:

Nous entrons dans une période où la "vieille garde" de notre métier réduit son temps de travail ou s'approche de la retraite. Nous ne pouvons que déplorer la perte de leur incroyable talent, mais en même temps, c'est avec plaisir que nous accueillons les nouveaux meneurs qui vont influencer notre perception et l'avenir de notre art à partir de maintenant. La coiffure ne devient pas seulement un sujet à prendre au sérieux, elle commence aussi à développer sa propre conscience. 
Jamais il n'a été aussi essentiel d'être transparent, de montrer comment et pourquoi les choses ont été crées. La durabilité des nouveaux produits et services ainsi que l'espace travail sont en train de changer. Maintenant, nous savons plus que jamais à quel point notre métier a une implication morale, et que tout le monde, des groupes internationaux aux propriétaires de salon, en passant par les stylistes indépendants, doit reconnaître ses responsabilités éthiques. 
En lançant des idées inédites, en favorisant la réflexion, ces pionniers pourraient impliquer un changement personnel chez chacun de nous. Alors que les salons s'efforcent d'évoluer et de s'adapter, un nombre important de nouveaux entrepreneurs se tourne vers des cultures originales. De jeunes enseignes fabriquant des produits semblent pousser comme des champignons, prêtes à s'engager dans cette ère naissante. Au lieu d'une poignée de perspectives, voilà que nous en découvrons des centaines! Quant à l'ouverture et l'inspiration qui accompagnent ces idéologies récentes, elles sont tout simplement fantastiques...



We can only lament the loss of their great talent, but we also welcome the new pioneers that will influence the way we perceive hair, and how the future of our craft will look even in this decade. Hairdressing is not only getting serious, it is beginning to crow a conscience.
Never before has it been so important to be transparent, and to show how things have been created, and why. The sustainability of new products ans services, along with the conditions of the workplace are about to change. We have never been more aware than we are now that our craft is endowed with moral implications, and the individual stylist has to acknowledge their ethical responsibilities. 
By instigating ideas, and stimulating reflections of past ans future, pioneers in hairdressing might bring about a personal change in all of us. Whilst salons are still learning to evolve and adapt to this new decade, countless entrepreneurs are devoting themselves to new cultures. Even more exiting still is the multitude of fresh, young manufacturing houses that seem to be popping up ready to embrace a new era. Instead to hundreds, and the openness and inspiration that comes along with these innovative ideologies is "fantastico"!

lundi 14 mai 2012

L'Album par Biblond

Le magazine professionnel de coiffure, Biblond, a édité cette année L'Album #1, livre de tendances avec des idées coiffures pour tous les styles et tous les cheveux. Cet album piloté par Stéphane Amaru donne, pour chaque coupe, le temps nécessaire pour se coiffer à la maison comme sur la photo et le temps d'attente entre 2 coupes de cheveux avant de devoir retourner au salon de coiffure.


Ainsi, on sait que la coupe ébouriffée avec les côtés rasés réalisée par Nahéma Abaroudi pour Jean-Claude Aubry se coiffe en 15 minutes et s'entretient tous les mois,

coiffure: Nahéma Abaroudi pour Jean-Claude Aubry

Ou que cette coiffure rousse réalisée par Laurent Decreton se prépare en 20 minutes et demande un réajustement tous les 2 mois.

coiffure: Laurent Decreton

samedi 31 mars 2012

Que faites-vous de vos photos ?

Dans la presse spécialisée en coiffure et disponible en kiosque, les grosses enseignes de franchises sont presque les seules représentées. On y trouve tous les visuels de Dessange, Provost, Biguine, Tony and Guy et les autres. Mais très rarement des coiffeurs indépendants.

Dans la presse pro, les mêmes groupes sont encore très présents. Ces magazines publient aussi les visuels des coiffeurs sous contrat avec les marques (L’Oréal professionnel, Wella, Schwarzkopf,…)

Pourtant, dans les actualités de mes contacts Facebook, je vois, tous les jours, des images magnifiques. 
Que deviennent-elles ? 
A quoi servent-elles ? 
Je suis toujours étonné que  ces travaux ne soient pas plus exploités.
Alors que les journalistes des magazines professionnels n’attendent que ça ! Ils sont toujours en demande de nouveauté.
N’hésitez plus alors à leur envoyer vos dossiers de presse (par mail ou courrier postal).

lundi 3 octobre 2011

Règlement intérieur capillaire

Les japonais seraient-ils déjà tous devenu fous après l'explosion de leurs centrales nucléaires?

Coiffure de Paris nous apprend que pour économiser les usines à électrons au pays du soleil levant, toutes les mesures les plus originales sont mises en place. Entre autres, une société de construction a imposé un code coiffure à ses 2700 employés. Nuque et tempes courtes pour les hommes et coupe au carré avec frange longue pour les femmes. Résultats? Moins d'eau et d'électricité dépensées, mais des coiffeurs qui risquent la déprime.




samedi 24 septembre 2011

mardi 23 août 2011

Pour ne rien râter de Biblond

Cela fait maintenant plus de 4 ans que Biblond est distribué gratuitement à 35000 exemplaires dans la France.
En effet, Biblond est un jeune magazine qui monte et qui a pleins de projets pour aller beaucoup plus loin.
Seulement, la gratuité a ses limites ainsi que le portefeuille des annonceurs. En revanche le nombre d'entreprises de coiffure (donc de lecteurs potentiels) est croissant.

Aujourd'hui, Biblond est toujours offert à 35000 salons de coiffure et 50000 revendeurs. Cette gracieuse distribution est "tournante" sur l'hexagone, selon les actualités professionnelles propres à une région et pour que chacun reçoive un "échantillon" de ce que l'équipe de François Brouard produit. Ainsi donc, chaque salon français peut recevoir le magazine gratuitement 2 à 3 fois par an.

Afin d'être certain de na manquer aucun numéro, de tous les recevoir sans exception, une formule d'abonnement à l'année existe à 19.50 euro.

photo Laurent Micas

samedi 30 juillet 2011

Enquête chez Biblond

Régulièrement sur ce blog, tu peux lire des articles ou informations provenant de différents magazines pro (ici ceux de Biblond). Pour faire les présentations, j'ai quitté Nice et suis allé à Paris, à la rencontre de l'équipe de Biblond.

Je suis arrivé dans la petite impasse du Désir et ai découvert un lieu surprenant avec un salon et une cuisine au rez-de-chaussée, un chat qui se promène du sofa à la fenêtre.
Aux côtés de François Brouard, l'éditeur, j'ai fait la connaissance de Leslie, Anjela et Jerry, chacun derrière son écran d'ordinateur à l'étage qui fait office de bureau dans ce lieu atypique.
Sur les étagères, je découvre de grandes piles d'ouvrages sur la coiffure. Il y a même des manuels de coupe et de couleur. Je vois aussi les nombreux dossiers de presse et autres kits médias envoyés par les coiffeurs ou les fabricants de produits et matériels. Evidemment, je trouve aussi l'intégralité des anciens numéros de Biblond!

photo Laurent Micas

François, qui travaille au magazine depuis sa création, m'explique que l'idée est née dans la tête de Barbara de Mirbeck. Celle-ci faisait partie de l'équipe de Coiffure de Paris et voulait apporter l'information de façon gratuite aux coiffeurs. Ce souhait n'étant pas partagé par sa direction, elle a démarré l'aventure sous le nom de Biblond, accompagnée de François en 2007.

Je passe la journée à discuter de mille sujets avec cette petite équipe si accueillante. Nous évoquons les thèmes que nous avons respectivement traités, eux dans leur magazine, moi sur mon blog. Nous parlons de nos idées futures.

Depuis presque le début de l'aventure, Stéphane Amaru intervient comme coiffeur référent au magazine. Ainsi, il peut donner une nouvelle tournure aux débats au sein de l'équipe et apporter un point de vue et l'expérience d'un coiffeur.
En contre-partie, Leslie Bazelot, responsable de la publication de Biblond, insiste pour avoir un second coiffeur invité à la rédaction pour chaque numéro. Alors la recherche des idées et les débats peuvent aller encore plus loin et être plus aboutis.

Après avoir déjeuné avec l'équipe, Leslie m'explique le long cheminement pour parvenir au magazine que nous recevons tous en salon. C'est un parcours ponctué de dates butoires: pour la réception des dossiers de presse et des images publicitaires, pour la mise en page, pour les textes des journalistes et de chaque intervenant. La liste des impératifs continue avec l'envoi de la maquette à l'imprimeur qui retourne un premier exemplaire au passage du Désir pour validation avant qu'un routeur ne s'occupe de la distribution de 35000 exemplaires à travers la France.

En fin d'après-midi, j'ai pu quitter les bureaux de Biblond en connaissant mieux son fonctionnement et l'état d'esprit de l'équipe du magazine que je peux partager avec vous aujourd'hui.

vendredi 22 juillet 2011

Album de tendances

Je sais que c'est un peu tard pour parler de printemps-été 2011, mais un travail de création en équipe est toujours bon à mettre en avant (même avec du retard).

Chez Echos Coiffure, quelques personnes (coiffeur, maquilleur, styliste, photographe, réalisateur, producteur) se réunissent deux fois par an dans un studio afin de mettre en image les tendances de la saison.

Pour que nous puissions vivre un peu cette journée avec eux, ils nous ont fait un petit film:

vendredi 15 juillet 2011

La déformation en formation

Dans le magazine Biblond du mois de juin, Stéphane Amaru poste un article qui l'interpelle et me plait énormément.

Stéphane a travaillé longtemps dans le groupe britannique Toni & Guy autant à Londres qu'à Paris. Au sein de l'académie de la marque, il a formé 6000 coiffeurs par an.

Dans son article, Stéphane évoque son parcours parsemé de stages dans lesquels la complexité des coupes lui plaisait sans qu'il ne se préoccupe de leur faisabilité en salon. Il parle des techniques de coupe dont la terminologie était de plus en plus compliquée chaque année; des shows, auxquels il a pu assister, dont les acteurs étaient plus là pour démontrer que pour éduquer. Stéphane regrette un manque de "logique d'éducation".
Se former ne veut pas dire que l'on se forme bien.

Stéphane Amaru nous dit que, pour être efficace, une technique doit être simple, commerciale et rapide à apprendre, envisageable sur tout type de client et de texture.
Se former ne suffit pas, encore faut-il se former juste.


Pour ma part, j'ai suivi aussi beaucoup de formations. De Bordeaux à Paris, en passant par Toulouse, Colmar ou Nice. J'ai participé à des stages dans plusieurs académies: Stephan, Mod's Hair, Jean-Claude Biguine, Foreign, Franck de Roche,... Mais aussi Tigi qui est un peu la petite soeur de Tony & Guy. Certains pouvaient être simples dans la technique de travail et d'autres beaucoup plus compliqués.
J'ai également animé différentes formations. A Bordeaux avec mes collègues, dans toute la France ou à l'étranger pour L'Oréal professionnel. Il m'est arrivé de devoir faire la démonstration de techniques de coupe qui n'avait que le nom de simple (et encore...).

Je suis alors ravi de lire que je ne suis pas le seul fou à penser que les choses simples sont les plus efficaces. Dans un salon de coiffure, avec les clients qui s’enchaînent, on n'a pas besoin de devoir se prendre la tête à réfléchir si on fait telle ou telle séparation ni sous quel angle....
Lorsqu'on peut avoir une seule technique pour toutes les coupes, c'est autrement plus facile et on peut travailler rapidement et se libérer l'esprit pour d'autres conversations ou préoccupations.

photo: Francesco Borgia

lundi 11 juillet 2011

Et si on changeait de vitrine?

En ce moment, le magazine Coiffure de Paris vous propose de relooker et de moderniser la vitrine de votre salon. Pour cela, il suffit simplement d'envoyer quelques photos de votre salon (la vitrine bien-sûr) à sellero@ reedbusiness.fr

Un reportage avant-après sera évidemment consacré dans un prochain numéro de la revue.

samedi 2 juillet 2011

INJS: un show fort en émotion

Lu dans L'Eclaireur n°554:


Malentendants,peut-être, mais pro, c'est une certitude!
Les jeunes élèves de la section coiffure de l'Institut national des jeunes sourds (INJS) ont livré le 25 mai dernier un show de grande qualité, devant un public de proches, d'enseignants et de représentants de leur "parrain" L'Oréal Produits Professionnels.

Le thème choisi? "La coiffure à travers les siècles", ce qui a donné lieu à 4 tableaux, et des évocations du XVIII° siècle au futur... Les costumes avaient été réalisés par leurs camarades de la section "Couture", et la chorégraphie conçue et orchestrée par Antoinette Angelosanto, de L'Oréal Produits Professionnels.

Le final a fait la part belle à l'émotion quand les jeunes, précédés de leurs professeurs, ont interprété en langage des signes le refrain du tube de Grégoire, "Toi + moi", et ont invité le public à les rejoindre sur scène...

Le talent n'attend pas le nombre des années, et n'a que faire de la "normalité"!

mardi 21 juin 2011

Confidences au fauteuil

Edito de L’Éclaireur n°552 par Eve Laborderie:



Des ateliers ou des leçons de coiffure dans les salons, c'est une bonne chose ou une aberration? 


Le cliché, c'est que ce serait dangereux pour la fréquentation: si on apprend aux femmes à se faire des attaches simples, des coiffages sympas,etc.,elles viendront moins souvent au salon! Sauf que.... Il n'y a pas tant de femmes que ça qui viennent voir leur coiffeur pour qu'il fasse une attache facile à vivre au quotidien (on ne parle pas là de coiffures de soirée ou de cérémonie). Elles se débrouillent, avec les magazines, les copines... Idem pour le coiffage: c'est au moment où, éventuellement, elles achèteront un produit que le coiffeur leur expliquera (peut-être) comment l'utiliser. Bref, si ces initiatives se développent, c'est peut-être tout simplement parce qu'il y a un manque d'infos, de conseils pratiques, d'échanges professionnels, et que les femmes sont en demande de ce genre de "lien" avec leur coiffeur.

Et l'avantage, c'est qu'une fois qu'on tisse ce lien, qu'on renoue le contact, qu'on restaure la confiance avec le spécialiste des cheveux... il y a de fortes chances d'intéresser la clientèle. Les ateliers culinaires ont le vent en poupe, et cela n'a pas fait baisser l'intérêt des français pour la gastronomie, bien au contraire! Bref, tout ce qui est expérimenté dans la filière professionnelle la réveille, fait réfléchir, et sert le secteur, qu'on le veuille ou non. Par ailleurs, ce genre d'initiative contribue aussi à réhabiliter le professionnel dans sa fonction de conseil, d'expert, de spécialiste, d'un point de vue technique bien sûr, mais aussi en termes de tendances, d'astuces et, quasiment, de secrets de fabrication. D'une pierre, deux coups: on fidélise sa clientèle, et on lui rappelle, au passage, qu'un coiffeur c'est encore mieux qu'un magazine féminin pour avoir des infos pratiques et personnalisées. Tout est dans la forme, évidemment, mais avec des confidences de pro -bien dosées, bien sûr...-, on est aux frontières du service VIP!

mercredi 25 mai 2011

L'alimentation et les cheveux: L'Amour

Lu sur Artizup

Vous devez savoir que les shampoings et soins capillaires nourrissent vos cheveux de l'extérieur. Pour les nourrir de l'intérieur c'est votre alimentation qui va entrer en jeu, et étant donné que ce qui est bon pour vos cheveux est aussi bon pour votre organisme, il n'est plus temps de s'en priver ! Tout d'abord de quoi ont besoin vos cheveux ? De protéines, de souffre, de zinc, du fer, des vitamines B et de l'AMOUR ! Après avoir vu tout ce qu'il était bon d'ingérer pour donner du peps à votre chevelure, voyons maintenant la section " de l'Amour ", ou tout ce qu'il ne faut pas manger ou consommer. Tout d'abord il faut éviter les graisses saturées, elles vont gêner la circulation du sang dans le cuir chevelu et pourraient provoquer des pellicules et démangeaisons. On les trouve dans toutes la nourriture du type, fast food, dans le sucre blanc, et tout ce qui est préparé avec, le beurre, la charcuterie, la volaille et viande rouge industrielle ( La viande issue de l'élevage traditionnel en contient beaucoup moins ) les huiles et graisses de cuisson et dans la plupart des plats pré-cuisinés. Ensuite il faut éviter l'alcool et le tabac en grande quantité qui peuvent déclencher une chute des cheveux. Le café et le thé sont aussi à limiter, car le tanin qu'ils contiennent va empêcher le fer de se fixer dans votre organisme, ce qui est mauvais pour la circulation sanguine. Vous remarquerez que mis à part le thé, tout ces aliments sont aussi néfastes pour votre santé que pour celle de vos cheveux, une raison de plus de faire attention à ce que l'on consomme.

Article d'origine: http://www.artizup.fr/MesCheveux/ToutSurLeCheveu/l-amour/?niveau=3&id=252&page=1

mardi 24 mai 2011

L'Assemblée nationale sans parabens

Lu dans L’Éclaireur n°548:


Une proposition de loi interdisant "la fabrication, l'importation, la vente ou l'offre de produits contenant des phtalates, des parabens ou des alkylphénols" a été adoptée à la surprise générale à l’Assemblée nationale le 4 mai dernier. Ces substances, qui sont des perturbateurs endocriniens, sont pour certaines soupçonnées d'être cancérigènes, mutagènes ou toxique pour la reproduction. Elles pourraient se voir bannies du territoire français! Le texte, présenté par le Nouveau Centre, avait pourtant été repoussé en commission des affaires sociales. Les phtalates ont été mis en cause alors qu'ils sont utilisés pour assouplir les plastiques. On les retrouve aussi dans les vernis à ongles, les parfums ou certains cosmétiques. Les parabens, certes de moins en moins présents dans les cosmétiques, sont néanmoins encore largement utilisés comme conservateurs. Nombre de ces composés sont par ailleurs très persistants une fois rejetés dans la nature. Quelques experts émettent cependant des réserves face à une interdiction totale de l'ensemble de ces familles de produits. Aucune preuve scientifique ne confirme que leur niveau de toxicité soit identique. Il semble que les députés aient voulu élargir l'application du principe de précaution, et ce, contre l'avis du gouvernement! Mesure radicale qui inquiète les industriels, mais aussi certains scientifiques qui craignent que des substituts soient recherchés dans l'urgence. En l'absence de recul, ces nouveaux produits pourraient s'avérer plus dangereux que les précédents... Le texte doit être présenté au Sénat puis affiné via les décrets d'application. Le fin mot de l'histoire est encore loin d'être connu.

dimanche 22 mai 2011

Jean-Claude Aubry débarque à Paris

Lu sur L'Eclaireur n°547:


Avec l'implantation de ses 3 enseignes Coiffure du Monde, Jean-Claude Aubry et Shopping dans le centre commercial du Millénaire, à Aubervilliers, en région parisienne, le groupe toulousain frappe un grand coup. Et lève le voile sur un concept de "magasin de produits"...

Jamais en retard d'une idée, et encore moins d'un centre commercial, surtout s'il se veut novateur, Jean-Claude Aubry a su saisir l'opportunité du tout nouveau Millénaire, inauguré à Aubervilliers le 26 avril dernier. Il y ainsi dégainé ses 3 concepts de salons, jusqu'ici surtout présents dans le sud et l'ouest de la France: le concept Jean-Claude Aubry positionné "luxe abordable", l'enseigne Coiffure du Monde dédiée à tous les types de cheveux et de boucles, et le magasin Shopping axé sur la revente de produits professionnels. Pour cette dernière enseigne, jusqu'ici exclusivement présente à Toulouse, au sein d'une petite galerie marchande qui ne paye pas de mine mais qui "dépote", avec sa parapharmacie à 3000 clients/jour, il s'agissait bel et bien d'un baptême du feu. Car si Shopping marche bien dans al ville rose (1.15 millions d'euro de chiffre d'affaires en 2010), il y bénéficie d'un environnement particulier. Au Millénaire, où il est plus beau et plus exposé, ce magasin joue le rôle d'un prototype qui, s'il s'avère opérationnel, pourra être facilement dupliqué. L'idée de départ? "Depuis des années, on essaye de vendre en salons des produits professionnels mais, au mieux, le taux de revente tourne autour de 10% du chiffre d'affaires, constate Jean-Claude Aubry, président du groupe du même nom. Et on a beau faire, la marge de progression semble très faible..."

Une enseigne dédiée à la revente
"De plus, la vente de produits est souvent vécue comme un moment "embêtant" par les coiffeurs comme par les clientes. Il me semble qu'une femme est portée soit par un désir de coiffure, de beauté, de bien-être, soit pas un désir d'achat. Et que ces désirs ne naissent pas forcément au même moment, et ne s'épanouissent pas dans le même environnement."

"Environnement", le mot est lâché. Pour le coiffeur, c'est ce qui fait la différence de résultat, bien plus que le prix (chez Shopping, les produits professionnels sont vendus environ 20% moins cher que dans les salons). "J'ai fait une expérience à Toulouse, poursuit-il, en mettant en vente dans un de mes salons des produits au prix Shopping: les ventes ont à peine oscillé." Bref, il faut créer un environnement de type "boutique", et non pas "salon", pour que la cliente s'y retrouve. En étant compétitif, mais sans nécessairement "casser les prix" car, pour Jean-Claude Aubry, cette stratégie est dépassée et ne présente d'intérêt pour personne.

Shopping
Les ingrédients du concept Shopping? Un environnement très "magasin", donc, avec un large choix de produits en libre-service, une entrée (et une sortie!) libre, des prix moins élevés, et des vendeurs dûment formés pour conseiller et orienter la clientèle. "Tous nos vendeurs sont des coiffeurs, ce sont même parmi les meilleurs, ce qui n'est pas forcément le cas, à la vente, dans tous les salons!" souligne le patron toulousain. Par ailleurs, un atelier coiffure est prévu au fond du magasin afin d'y dispenser aux clientes de mini-prestations, comme des coiffages, ou leur montrer comment utiliser certains appareils. "Nous rappelons que nous sommes coifferus avant tout, et nous le montrons, rappelle Jean-Claude Aubry. C'est la même démarche lorsque nous vendons des produits sur internet: les prix sont ceux de Shopping, mais nous offrons aussi aux clientes l'équivalent de 10% de leur montant d'achat à valoir en prestation coiffure. L'idée, c'est d'en profiter pour booster la fréquentation de nos salons, et de valoriser la filière coiffure." Finalement, entre laisser filer des ventes et organiser soi-même une concurrence "contrôlée", sous la bannière de professionnels de la coiffure, il n'y a sans doute pas photo. Même si la démarche en irrite certains...
 Au centre commercial du Millénaire, en tout cas, Shopping a démarré sur les chapeaux de roues avec 4000 euri de chiffre d'affaires le premier samedi (pour une fréquentation d'environ 10000 personnes!) "Ca démarre plus vite qu'un salon, reconnait le coiffeur, alors qu'il n'y avait aucune animation ni "leçon de coiffure" dans l'atelier. Ma première impression est bonne, mais attendons quelques mois..."

Coiffure du Monde
L'enseigne Coiffures du Monde récolte aussi les fruits de son positionnement multi-ethnique, ce qui découle directement de la localisation du centre commercial en banlieue populaire (Seine-Saint-Denis). Même s'il y a aussi des bureaux à proximité et que , globalement, les ambitions architecturales du centre y attirent des populations variées. "On y voit des jeunes, des Blacks, des Juifs en tenues traditionnelles, des personnes plus BCBG, des gens à la recherche de bonnes affairez: la clientèle est très éclectique et préfigure peut-être le monde de demain."

Cette implantation de 3 enseignes en région parisienne est-elle un "one shot", dans un centre commercial pilote, valorisant? Pas vraiment. "Nous avons une vraie volonté de nous développer en région parisienne, affirme Jean-Claude Aubry. Ce centre nous donne une très bonne visibilité, et nous comptons bien ouvrir d'autres salons, plutôt des filiales s'il s'agit de centres commerciaux, et des franchises en centres-villes." Le bouillonnant patron toulousain n'a pas fini de faire parler de lui.

mercredi 18 mai 2011

Quand le salon devient bureau des plaintes

Lu dans Biblond n°20:


Lorsqu’une cliente vient se plaindre, on n’a qu’une envie : se cacher sous son fauteuil pour se faire oublier ! Et pourtant, il faut se montrer à la hauteur de la situation. Conseils…
Humain, rien qu’humain
« Il n’y a pas plus humain qu’une erreur ! », rappelle Sébastien Delarue, du salon Chic Rive Droite, à Rouen. Gardez cela en tête lorsque vous êtes confronté à une cliente mécontente. N’oubliez jamais que l’erreur fait partie des aléas du métier. À vous de la gérer au mieux : la diplomatie aussi fait partie des qualités humaines!

Une écoute de qualité
Il est essentiel d’admettre votre erreur ou du moins de reconnaître que vous n’avez pas bien compris ce que souhaitait votre cliente. Même si vous estimez qu’elle fait preuve d’incohérence, soyez à l’écoute, montrez-lui que son avis compte pour vous. Sébastien Lampanoza, du salon parisien Messieurs-Dames, a un « truc » :
« Je fais attention aux termes employés par la cliente pour me décrire son ressenti, et je réutilise les mêmes mots, confie-t-il. Cela lui permet de se sentir comprise et entendue. »

Jouez les intermédiaires
Il est parfois nécessaire de placer un intermédiaire entre le coiffeur et la cliente pour décoincer la situation. « Un coiffeur référent ou un autre membre de l’équipe doit se positionner comme médiateur afin de favoriser le dialogue », souligne Sébastien Delarue. « C’est le rôle du manager, renchérit Sébastien Lampanoza, il est le dernier rempart ! »

Cherchez une solution
« Une fois que la tension est descendue, il faut avancer des propositions, indique Sébastien Lampanoza. Est-il possible de récupérer la couleur ? De redonner un coup de ciseaux qui peut faire la différence ? » C’est le moment de faire un geste commercial pour rattraper votre erreur. Le responsable du salon doit avoir défini sa politique commerciale en amont, afin d’éviter l’improvisation.

Attention au bouche-à-oreille !
Si vous laissez une cliente partir mécontente du salon, vous pouvez être sûr qu’elle déconseillera votre adresse à ses amies. Pensez-y : faites tout votre possible pour lui redonner le sourire.


APPRENEZ DE VOS ERREURS
Essayez de comprendre pourquoi cette cliente n’a pas été satisfaite du service que vous lui avez apporté. S’agit-il d’une faute dans le diagnostic ? D’un problème d’écoute ? Manquiez-vous de temps pour travailler dans de bonnes conditions ce jour-là ? Il peut être nécessaire d’en parler en équipe, sans montrer du doigt le coiffeur concerné. Cela peut permettre de dénouer des crises… et d’avancer.
Virginie de Rocquigny



Patrick Lagré, invité à la rédaction:
Bien gérer les plaintes est primordial pour l’image du salon, très peu de clients osent se plaindre, nous devrions donc les remercier de nous permettre de nous améliorer ! Mais avant tout, ce sont bien souvent les coiffeurs qu’il faut gérer pour éviter les plaintes, ce sont bien souvent les mêmes qui sont concernés.
Le rôle du manager est de faire évoluer ses collaborateurs en travaillant sur leurs points faibles, en général la consultation (l’écoute, la compréhension, l’approche) et la notion de service.

samedi 7 mai 2011

Biarritz : le premier salon de votre beauté s'ouvre aujourd'hui

Lu dans Sud-Ouest:

Le salon de votre beauté s'ouvre aujourd'hui, à 14 heures, à la halle d'Iraty de Biarritz.


 Pour cette première édition, plus de soixante exposants sont réunis jusqu'au 8 mai. Coiffeurs, esthéticiens, prothésistes ongulaires et bien d'autres seront présents pour parler de leur métier d'art et de leur spécialité. Plusieurs instituts et commerces feront découvrir une multitude de produits et les dernières nouveautés en matière de cosmétique. Différentes écoles exposeront également leur formation et un cycle de conférences est organisé. Des temps fort ponctueront les trois jours de salon.

Aujourd'hui, à 18 heures, un show d'inauguration est programmé. Il prendra la forme d'un spectacle autour de la danse et des cultures. Demain, cinq duos de jeunes coiffeurs et esthéticiens s'affronteront lors de deux épreuves : la première prend pour thème la transformation homme et femme et la seconde, soirée et mariage. Les modèles présenteront le résultat pendant un défilé. La remise des prix aura lieu le samedi, à 18 heures. Dimanche, douze filles sélectionnées pour l'élection de Miss Côte basque défileront en tenue de ville, maillot de bain et robe de mariée. Geneviève de Fontenay sera à Iraty pour évaluer le potentiel des candidates. Du 6 au 8 mai, à la halle d'Iraty de Biarritz. Aujourd'hui, de 14 heures à 19 heures. Samedi, de 10 heures à 19 heures. Dimanche, de 10 heures à 18 heures. Entrée : 5 euros. Moins de 16 ans : 3 euros. Pass Salon : 9 euros. Renseignements et programme complet sur le www.salondevotrebeaute.com.




http://www.sudouest.fr/2011/05/06/biarritz-le-premier-salon-de-votre-beaute-s-ouvre-aujourd-hui-390901-4037.php

samedi 30 avril 2011

Purification de l'air

Lu dans L'Eclaireur n°535:


Bonne nouvelle: à l'heure où la question de l'aération des locaux professionnels et de l'élimination des polluants revient sur le devant de la scène (cf. L'Eclaireur n°529 du 10 janvier dernier, article sur les formaldéhydes et le lissage brésilien), une chercheuse du CNRS, Valérie Keller, vient d'inventer un procédé d'épuration de l'air intérieur. Cette technique, que la scientifique a présentée le 19 janvier, fait appel à la photocatalyse, une action chimique à la lumière sur des nanoparticules de dioxyde de titane. Elle permettrait de détruire entre 80 % et 100 % des produits chimiques volatils et des micro-organismes ainsi traités. Et ce -détail capital au vu d'autres solutions existantes pas toujours maîtrisées-, sans engendrer de résidus nocifs! Adieu molécules organiques toxiques (dont le monoxyde de carbone ou les solvants), bactéries (dont les légionelles), virus, spores et acariens! Ce dispositif pourrait être disponible dès cette année, pour le grand public et les professionnels, pour peu que les essais effectués en milieu hospitalier s'avèrent concluants...